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Les cafards en lien avec l’asthme

On peut lire dans le Journal of Clinical Immunology que le milieu de vie et, surtout, le nombre et le type d’allergènes s’y trouvant auraient une influence sur le développement de l’asthme.

En fait, des chercheurs de l’École de santé publique Mailman de l’Université Columbia ont voulu comprendre pourquoi le taux d’enfants asthmatiques variait de 3 à 19 % selon les quartiers de New York.
 
Ils ont donc évalué 239 enfants de 7 à 8 ans, ou plutôt leur exposition à des allergènes, par l’analyse d’échantillons de saleté dans leur lit, notamment.
 
Il semble, après comparaison, que les cafards, les souris, les chats, la saleté causée par les mites et d’autres allergènes seraient en lien avec la prévalence de l’asthme.
 
Précisément, les quartiers où l’on a relevé le plus d’allergènes de cafards, de souris et de chats étaient aussi ceux où l’asthme était le plus présent.
 
De plus, les enfants de ces quartiers étaient plus enclins à avoir une sensibilité aux allergènes de cafards.

Finalement, les chercheurs ont établi un lien entre la sensibilité aux cafards et un risque accru d’asthme chez les enfants.

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Un programme éducatif qui fait aimer les légumes

L’Université du Michigan a mené un programme pilote durant quatre auprès d’élèves de la sixième année provenant de cinq écoles du même État. Les résultats en sont si probants que l’on songe maintenant à étendre l’expérimentation à 14 écoles.

Les buts de ce programme étaient de manger plus de fruits et légumes et moins d’aliments gras, de faire de meilleurs choix de boissons, de faire au moins 150 minutes d’exercice par semaine et de passer moins de temps devant la télévision et l’ordinateur.
 
Tout un programme! Les effets bénéfiques ont pourtant été remarquables. Le taux de cholestérol des élèves avait beaucoup diminué après quatre ans, de même que le temps passé devant la télé ou l’ordinateur.
 
Après des améliorations et des baisses, le temps passé à faire de l’exercice s’est finalement stabilisé au bout de quatre ans, pour finalement être positif. Un phénomène semblable s’est produit quant à la consommation de fruits et légumes.

Il semble donc qu’un programme d’encadrement est tout désigné pour guider les enfants afin de préférer un mode de vie sain et une bonne alimentation.

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Médicaments pour le TDAH : aucun risque cardiovasculaire

Il semble qu’il n’y a aucun risque d’accidents cardiovasculaires pour les enfants comme pour les adolescents qui prennent des médicaments pour leur trouble déficitaire de l’attention (TDAH).

Selon les résultats d’une équipe de l’Université de la Pennsylvanie à Philadelphie, les enfants qui suivent ce genre de traitement n’ont pas plus de risques de souffrir d’arythmie ventriculaire ou de mort subite.

Ces données sont le fruit de comparaisons entre des enfants qui prenaient lesdits médicaments et d’autres qui n’en ingéraient pas.
 
Rappelons-nous qu’en 2006, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis avait demandé que les étiquettes de ces produits soient changées afin que l’on avise le public de risques potentiels. Certains cas de mort subite chez des enfants et des adolescents avaient sonné l’alarme quant à des risques cardiovasculaires.
 
Déjà, en début d’année, la FDA avait annoncé qu’à la suite de résultats préliminaires, des avis ne s’avéraient plus nécessaires.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Pediatrics.

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Prévenir l’otite par l’ostéopathie : avancée médicale

Chantal Morin, ergothérapeute, ostéopathe et chercheuse de l’Université de Sherbrooke, a présenté dernièrement les résultats de sa recherche sur la prévention de l’otite moyenne aiguë (OMA) par l’ostéopathie, comme nous l’apprend un communiqué. 

C’est l’une des rares fois où le milieu médical a appuyé une recherche incluant des méthodes ostéopathiques. Il s’agirait ici de prévenir les otites chez les enfants de façon complémentaire.
 
Nous savions déjà le rôle que jouait la trompe d’Eustache, dont la partie osseuse est située dans l’os temporal, dans la prévalence des otites. Puisque les os du crâne ne sont pas encore fusionnés en bas âge, l’os temporal est plus vulnérable aux perturbations.
 
Madame Morin a d’ailleurs relevé que chez 65 bébés âgés de 6 à 18 mois, 35 % avaient une restriction de l’os temporal.
 
L’ostéopathie permettrait de dépister les enfants à risque et de repositionner l’os temporal grâce à des mobilisations douces. Ainsi, la trompe d’Eustache pourrait mieux évacuer les sécrétions.
 
Une telle percée réduirait le recours aux antibiotiques et à la pose de tubes chez les enfants.

L’otite moyenne aiguë est très répandue chez les tout-petits. Elle est en expansion depuis les années 70. Aussi, depuis 1995, on a remarqué une augmentation marquée, à cause de la plus forte fréquentation des garderies notamment.

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Traitement possible d’une anémie chez l’enfant

Un médicament employé chez les adultes pour traiter l’anémie à cellules falciformes pourrait aussi l’être chez les plus jeunes.

Mentionnons que ce type d’anémie, aussi appelée drépanocytose ou hémoglobinose S, est héréditaire. Elle altère le transport de l’oxygène dans le sang en s’attaquant à l’hémoglobine.
 
Il semble pourtant que l’hydroxyurea pourrait améliorer considérablement la vie des enfants atteints de cette maladie. Des essais cliniques ont démontré que ce médicament diminuait la douleur chronique et les symptômes semblables à la pneumonie chez les enfants.

Des chercheurs du St. Jude Children’s Research Hospital ont fait leurs tests auprès de 193 enfants et bébés. Les résultats de leur recherche ont été publiés dans le journal médical britannique The Lancet.

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Les liens forts entre enfants et grands-parents

Des chercheurs de l’Université Edith Cowan en Australie se sont penchés sur le lien précieux existant entre un enfant et ses grands-parents. On remarque en effet dans nos sociétés la place importante que ces derniers occupent dans la vie de l’enfant, et ce, malgré les différences générationnelles.

On peut donc lire dans Current Directions in Psychological Science que l’évaluation a porté sur différents facteurs, notamment psychologiques, sociologiques et biologiques.
 
Ce qui retient le plus notre attention concerne les causes anthropologiques de cette relation. Il semble en fait que dans les sociétés traditionnelles, l’implication des grands-parents a pu augmenter de manière substantielle les chances de survie durant la petite enfance et l’enfance.
 
Ce comportement humain est partagé par seulement une ou deux autres espèces, dont certaines sortes de baleines. Il semble évident pour les chercheurs que le grand rôle de soutien des grands-parents demeurera au sein des sociétés futures.

On dirigera maintenant les recherches afin de trouver ce qui fait la particularité des grands-parents quant au développement des enfants. Il peut s’agir tout simplement de faire en sorte que l’enfant sait qu’il aura toujours près de lui quelqu’un de confiance sur qui compter.

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Crise cardiaque à neuf ans

Il semble que les enfants peuvent souffrir d’une crise cardiaque à partir de l’âge de neuf ans. C’est ce que nous apprennent les résultats d’une étude suédoise menée par l’Hôpital universitaire Skane.

Après avoir suivi 123 garçons et 100 filles âgés de 9 à 10 ans, les chercheurs ont statué que les enfants peuvent être à risque dès cet âge, et ce, même s’ils ne souffrent pas d’obésité. Leurs résultats sont parus dans l’Acta Paediatrica Journal.
 
Il semble en fait que les enfants qui font très peu ou pas d’activité physique et qui passent plutôt leurs journées devant le téléviseur courent le risque d’une crise cardiaque dès cet âge.
 
C’est qu’en manquant d’exercice, la consommation d’oxygène requise par le corps n’est pas atteinte, ce qui a diverses conséquences sur les fonctions des organes, dont le rythme cardiaque.

Afin de tirer ces conclusions, les chercheurs ont mesuré l’indice de masse corporelle des participants, en plus d’avoir évalué leur rythme cardiaque par électrocardiogramme. L’activité physique des enfants a été relevée par accéléromètre. On leur a aussi fait subir des tests sanguins.

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La césarienne rendrait obèse?

Une étude de l’Université fédérale du Rio Grande do Sul a démontré que si une femme doit avoir recours à la césarienne lors de son accouchement, son enfant se trouve plus exposé à des risques futurs d’obésité.

Cette recherche, parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition, a comparé les risques d’obésité chez des enfants nés par césarienne à d’autres qui étaient nés par voie naturelle, suivant 2 000 enfants nés de mères âgées de 23 ans.
 
Pour ceux qui étaient nés par césarienne, 58 % couraient le risque de devenir obèses. Il semble, à l’inverse, qu’une mère mettant au monde un bébé par césarienne avait 15 % plus de risques d’avoir un enfant obèse.
 
La raison en serait bactérienne. En effet, en naissant par voie vaginale, les enfants se trouvent exposés à une bactérie qui serait bénéfique pour la santé, notamment en ce qui concerne le développement de l’obésité.

Les chercheurs concluent toutefois qu’il ne faut pas sauter aux conclusions, car ils rappellent que de toute façon, l’allaitement exclusif jusqu’à six mois protègerait l’enfant de l’obésité et de certaines maladies. La mère pourrait donc créer un effet inverse.

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Futurs problèmes cardiaques des enfants inactifs

Si l’on a appris cette semaine que près du tiers des enfants ne bougent pas assez, on prévoit maintenant les futurs problèmes de santé qu’ils connaîtront dans leur vie future.

Ainsi, une récente étude parue dans l’Acta Paediatrica annonce encore les graves problèmes que connaîtront nos sociétés futures.
 
Les enjeux sont importants, car il vient d’être démontré que les enfants inactifs, même s’ils sont en bonne santé, sont fortement exposés à de futurs problèmes cardiaques.
 
Parmi 233 enfants suédois âgés de 8 à 11 ans, on a remarqué que ceux qui ne faisaient pas d’activité physique avaient un taux de risque plus élevé que les autres d’avoir des problèmes de circulation ou une maladie du cœur.
 
Les bienfaits d’être physiquement actif ont déjà été prouvés plusieurs fois. Il semble aussi que cela protégerait les enfants de développer diverses maladies dans leur vie future, en plus d’améliorer leurs performances scolaires, leur santé mentale et leur état de santé en général.

Cette étude appuie donc une nouvelle fois le précepte recommandé d’inclure 60 minutes quotidiennes d’activité physique dans la vie des enfants.

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Plus de soutien pour les futurs papas

Un chercheur de l’Université du Missouri a relevé l’importance du soutien prénatal du père, comme présenté sur le site News Bureau de cette même université.

ManSoo Yu, professeur associé du MU’s Public Health Program, recommande que l’on s’attarde tout autant au papa qu’à la maman en ce qui concerne la venue d’un enfant.
Parmi les services offerts, on devrait retrouver des consultations visant à réduire le stress des deux parents et à promouvoir les aspects positifs d’une grossesse. C’est que la santé du père a beaucoup d’influence sur celle de la mère et du bébé.
 
On connaît déjà beaucoup de choses sur les facteurs psychologiques et sociaux influençant l’état de la femme enceinte, mais encore trop peu sur celui du père. Ainsi, on sait que la détresse mentale de la future mère, laquelle est engendrée par l’anxiété, le manque de soutien social et la faible estime de soi, est associée à une mauvaise santé de l’enfant.
 
Mieux soutenir le père aurait entre autres pour effet que celui-ci encourage mieux sa conjointe et qu’il prenne un rôle proactif dans la grossesse, ce qui sera bénéfique pour la maman et le bébé.

Le professeur ManSoo Yu a suivi 132 couples attendant un enfant avant d’en arriver à ce constat.