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Impacts métaboliques de la nutrition en bas âge

Des chercheurs soutiennent que la nutrition d’un très jeune bébé pourrait mener à un effet de programmation métabolique. Cela revient à dire que ce que mange un poupon peut avoir des répercussions à long terme sur sa santé, comme nous pouvons le lire sur Medical News Today.

La programmation métabolique consiste en diverses expériences nutritionnelles, à certains stades cruciaux en début de vie, qui influenceront le métabolisme d’une personne.
 
Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont suivi 234 enfants durant 3 ans. Il semble que l’allaitement exclusif durant les premières semaines suivant la naissance implique un schéma métabolique différent que celui apporté par une alimentation à base de lait maternisé.
 
On croit jusqu’ici que les protéines contenues dans le lait maternisé auraient tout à voir avec cette différence. Durant les deux premières semaines de vie, les bébés allaités avaient donc un taux d’insuline plus bas que les autres, mais cette différence n’était plus remarquable au bout de neuf mois.
 
Même chose pour les schémas de croissance. Ils différaient durant la première année, mais une fois l’âge de trois atteint, on ne remarquait plus de distinctions quant au poids, à la grandeur et à la composition corporelle. Toutefois, à cet âge, les enfants nourris au biberon présentaient une pression sanguine plus élevée, entre autres.

Finalement, les chercheurs ont pu statuer que le lait maternisé impliquait certaines différences hormonales par rapport au lait maternel. D’autres recherches devront suivre afin de mieux comprendre de possibles impacts sur la santé.

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Les enfants sont plus grands après le sommeil

Des scientifiques ont finalement prouvé ce que nos grands-mères nous ont toujours répété : les enfants sont plus grands après avoir dormi. C’est la première fois qu’un lien entre la croissance quotidienne et le sommeil est établi.

On peut aussi lire dans Sleep que le sommeil irrégulier fait partie du développement normal de l’enfant. Les bébés ne sont donc pas difficiles, ils suivent simplement leur croissance normale.
 
Les chercheurs ont de plus démontré que les poussées de croissance sont liées à l’augmentation du nombre d’heures de sommeil, aux plus nombreux combats contre le sommeil ainsi qu’au début du sommeil au réveil.

Une plus longue période de sommeil est liée à de plus grandes quantités de gras et un poids plus élevé, ce qui revient à une augmentation de la taille. Autrement dit, cette hausse du poids et du gras reliés au sommeil dénote une progression métabolique, qui est la croissance.

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Le traitement de l’épilepsie influencé par le revenu?

Le Centre médical de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati a relevé que 58 % des enfants n’ont pas suivi leur traitement contre l’épilepsie durant les 6 premiers mois qui ont suivi le diagnostic. Ces données touchent 124 enfants âgés de 2 à 12 ans.

Il semble que la prise non régulière de leurs médicaments serait due à la situation socio-économique de la famille. Un triste lien a donc été fait entre la pauvreté et le manque d’accès aux médicaments.
 
Ce manque peut compromettre les résultats d’un traitement, en plus d’influencer l’interprétation médicale quant à la réponse aux médicaments, puisqu’ils ne sont pas, dans ce cas, pris sur une base régulière comme il se devrait.

Les résultats complets de cette recherche s’étant étendue sur six mois sont parus dernièrement dans le Journal of the American Medical Association.

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Les stéroïdes pour traiter l’eczéma des enfants

Jusqu’ici, on se méfiait des crèmes à base de stéroïdes pour soulager l’eczéma chez les enfants. C’est que les corticostéroïdes topiques qu’elles contiennent ont été reconnus pour causer un amincissement de la peau.

Or, une nouvelle étude menée auprès de 70 enfants vient de prouver qu’elles ne comportent finalement aucun risque. Une application régulière de ce type de crème n’a pas causé l’amincissement attendu de la peau chez les jeunes participants.
 
D’autre part, comme nous pouvons le lire sur La Presse, le National Health Service de l’Angleterre suggère quelques conseils à suivre, en plus d’un traitement. Par exemple, il faut éviter les savons parfumés et les bains moussants afin de réduire l’apparition des symptômes.
 
De plus, la routine du dodo semble jouer un rôle important dans la réduction de l’eczéma. Puisque la peau de votre enfant peut se réchauffer et l’irriter durant la nuit, il est important d’instaurer une routine adéquate lorsqu’il va au lit, ce qui l’aidera à trouver le sommeil.

Finalement, si 10 % des tout-petits souffrent d’eczéma, 75 % d’entre eux verront leurs symptômes diminuer, voire disparaître, avant ou pendant leur adolescence.

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Impacts de la famille sur les enfants

Il semble, selon une étude parue dans le Journal of Epidemiology and Community Health, qu’une pauvreté constante pourrait avoir un impact sur les habiletés cognitives d’un enfant.

C’est la conclusion épineuse à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Institut de l’éducation de l’Université de Londres après avoir analysé les résultats d’un sondage effectué auprès de 18 553 familles au départ. Les 18 819 enfants sur lesquels portait ce sondage étaient nés entre septembre 2000 et janvier 2002.
 
Les questions portaient directement sur les habiletés cognitives des enfants une fois qu’ils ont eu cinq ans, en 2006. On a par ailleurs pu relever des données signifiantes quant à la relation des enfants avec leur mère.
 
Donc, la pauvreté pourrait avoir des répercussions sur la cognition. L’instabilité familiale ne semble pas avoir d’impact en particulier, après que l’on ait tenu compte de la pauvreté, de l’éducation parentale, de l’âge de la mère et des caractéristiques propres à chaque enfant.
 
Ainsi, il semble que selon cette recherche, les enfants qui grandissaient au sein d’une famille de deux parents avaient présenté de meilleures capacités cognitives que ceux qui vivaient avec un seul parent ou qui avaient vécu des changements dans leur structure familiale.

Les chercheurs ont conclu que vivre dans la pauvreté avait un impact marqué sur la cognition d’un enfant de cinq ans, plus que la vie familiale en général.

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Le lait sans gras ne fait pas maigrir les enfants

Une étude australienne parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition nous apprend que boire du lait contenant moins de gras ne serait pas si bénéfique.

Après que l’on ait suivi 145 enfants âgés de 4 à 13 ans pendant 6 mois, on a remarqué que ni le poids ni l’indice de masse corporelle n’avaient été influencés si des produits laitiers réduits en gras saturés avaient été préférés à d’autres.
 
En fait, les enfants avaient plutôt tendance à compenser par une plus grande consommation de calories provenant d’autres sources alimentaires.
 
Le groupe de participants ayant eu à préférer des produits laitiers allégés aura tout de même moins ingéré de gras au cours de l’étude. Ainsi, ce groupe n’aura trouvé que 13,3 % de ses calories totales en provenance des gras saturés, contre 16,6 % pour le groupe témoin.

Toutefois, même si les taux de cholestérol du groupe à l’étude avaient aussi baissé, le tour de taille, l’indice de masse corporelle et le poids des enfants n’ont pas accusé de différence.

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Transmission mère-enfant : nouvelles données

De nouvelles données ont été présentées dans Hepatology quant à la transmission de l’hépatite C et du VIH. Un gène influencerait le combat de la transmission à l’enfant, lequel se nomme le IL28B.

En effet, le rejet spontané de l’hépatite C par le bébé serait dû à ce gène IL28B. On a par ailleurs constaté que les facteurs de risque d’une possible transmission auraient tout à voir avec la coexistence de l’hépatite C et du VIH.
 
Des recherches précédentes avaient tenté d’établir des liens entre la transmission de l’hépatite et la façon de nourrir l’enfant (allaitement ou non) ainsi que la méthode d’accouchement (vaginale ou par césarienne), par exemple. Les résultats avaient toutefois été variés, voire contradictoires.

Toutes les données possibles doivent être prises en compte quant à l’épidémie d’hépatite C et du sida. En ce moment, 170 millions de personnes sont infectées de l’hépatite C dans le monde. De 10 à 15 % des cas se soldent par une cirrhose ou un cancer du foie.

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Déceler l’autisme très tôt : nouvelles méthodes

Des chercheurs de l’École de médecine de San Diego, à l’Université de la Californie, ont élaboré une nouvelle stratégie pour déceler l’autisme en bas âge.

La détection de ce syndrome et d’un retard de langage ou du développement aura un impact important sur la vie des bébés atteints. Nous savons qu’une thérapie entamée très tôt peut avoir d’importantes répercussions sur le développement du cerveau de ces enfants.
 
Grâce à ce programme de détection systématique, on pourra déceler l’autisme avant même que les enfants aient un an, ce qui augmentera l’efficacité des traitements et de la thérapie.
 
Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont étudié le cas de 10 479 bébés de 1 an vivant dans la région de San Diego. Les parents des enfants devaient répondre à un questionnaire portant sur le contact visuel, les sons, les mots, les gestes et la reconnaissance des objets, entre autres.
 
Par la suite, tout enfant ayant échoué à cette première évaluation était suivi tous les six mois, et ce, jusqu’à l’âge de trois ans. Il a par ailleurs été remarqué que les parents devenaient plus réceptifs quant aux différents signes de développement de leur enfant.

Les résultats complets de cette recherche sont parus récemment dans le Journal of Pediatrics.

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Prévenir la violence par l’éveil des enfants

On peut lire dans Pediatrics qu’un programme éducationnel entamé dans les années 80 a fait ses preuves quant à la prévention de la violence.

En effet, une série d’études ayant porté sur ledit programme ont démontré que l’éveil chez le bébé joue un rôle prédominant quant à son comportement futur.
 
Ainsi, un jeune enfant que l’on pousse à interagir et à jouer avec sa mère deviendrait un adulte ayant moins recours à la violence et ayant une meilleure éducation. Il aurait même un quotient intellectuel plus élevé.
 
La recherche en question, menée par l’Université des Indes occidentales en Jamaïque il y a une vingtaine d’années, avait porté sur 129 bébés jamaïcains. D’une durée de deux ans, elle avait constitué en la comparaison de trois groupes.
 
Les enfants du premier groupe avaient suivi le programme de stimulation, alors que ceux du deuxième groupe avaient simplement reçu du lait maternisé. Un troisième groupe comprenait des enfants qui avait à la fois suivi le programme et pris du lait.

Finalement, les participants ont subi une évaluation lorsqu’ils ont eu 22 ans. Ceux qui avaient reçu une stimulation étaient 65 % moins enclins à avoir recours à la violence.

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Déceler le diabète infantile par les protéines

Des chercheurs de la Georgia Health Sciences University effectuent des tests sur des souris qui pourraient en dire long sur la détection du diabète chez les enfants, lisons-nous sur Medical News Today.

En comprenant comment le déficit en protéines peut atteindre les fonctions immunes et détruire les cellules d’insuline chez ces souris diabétiques, on pourrait reporter ces observations chez les humains.
 
C’est que la faible quantité dans le sang de protéines responsables de la réduction inflammatoire pourrait être un fort indicateur du diabète de type 1. De plus, cette détection pourrait éviter à certains enfants d’en souffrir.

Les chercheurs font aussi des analyses sanguines d’enfants prédisposés par leurs gènes à développer ce type de diabète. L’hypothèse en question est donc vérifiée auprès de 2 500 enfants.