Cinq gestes simples pourraient éviter que nos enfants soient exposés à des substances chimiques et toxiques dans la vie de tous les jours. Le Partenariat canadien pour la santé des enfants (PCSEE) les décrit sur EurekAlert.
Étiquette : enfant
On apprend dans le Journal of Clinical Nursing que plusieurs enfants d’à peine 10 ans présentent des signes de troubles alimentaires futurs. Selon une étude taïwanaise ayant porté sur près de 16 000 enfants et adolescents, se faire vomir est assez fréquent chez les plus jeunes.
Selon les chercheurs, ce réflexe de vomissement pourrait être prévenu en s’assurant que l’enfant déjeune chaque matin, qu’il dort suffisamment, qu’il mange le moins possible de grignotines à base de friture en soirée et qu’il passe moins de temps devant un ordinateur.
Le virus syncytial (VRS), même si l’on connaît peu son nom, est pourtant très courant. La plupart des enfants le contractent avant d’avoir atteint l’âge de trois. Ce virus entraîne une infection des poumons et des voies aériennes.
L’hygiène est encore la meilleure des préventions, car aucun vaccin n’existe encore pour contrer le VRS. Se laver les mains et celles des enfants et des bébés est donc la meilleure option pour l’instant, car ce virus est présent dans le mucus et la salive, c’est-à-dire sur les mains, dans la bouche et dans le nez.
Tendre la main à papa
Beaucoup de soutien est offert aux mères quant à l’éducation des enfants et l’organisation de la maisonnée, mais on pense peu aux pères. Pourtant, ces derniers pourraient y trouver de grands bénéfices, selon une recherche de l’Université de Chicago.
Le rôle du papa a bien changé au cours des dernières années, lisons-nous finalement sur EurekAlert. De 2000 à 2010 seulement, la proportion de pères dirigeant une famille monoparentale est passée de 5 % à 15 %. En 1970, ils représentaient seulement 1 % de ces familles.
Une étude controversée menée en Espagne fait un lien entre la sédentarité des enfants et la situation socioéconomique de leur famille. Publiée dans l’European Journal of Public Health, elle confirme que les jeunes défavorisés étaient moins enclins à être actifs.
L’étude en question a consisté en l’analyse des activités sédentaires que faisaient des jeunes, puis celles-ci ont été mises en corrélation avec le statut économique de leurs parents.
Une étude irlandaise a levé le voile sur des répercussions peu discutées des allergies alimentaires chez les enfants, lisons-nous sur Medical News Today. Il semble que les peurs des parents se transposent souvent chez l’enfant et peuvent avoir des conséquences importantes.
Tristement, il semble que près du cinquième des jeunes allergiques ne participe pas aux fêtes en raison de leur condition. Grand nombre de ces enfants sont finalement plus anxieux que les autres et se sentent différents.
Les futures mères prendront certainement le temps de s’installer comme il faut en allant se coucher. Tout porte à croire que la dernière nuit de sommeil avant d’accoucher est décisive.
Les chercheurs affirment malgré tout que ces résultats pourraient représenter plus sur une grande échelle, mais que d’autres études devront suivre avant de donner des avis publics. Les résultats complets de l’étude sont parus dans BMJ.
Comment apprend-on à compter?
Selon une récente étude parue dans Developmental Science, les enfants d’âge préscolaire arriveraient à compter uniquement s’il y a au moins trois objets devant eux. C’est qu’en bas de ce nombre, il n’est pas nécessaire de savoir combien il y en a.
Il a déjà été démontré que les enfants d’âge préscolaire qui maîtrisent bien ledit principe sont meilleurs en mathématiques. Il semble maintenant que les enfants étant exposés aux chiffres de 4 à 10 (ainsi que ceux de 1 à 3) sont plus enclins à comprendre rapidement le principe cardinal que les autres.
Les avis et les analyses scientifiques portant sur les jeux vidéo sont très souvent contradictoires. On apprend maintenant dans Proceedings of the National Academy of Sciences qu’ils pourraient aider les enfants à réussir à l’école.
Les enfants qui ont une bonne mémoire sont par ailleurs plus enclins à retenir les consignes du professeur et à mieux se concentrer sur ce qu’il faut faire en classe.
Après avoir suivi 6 860 enfants, on a conclu que l’hyperactivité et l’inattention étaient plus fréquentes chez les jeunes enfants qui ne dorment pas suffisamment. Ces résultats ont été présentés à la rencontre de 2011 de l’Associated Professional Sleep Societies LLC.
Cette corrélation nous indique malgré tout que les enfants qui ne dorment pas assez sont plus à risque de développer des troubles de comportement.