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Les suites du divorce à l’école

Après que l’on ait suivi 3 500 enfants allant à l’école primaire, on a remarqué qu’un divorce avait un certain effet sur le développement émotionnel et le rendement scolaire de ceux-ci. Dans le cadre de cette étude de l’Université de Wisconsin-Madison, on a aussi rencontré la famille des participants.

Comme nous pouvons le lire dans l’American Sociology Review, une baisse des résultats en mathématiques et des difficultés interpersonnelles ont été remarquées durant la période de divorce. Les enfants concernés vivaient plus d’anxiété, de solitude, de faible estime d’eux-mêmes et de tristesse.
 
De plus, si la période précédant le divorce n’a pas eu d’effet sur les enfants, ces derniers reviennent à leurs résultats scolaires habituels durant la période postérieure à l’événement. Malgré tout, ils demeurent un peu derrière leurs compagnons ayant des parents non divorcés.

On offre donc une nuance quant aux présomptions courantes voulant que les enfants vivent des difficultés tout au long du processus de divorce de leurs parents, mais aussi par rapport à la résilience que nous leur reconnaissons.

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N’hésitez plus à lui faire des cadeaux!

Une corrélation entre le nombre de jouets que possède un enfant et la tendance à faire de l’activité physique vient d’être établie. L’étude ayant fait ce lien étonnant, menée par l’Université de Buffalo, a été présentée lors du congrès Exercise is Medicine.

L’explication en tiendrait au choix offert à l’enfant. Plus il aurait de possibilités, plus il serait porté à devenir actif physiquement. Cette tendance a particulièrement été remarquée chez les filles.
 
Les chercheurs, pour en venir à ces conclusions, ont suivi 36 enfants âgés de 8 à 12 ans. On a observé leurs comportements, relevé leurs battements cardiaques et pris en compte leurs activités.
 
Par la suite, on a comparé le taux d’activité physique des enfants avec le nombre de jouets dont ils pouvaient disposer, soit un jouet, trois jouets, puis cinq jouets. Lorsque les enfants pouvaient choisir entre 3 ou 5 jouets, leur temps de jeu augmentait de 95 %.

Offrir la variété aux enfants pourrait donc les pousser à être plus actifs. De plus, inclure parmi les choix un jouet actif aurait aussi un bon impact, en particulier chez les filles.

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On comprendrait mal l’obésité infantile

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de l’Illinois, l’obésité infantile dépend de multiples facteurs, lesquels sont variés et parfois difficiles à cibler. La nouvelle approche qu’ils proposent pour ce problème a été publiée dans Child Development Perspectives.

En général, lorsqu’un enfant souffre d’obésité, on suggère plus d’exercices physiques et on leur demande de manger moins. Pourtant, quand on regarde plutôt pourquoi ces enfants mangent trop et ne bougent pas suffisamment, on réalise que les raisons sont nombreuses.
 
Les chercheurs ont relevé entre autres le temps d’écoute de la télévision, les effets de l’allaitement et même le quartier dans lequel vit l’enfant. Bien sûr, on a aussi pris en considération les prédispositions génétiques.
 
Ce dernier facteur, qui semblait pourtant être devenu un mythe au cours des dernières années, a encore toute son importance. On estime que 30 à 40 % de la population ont des marqueurs génétiques les prédisposant à de plus grands risques d’obésité.

On espère donc mieux comprendre ce problème de santé en l’abordant selon les aspects « cellule, enfant, clan (ou famille), communauté, pays et culture ».

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Les chirurgies durant l’enfance entraînent des risques

Des chercheurs suédois viennent d’établir un lien des plus improbable. Il semble que si l’on se fait retirer les amygdales et l’appendice durant notre enfance, on est plus exposé à la crise cardiaque.

Précisément, le retrait des amygdales augmenterait ce risque de 44 % et celui de l’appendice, de 33 %. Le danger se trouverait d’autant plus grand si les deux interventions médicales ont été faites.
 
Cette augmentation des risques a été établie statistiquement et elle concerne les personnes qui ont subi ces types d’intervention avant leurs 20 ans. À l’inverse, passé cet âge, les risques mentionnés n’ont pu être reconnus.

Une explication possible de cette corrélation serait les effets à long terme que le retrait de ces organes lymphoïdes engendre sur le système immunitaire. Les résultats complets de cette recherche sont parus dans l’European Heart Journal.

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Les jeux vidéo encore sous la loupe

Les études portant sur les jeux vidéo en arrivent souvent à se contredire, les qualifiant à la fois de bons et mauvais pour la santé des enfants. Une toute nouvelle recherche, cette fois menée par l’Université d’Auckland, vante certains mérites de cette activité, lit-on sur TVNZ.

Selon les chercheurs, certains types de jeux vidéo peuvent être bénéfiques pour les enfants en surpoids. On fait ici référence à ceux comprenant un élément actif – un tapis de danse ou des capteurs de mouvement, par exemple.
 
Ils ont en effet remarqué un effet positif sur l’indice de masse corporelle des enfants qui avaient utilisé ce type de console. Au total, l’étude portait sur 300 enfants et elle s’est échelonnée sur 2 ans.
 
Bien que les effets remarqués ne soient pas si grands, les jeux vidéo interactifs pousseraient les enfants à demeurer actifs.

On devine déjà qu’ils pourraient tenir un rôle assez important dans certains programmes de remise en forme et dans le domaine de la santé.

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Doit-on laisser les enfants au sein des médias sociaux?

La grande popularité des médias sociaux gagne non seulement les adultes, mais aussi les enfants, comme nous le savons. Par exemple, même si l’âge minimal pour détenir un compte Facebook est de 13 ans, on y compte beaucoup d’enfants plus jeunes.

Le réseau les supprimerait dès que l’on reconnaît qu’un utilisateur n’a pas cet âge. Il semble que 20 000 comptes sont éliminés chaque jour. Les plus jeunes demeurent toutefois très présents sur cette plateforme.
 
On apprend maintenant dans Ouest-France que les enfants font face à une toute nouvelle forme de violence, celle sur Internet. Il semble que les cas sont en hausse et que les plaintes de parents et d’enseignants se font de plus en plus courantes.

D’autre part, on suggère l’écoute et le soutien aux enfants qui se prêtent à ces pratiques, car on réussirait mieux, de cette façon, à régler le problème. Finalement, il est primordial que le parent ne devienne pas complice et protège trop son enfant dans cette situation : le compte Facebook de ce dernier devra être fermé.

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La morale, une affaire d’âge

Notre réponse à des situations faisant appel à notre morale changerait au cours de la vie en raison de modifications dans nos circuits cérébraux.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de Chicago. Leurs résultats sont parus dans Cerebral Cortex.
 
L’expérience a porté sur 127 personnes âgées de 4 à 36 ans. Les outils d’évaluation consistaient en des imageries du cerveau et des mesures optiques ainsi que comportementales.
 
On a remarqué que les réactions à différentes situations correspondaient aux stades de développement du cerveau, c’est-à-dire au fur et à mesure qu’il pouvait faire des jugements de raison.
 
La réponse émotionnelle d’un enfant serait donc plus forte que celle d’un adulte, parce qu’elle précède le jugement.

Adulte comme enfant est donc capable de distinguer un dommage accidentel d’un autre qui serait intentionnel. Toutefois, un enfant aurait plus tendance à penser que quelqu’un devrait subir une punition dans l’un ou l’autre cas, si un objet est endommagé.

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Traitement d’une maladie infantile grave

Selon le New England Journal of Medicine, des scientifiques de Heidelberg, Paris et Montréal ont présenté des résultats probants d’un traitement du syndrome hémolytique et urémique (SHU).

Rappelons que le SHU est une maladie qui touche en grande partie les enfants âgés de moins de trois ans. Pouvant devenir grave, elle peut être diagnostiquée à partir de tests sanguins.
 
Dans le cas présent, on aurait réussi à soigner trois jeunes enfants qui souffraient d’une forme grave de ce syndrome après une infection due à la bactérie E. coli. Le traitement aux anticorps s’est avéré efficace.
 
La transfusion d’eculizumab (anticorps), une ou deux fois par jour pendant une semaine, a réussi à soigner les enfants. On a même remarqué une amélioration de leur état général 24 heures après le début du traitement. Six mois plus tard, les enfants n’avaient aucune séquelle.

Les chercheurs espèrent beaucoup de cette découverte, qui se veut des plus prometteuse pour les autres enfants atteints.

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Un compagnon pour l’enfant autiste

On apprend sur BBC que le meilleur ami de l’homme pourrait jouer un grand rôle dans le développement des enfants aux prises avec l’autisme. Selon une expérimentation de l’University of Lincoln, les deux compagnons pourraient s’entraider.

En fait, le chien aiderait l’enfant autiste à mieux s’alimenter, dormir et maîtriser ses comportements colériques. De plus, la présence du chien ferait en sorte que les parents vivraient moins de stress.
 
Chez certains enfants, une amélioration du langage et une meilleure hygiène corporelle ont même été accomplies grâce au soutien offert par l’animal de compagnie.
 
C’est ce que l’on a pu constater après avoir suivi 20 familles ayant un chien et 20 familles n’en ayant pas. On a remarqué que le chien intégrait une routine dans la vie de l’enfant, mais de manière non invasive.

Les effets de cette relation sont nombreux. Afin que les familles puissent les découvrir et les appliquer dans leur quotidien, on leur a proposé des ateliers et des cours de trois jours sur le sujet.

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Le sommeil encore en cause

On a suivi des enfants d’âge scolaire qui faisaient de l’intimidation à l’école ou qui avaient des problèmes de discipline. Ces derniers avaient deux fois plus souvent des problèmes respiratoires durant le sommeil et ils étaient plus enclins à dormir durant le jour.

C’est ce qu’ont remarqué des chercheurs de l’École de médecine de l’Université du Michigan, dont les résultats sont parus dans Sleep Medicine.
 
Ils soutiennent donc que si l’on parle beaucoup de l’alimentation saine et de l’exercice comme façons de rester en santé, on parle trop peu de l’importance du sommeil comme élément d’un mode de vie sain.
 
Quant au lien entre l’agressivité et le manque de sommeil, on pense que la cause pourrait en être le cortex préfrontal. On avait déjà souligné un lien entre des défaillances dans cette partie du cerveau et les comportements agressifs, entre autres.
 
Or, le cortex préfrontal est aussi une partie cérébrale très sensible à la privation de sommeil. Le problème pourrait donc être résolu, et ce, en bonne partie si les enfants dorment suffisamment.

Pour un enfant d’âge scolaire, le nombre d’heures de sommeil par nuit devrait être de l’ordre de 10 à 11 heures. Quant à ceux d’âge préscolaire, on parle plutôt de 11 à 13 heures de sommeil par nuit.