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La dépression n’a pas d’âge

Une étude controversée nous démontre que des enfants âgés d’à peine trois ans pourraient recevoir un diagnostic de trouble dépressif majeur.

Des chercheurs auraient en effet décelé certains modèles cérébraux chez des enfants dépressifs qui ressemblent beaucoup à ceux d’adultes atteints du même trouble.
 
Cette découverte est des plus surprenante, car on parle ici d’enfants âgés de seulement trois ans. La recherche menée par l’Université de Washington porte à croire, pourtant, que les enfants ont déjà les capacités cognitives et émotionnelles pour vivre une dépression.
 
Les chercheurs ajoutent qu’une dépression en bas âge laisse certaines marques au cerveau. Les enfants dépressifs semblent donc prédisposés à vivre une dépression une nouvelle fois, une fois qu’ils sont adultes.
 
Une analyse hâtive de ces marques cérébrales, soit dès l’âge de quatre ou cinq ans, permettrait une intervention plus rapide auprès des enfants atteints.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le Journal of Affective Disorders.

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D’autres risques liés au TDAH

Une récente étude du Massachusetts General Hospital parue dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry démontre un lien entre le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et les problèmes de consommation.

On a suivi des patients dès l’âge de 11 ans, ces derniers vivant tous avec le TDAH. On a remarqué que 10 ans plus tard, leur trouble était un indicateur important d’une future dépendance, à la cigarette, aux drogues ou à l’alcool.
 
En comparaison à ces 268 enfants ayant le TDAH, on a suivi un groupe témoin formé de 229 enfants. Tous les participants avaient sensiblement le même âge au début de la recherche, soit 10,9 ans en moyenne dans le premier groupe et 11,9 ans en moyenne dans le second.

Selon les chercheurs, les enfants atteints du TDAH étaient trois fois plus enclins à développer une dépendance. En ciblant certains facteurs, ils en sont tout de même arrivés à un risque plus élevé de 1,5 fois chez ceux qui avaient un trouble du déficit de l’attention.

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La présence de plomb dans l’eau et la santé des enfants

Nous apprenons par voie de communiqué que le Réseau canadien de l’eau (RCE) tiendra un symposium les 8 et 9 juin à Montréal intitulé Le plomb dans l’eau potable : impacts sur la santé, suivi et contrôle.

L’École Polytechnique de Montréal et la Chaire CRSNG en eau potable accueilleront cet événement portant sur le suivi et le contrôle du plomb dans l’eau potable et sur les effets de cette substance sur la santé des enfants.
 
Dans le cadre de ce symposium, on pourra connaître les derniers résultats obtenus par des experts internationaux sur le sujet. Parallèlement, une toute récente étude sur l’exposition au plomb chez les enfants de 1 à 15 ans au sein des familles de la région montréalaise sera présentée.
 
On se questionnera donc sur le danger possible de l’exposition au plomb, sur les normes actuelles de concentration du plomb dans l’eau et sur des solutions et stratégies possibles pour y répondre, entre autres.

Les rencontres se tiendront au pavillon principal de l’École Polytechnique de Montréal. Pour de plus amples renseignements, on peut consulter le http://www.cwn-rce.ca/news-and-events/lead-in-drinking-water-workshop/.

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L’intimidation peut vous suivre toute la vie

La violence familiale est plus présente que l’on pourrait le croire. Par exemple, on a déjà démontré par le passé qu’environ 25 % des femmes subiront de la violence de la part de leur conjoint et que près de 40 % des hommes ont été violents avec leur partenaire.

Une enquête récente parue dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine Today fait maintenant la lumière sur l’association entre l’intimidation durant l’enfance et cette violence.
 
Dans le cadre de ce sondage réalisé auprès de 1 491 hommes de 18 à 35 ans, des chercheurs de l’École de santé publique de Harvard ont remarqué que les hommes qui avaient fait de l’intimidation lorsqu’ils étaient jeunes avaient plus tendance à être violents dans leur couple.
 
Les données de cette enquête sont par ailleurs un peu inquiétantes. Elles confirment l’association entre la violence durant l’enfance et celle à l’âge adulte.

Parmi les participants, 40 % ont avoué avoir déjà (de rarement à souvent) intimidé d’autres enfants lorsqu’ils étaient à l’école et 38,2 % de ces derniers ont dit l’avoir fait souvent.

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Découverte pédiatrique majeure

On apprend sur Elle qu’on aurait trouvé une explication à la mort subite du nourrisson. Des chercheurs de la Faculté de médecine de Strasbourg, en France, viennent en plus de mettre en place un traitement qui pourrait prévenir ce syndrome.

La mort subite du nourrisson serait due à une activité trop importante du nerf vague, lequel sert à rendre les battements du cœur réguliers. Quand ce nerf ne fonctionne pas normalement, le battement cardiaque se met alors à diminuer, et ce, jusqu’à s’arrêter complètement.
 
Le traitement préventif en question consiste donc en une prise de sang qui pourrait dépister un dysfonctionnement du nerf vague.

Rappelons finalement que le syndrome de la mort subite du nourrisson touche en moyenne 1 bébé sur 2 000. Il survient habituellement durant la première année de vie d’un enfant.

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Le virus chez l’enfant : une seule solution

Quand la fin des classes arrive enfin, les parents prévoient toutes sortes d’activités familiales. Or, ce moment coïncide aussi avec plusieurs virus du printemps et du début de l’été, ce qui compromet souvent les sorties.

Si l’on associe l’influenza avec les mois de l’hiver, la saison chaude annonce quant à elle le retour d’autres virus, lesquels se reconnaissent par la fièvre, les douleurs musculaires, la toux et la congestion, entre autres.
 
On se surprendra d’apprendre, comme lu sur Canada.com, que ces virus durent habituellement de 7 à 14 jours. La fièvre survient en général le premier ou le deuxième jour.
 
Souvent, les parents croient que des doses de pénicilline viendront à bout des symptômes en 12 heures. Pourtant, il ne s’agit pas d’une infection.
 
Au contraire, un virus chez l’enfant ne peut pas être soigné, il ne peut qu’être modéré. On recommande aux parents de suivre les mêmes conseils qu’avant pour y remédier, soit de faire boire beaucoup de liquide à l’enfant et de contrôler la fièvre.

Bien sûr, l’enfant doit se reposer le plus possible. Les symptômes s’atténueront d’eux-mêmes au fil des jours.

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Le lait de vache causerait une maladie grave

On apprend sur La Parisienne que des chercheurs de l’Inserm pointent le lait de vache du doigt quant à une maladie grave chez l’enfant.

Il semble que l’un de ses antigènes alimentaires jouerait un rôle dans l’apparition d’une maladie rénale grave, la glomérulonéphrite extramembraneuse (GEM).
 
Touchant les reins de l’enfant de moins de cinq ans, cette maladie peut engendrer à long terme de graves problèmes de santé, comme l’insuffisance rénale. Cette affection mène souvent à la dialyse, voire à la greffe de rein.
 
Les chercheurs mentionnent toutefois un bémol : « Il est possible que d’autres antigènes de l’environnement puissent être en cause chez l’enfant comme chez l’adulte ».

Malgré tout, cette découverte est importante quant à la prévention de cette maladie. En effet, on pourrait envisager de contrer l’apparition de la GEM, et même de la traiter, par l’adoption d’un régime adapté.

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Les petits gâteaux à la rescousse

Une équipe de chercheurs vient de mettre le doigt sur une nouvelle manière de soigner les enfants allergiques au lait. Il semble qu’en mangeant des muffins contenant du lait – lequel est donc cuit –, les symptômes allergiques disparaîtraient plus vite.

Rappelons au passage qu’une allergie au lait est différente d’une intolérance au lactose. Alors que cette dernière se décrit comme l’incapacité à digérer les produits laitiers, la première est une réaction à la protéine de ceux-ci. Les symptômes en découlant vont de l’irritation cutanée au choc anaphylactique, lequel peut s’avérer mortel.
 
Ainsi, dans cette étude parue dans The Journal of Allergy and Clinical Immunology, on a suivi 88 enfants de 2 à 17 ans qui souffraient de ladite allergie. Ils ont mangé des muffins contenant du lait durant toute la période de recherche. On les a comparés à 60 autres jeunes allergiques, qui eux, n’en ont pas mangé.

Les enfants qui ont suivi la thérapie du muffin ont vu leur état s’améliorer beaucoup plus rapidement que les autres. On croit que ce serait dû à la cuisson, qui change la forme des protéines. Ainsi, le système immunitaire y réagirait moins.

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Comment lui faire manger ses légumes?

La méthode par excellence pour faire manger des légumes à nos enfants consisterait tout simplement à leur faire choisir. Ce geste simple aurait des répercussions très positives sur leur alimentation.

Des chercheurs de l’Université de Grenade ont en effet démontré que la consommation de légumes d’un enfant était influencée par le choix proposé d’aliments.
 
Un enfant mangerait 80 % plus légumes s’il peut choisir lesquels.
 
Précisément, selon les résultats obtenus auprès de 150 enfants, cela représente une moyenne de 40 g de plus par jour, du dîner au souper. La quantité de légumes ingérés montait donc à 150 g, ce qui est beaucoup.

D’autre part, les chercheurs ont remarqué que l’amertume du calcium contenu dans certains légumes pouvait faire en sorte que les enfants les aiment moins, donc qu’ils en consomment moins. Parmi ces légumes, on compte le brocoli, les épinards et les oignons.

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Conséquences de l’épilepsie infantile

On peut lire dans Epilepsia que les jeunes enfants vivant avec l’épilepsie accusent aussi un manque quant à leur cognition. Il semble que l’âge auquel survient la première crise d’épilepsie est également un bon indicateur du degré de cette déficience cognitive.

Dans le cadre de cette étude de l’Université de Tampere en Finlande, on a suivi 64 enfants âgés de 3 à 6 ans. Tous les participants souffraient d’épilepsie. Le but était bien de déterminer s’il y avait déficience et en quoi l’épilepsie y était en cause.
 
Il semble que les crises d’épilepsie survenant tôt dans la vie constituent un facteur prédominant de ladite déficience cognitive. Ici, les fonctions de la cognition ont été évaluées chez les jeunes participants selon une évaluation psychologique, des rapports des parents ainsi que des observations faites en garderie.

Les chercheurs de l’étude concluent que des programmes d’intervention suivis le plus tôt possible pourraient améliorer les capacités cognitives et psychologiques des jeunes enfants aux prises avec l’épilepsie.