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Les meilleures façons d’éviter les intoxications

Cinq gestes simples pourraient éviter que nos enfants soient exposés à des substances chimiques et toxiques dans la vie de tous les jours. Le Partenariat canadien pour la santé des enfants (PCSEE) les décrit sur EurekAlert.

La première des choses à faire est de tenir la maison bien propre, et ce, en passant fréquemment l’aspirateur, en nettoyant les planchers et en époussetant à l’aide d’un linge humide.
 
Ensuite, lorsque l’on nettoie, on privilégie les produits écologiques, comme le vinaigre et le bicarbonate de soude, par exemple.
 
De plus, quand on rénove, on demeure prudent. Les femmes enceintes et les enfants devraient être tenus à l’extérieur de la maison lors de rénovations, leur évitant ainsi l’exposition aux émanations toxiques pouvant venir de la peinture, des calfeutrages ou des colles.
 
En quatrième lieu, on évite le plastique le plus possible, surtout pour le service et la conservation des aliments. Le PCSEE recommande aussi aux parents d’être vigilants quant aux produits que l’on dit sans danger au micro-ondes, car les substances chimiques de ces articles peuvent toujours migrer dans la nourriture.
 
Finalement, quand on cuisine du poisson, on choisit des espèces qui ne contiennent pas beaucoup de mercure, comme le maquereau de l’Atlantique, le hareng, la truite arc-en-ciel, le tilapia ou le saumon sauvage ou en conserve.
 
Pour de plus amples renseignements, on peut consulter le site du Partenariat canadien pour la santé des enfants et l’environnement.
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Proportions inquiétantes de boulimie infantile

On apprend dans le Journal of Clinical Nursing que plusieurs enfants d’à peine 10 ans présentent des signes de troubles alimentaires futurs. Selon une étude taïwanaise ayant porté sur près de 16 000 enfants et adolescents, se faire vomir est assez fréquent chez les plus jeunes.

En effet, pas moins de 16 % des enfants âgés de 10 à 12 ans ont avoué se faire vomir dans le but de perdre du poids, contre 15 % chez les 13 à 15 ans. Le taux semble en fait diminuer au fil des ans : seulement 8 % des 16 à 18 ans, dans le cadre de cette étude, se faisaient vomir.
 
La différence était aussi notable entre les garçons et les filles, car ces dernières se faisaient vomir dans 16 % des cas au total, contre 10 % chez les garçons.
 
Ce comportement est précurseur de troubles alimentaires comme l’anorexie et la boulimie. Vu le nombre de jeunes enfants s’y adonnant, la prévention s’impose afin de contrer ces futurs problèmes psychologiques.

Selon les chercheurs, ce réflexe de vomissement pourrait être prévenu en s’assurant que l’enfant déjeune chaque matin, qu’il dort suffisamment, qu’il mange le moins possible de grignotines à base de friture en soirée et qu’il passe moins de temps devant un ordinateur.

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Effets à long terme d’un virus commun

Le virus syncytial (VRS), même si l’on connaît peu son nom, est pourtant très courant. La plupart des enfants le contractent avant d’avoir atteint l’âge de trois. Ce virus entraîne une infection des poumons et des voies aériennes.

Chez les bébés, le VRS peut entraîner la bronchiolite ou la pneumonie. Sinon, les symptômes les plus importants consistent en l’écoulement nasal et la congestion, la toux, le mal de gorge et la fièvre. Il peut parfois se conclure par une otite.
 
Or, un article vient d’être publié dans The Pediatric Infectious Disease Journal sur le virus syncytial. Selon ses auteurs, on devrait prendre le VRS plus au sérieux, car il peut engendrer des impacts importants sur la santé générale des enfants et des bébés.
 
Il faudrait donc resserrer les mesures de prévention de ce virus, car s’il en existe pour les enfants déjà à risque de développer une maladie grave, il y en a peu pour ceux qui sont en pleine santé.

L’hygiène est encore la meilleure des préventions, car aucun vaccin n’existe encore pour contrer le VRS. Se laver les mains et celles des enfants et des bébés est donc la meilleure option pour l’instant, car ce virus est présent dans le mucus et la salive, c’est-à-dire sur les mains, dans la bouche et dans le nez.

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Tendre la main à papa

Beaucoup de soutien est offert aux mères quant à l’éducation des enfants et l’organisation de la maisonnée, mais on pense peu aux pères. Pourtant, ces derniers pourraient y trouver de grands bénéfices, selon une recherche de l’Université de Chicago.

De plus, pour son bien-être comme pour celui de son enfant, papa ne devrait pas hésiter à assumer pleinement son rôle. Il devrait chercher les occasions de se rapprocher et de s’occuper de son enfant, et ce, même s’il ne reçoit pas les mêmes encouragements que maman.
 
Étant différent de la mère, le père a beaucoup à offrir à l’enfant. Par exemple, il est plus fréquent que ce soit lui qui instaure les activités physiques au sein de la famille.
 
En s’appuyant sur certaines ressources, il peut renforcer ses forces personnelles comme parent. Le père devrait aussi participer au développement de son enfant, en posant des questions de lui-même au pédiatre, par exemple.

Le rôle du papa a bien changé au cours des dernières années, lisons-nous finalement sur EurekAlert. De 2000 à 2010 seulement, la proportion de pères dirigeant une famille monoparentale est passée de 5 % à 15 %. En 1970, ils représentaient seulement 1 % de ces familles.

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À propos de la santé des enfants défavorisés

Une étude controversée menée en Espagne fait un lien entre la sédentarité des enfants et la situation socioéconomique de leur famille. Publiée dans l’European Journal of Public Health, elle confirme que les jeunes défavorisés étaient moins enclins à être actifs.

Elle soutient aussi que la sorte d’emploi que le parent occupe a une plus forte influence que l’éducation sur le temps passé par l’enfant à faire des activités sédentaires. Cela confirme, de plus, l’hypothèse selon laquelle les enfants dont la mère est à la maison sont plus sédentaires.
 
Des modèles comportementaux s’installeraient donc dès l’enfance et l’habitude de regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo demeurerait. Cela a des impacts sur le développement et sur la santé en général d’une personne.

L’étude en question a consisté en l’analyse des activités sédentaires que faisaient des jeunes, puis celles-ci ont été mises en corrélation avec le statut économique de leurs parents.

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Les allergies réduisent la qualité de vie

Une étude irlandaise a levé le voile sur des répercussions peu discutées des allergies alimentaires chez les enfants, lisons-nous sur Medical News Today. Il semble que les peurs des parents se transposent souvent chez l’enfant et peuvent avoir des conséquences importantes.

Après que l’on ait questionné 250 personnes vivant dans différents endroits du monde, on a remarqué que l’anxiété liée à la nourriture était très présente chez les jeunes allergiques. Les enfants sont très souvent réticents à essayer de nouveaux aliments, de peur d’une réaction.
 
Parallèlement, une étude italienne a pour sa part relevé que 75 % des enfants allergiques étaient réticents à essayer de nouveaux aliments. La même proportion d’enfants trouvent aussi que leur alimentation est monotone, ce qui est logique dans ce cas.
 
Presque le même nombre de parents avouent être peu confiants quant à l’étiquetage et avoir peur que leur enfant goûte à de nouveaux aliments. Et puisque peu de restaurants offrent des options aux personnes atteintes d’allergies, les sorties familiales sont réduites.

Tristement, il semble que près du cinquième des jeunes allergiques ne participe pas aux fêtes en raison de leur condition. Grand nombre de ces enfants sont finalement plus anxieux que les autres et se sentent différents.

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Dormez du bon côté avant d’accoucher

Les futures mères prendront certainement le temps de s’installer comme il faut en allant se coucher. Tout porte à croire que la dernière nuit de sommeil avant d’accoucher est décisive.

Selon une recherche de l’Université d’Auckland, une femme qui ne dort pas sur le côté gauche durant sa dernière nuit de grossesse court deux fois plus de risques de vivre une mortinatalité tardive. Ce risque de mort pour le foetus passe de 1,96 à 3,93 sur 1 000, ce qui demeure faible.
 
Une autre corrélation a pu être établie dans le cadre de cette étude qui a porté sur 155 femmes ayant accouché entre juillet 2006 et juin 2009.
 
Il semble que celles qui vont plusieurs fois aux toilettes durant leur dernière nuit de grossesse sont moins enclines à vivre une mortinatalité tardive.
 
Il ne faut toutefois pas prendre cette corrélation trop à la lettre et penser que l’on met son bébé en danger avec la façon dont on dort ou le fait de ne pas aller aux toilettes durant la nuit.

Les chercheurs affirment malgré tout que ces résultats pourraient représenter plus sur une grande échelle, mais que d’autres études devront suivre avant de donner des avis publics. Les résultats complets de l’étude sont parus dans BMJ.

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Comment apprend-on à compter?

Selon une récente étude parue dans Developmental Science, les enfants d’âge préscolaire arriveraient à compter uniquement s’il y a au moins trois objets devant eux. C’est qu’en bas de ce nombre, il n’est pas nécessaire de savoir combien il y en a.

Des chercheuses de l’Université de Chicago ont pu faire cette remarque après avoir suivi 44 enfants âgés de 14 à 30 mois et leurs parents. Elles tentaient, à la base, de définir la façon dont les enfants peuvent comprendre le lien entre les chiffres en mot et leur véritable valeur numérique.
 
Ce lien se nomme le principe cardinal : la grandeur d’un ensemble d’objets est déterminée par le dernier nombre atteint en les comptant. Or, apprendre les chiffres et comprendre le principe cardinal sont deux choses distinctes.

Il a déjà été démontré que les enfants d’âge préscolaire qui maîtrisent bien ledit principe sont meilleurs en mathématiques. Il semble maintenant que les enfants étant exposés aux chiffres de 4 à 10 (ainsi que ceux de 1 à 3) sont plus enclins à comprendre rapidement le principe cardinal que les autres.

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Jouer aux jeux vidéo pour réussir à l’école?

Les avis et les analyses scientifiques portant sur les jeux vidéo sont très souvent contradictoires. On apprend maintenant dans Proceedings of the National Academy of Sciences qu’ils pourraient aider les enfants à réussir à l’école.

Précisément, des jeux vidéo de casse-tête qui visent à améliorer la mémoire des enfants ont été reconnus pour les aider dans la résolution de problèmes et bonifier leur raisonnement abstrait.
 
De plus, ces améliorations sont demeurées effectives trois mois après que les enfants aient cessé de s’adonner à ces jeux. Il semble que certains jeux vidéo pourraient entraîner les aptitudes cognitives des enfants.
 
Les chercheurs de cette nouvelle étude soutiennent donc qu’un entraînement quotidien du cerveau peut réellement améliorer l’intelligence.

Les enfants qui ont une bonne mémoire sont par ailleurs plus enclins à retenir les consignes du professeur et à mieux se concentrer sur ce qu’il faut faire en classe.

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Le manque de sommeil et l’hyperactivité

Après avoir suivi 6 860 enfants, on a conclu que l’hyperactivité et l’inattention étaient plus fréquentes chez les jeunes enfants qui ne dorment pas suffisamment. Ces résultats ont été présentés à la rencontre de 2011 de l’Associated Professional Sleep Societies LLC.

Comme nous pouvons le lire sur Medical News Today, un manque de sommeil chez les enfants d’âge préscolaire est fortement lié aux problèmes de comportement cités, une fois que l’enfant est entré à la maternelle.
 
Mentionnons toutefois que les cas d’hyperactivité et d’inattention dont il s’agit ici sont ceux rapportés par les parents.
 
Ces nouveaux résultats semblent répondre à la récente association faite entre un comportement agressif et un manque de sommeil, toujours chez l’enfant.
 
Finalement, on avait déjà relevé des problèmes de sommeil chez des enfants d’âge scolaire et des adolescents. Le diagnostic d’hyperactivité et d’inattention survient habituellement durant les années d’école.

Cette corrélation nous indique malgré tout que les enfants qui ne dorment pas assez sont plus à risque de développer des troubles de comportement.