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Un médicament prometteur contre l’asthme

Le médicament Omalizumab, déjà approuvé pour soigner les allergies d’enfants de 12 ans et plus, pourrait maintenant l’être pour des enfants beaucoup plus jeunes, soit ceux de 6 ans et plus.

C’est que l’on apprend dans le New England Journal of Medicine que de nouveaux tests ont démontré des effets très larges. En effet, il semble que si ce médicament est d’abord employé pour soigner l’asthme, il aurait aussi une influence sur le développement des maladies saisonnières.
 
C’est une excellente nouvelle, selon les experts, pour les enfants vivant en milieu défavorisé, car un seul médicament pourrait en remplacer plusieurs et la propagation des maladies serait ainsi plus facile à gérer.
 
Pour arriver à ces résultats, des chercheurs américains ont suivi 419 patients, âgés de 6 à 20 ans, qui souffraient tous d’asthme en lien avec des allergies.
 
L’Omalizumab a réduit de manière significative le nombre de patients ayant eu des maladies connexes, faisant passer la proportion de 48,8 % à 30,3 %.

Les effets de ce médicament sur les maladies survenant à l’automne et au printemps viennent renchérir l’hypothèse d’une interaction entre les allergies et les infections virales dans les complications de l’asthme.

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Dangers des mises en échec pour les jeunes hockeyeurs

On se questionne de plus en plus, et avec raison, sur la violence au hockey et sur la tolérance des mises en échec. Une recherche a été menée sur le sujet par le Centre de recherche de la prévention des blessures, à l’Hôpital St. Michael de Toronto.

Cette équipe a ainsi pu démontrer que les jeunes hockeyeurs de 9 à 10 ans sont 10 fois plus exposés à des dommages cérébraux depuis que Hockey Canada a permis les mises en échec dans le hockey mineur à la saison 1998-1999.

L’étude parue dans Open Medicine a porté sur 8 552 garçons âgés de 6 à 17 ans ayant été admis aux urgences à cause d’une blessure reliée au hockey. On a comparé les entrées enregistrées avant et après la nouvelle règle de Hockey Canada.
 
Plus de la moitié des blessures étaient dues aux mises en échec. En plus des dommages cérébraux, les risques de blessures à la tête et au cou ont, eux aussi, nettement augmenté.

Il faudra donc se questionner sur l’apport des mises en échec dans le hockey mineur, de même que dans le hockey en général.

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Dépression : l’influence de la rémission de maman

On apprend dans The American Journal of Psychiatry que durant l’année suivant le traitement pour une dépression majeure de leur mère, les enfants voient eux-mêmes leurs symptômes d’un problème psychiatrique s’estomper.

Les risques sont en effet plus élevés, pour un enfant dont l’un des parents est gravement dépressif, de vivre un désordre psychiatrique. Cette amélioration conjointe est donc des plus encourageante.
 
Il s’agit là des résultats d’une étude menée par l’Institut national de santé mentale (États-Unis) ayant porté sur 80 mères.
 
On a ainsi remarqué que si une rémission rapide avait des effets sur la mère et son enfant, dans le cas d’une rémission plus tardive, les symptômes de l’enfant disparaissent aussi, mais il a encore de la difficulté à fonctionner, à la maison et à l’école.

Finalement, lorsque la mère est en dépression pendant plus de deux ans, et ce, sans réduction de ses symptômes, l’enfant a des risques accrus d’en avoir aussi, comme des problèmes de comportement, par exemple.

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Des alcooliques de plus en plus jeunes

Bien que la prévention sur l’excès d’alcool soit très présente, notamment dans les médias, il semble que cela n’empêche pas les jeunes d’en consommer, et ce, à un âge de plus en plus jeune.

Nous pouvons en effet nous questionner sur l’alcoolisme dans nos sociétés après avoir pris connaissance de récentes données recueillies par la Santé publique britannique.
 
Selon les derniers chiffres, 13 enfants âgés de moins de 13 ans ont reçu des soins pour alcoolisme, de 2009 à 2010, au Royaume-Uni.
 
De plus, pour cette même période, 70 adolescents de 13 à 16 ans ont eux aussi reçu le même type de soins, tandis que 106 ont été déclarés alcooliques.
 
Mentionnons au passage qu’à la suite d’une enquête datant de 2009, les jeunes Britanniques ont été reconnus comme les plus grands consommateurs d’alcool de l’Union européenne.

Malgré tout, ces récentes statistiques nous font voir que l’alcool est encore aujourd’hui très accessible aux moins de 18 ans et que les problèmes de santé y étant reliés semblent de plus en plus importants.

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Moins du tiers des enfants se réveillent lors d’un feu

La plus vaste étude jusqu’ici à avoir porté sur la détection d’un feu domestique nous apprend que seulement un enfant sur trois se réveillera au son du détecteur.

En effet, la recherche publiée dans le journal Fire and Materials a porté sur un échantillon de 123 enfants issus de 79 familles. Les participants étaient âgés de 5 à 15 ans, pour un âge moyen de 8,82 ans, alors que 70 % étaient âgés de 5 à 10 ans.
 
Le groupe a été divisé en deux, car la mélatonine chute durant la puberté. Cette hormone est reconnue pour inciter au sommeil
 
Le détecteur de fumée de la maison devait être enclenché pendant 30 secondes, après que les enfants aient été endormis depuis 1 à 3 heures. Les résultats ont été alarmants : 78 % des participants ont continué à dormir malgré le son du détecteur.

Ces résultats ne sont en rien rassurants, car nous savons maintenant que plus de la moitié des enfants continueront à dormir si un incendie se déclenche dans leur maison en pleine nuit.

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Les antioxydants préviennent l’obésité dès la grossesse

Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie auraient découvert une façon de prévenir l’obésité dès la grossesse.

En effet, une expérience ayant porté sur des animaux (des rats) a démontré que les antioxydants agissaient comme de réels facteurs préventifs de l’obésité avant la naissance de l’enfant.

Nous savons déjà qu’un régime alimentaire riche en gras et en hydrates de carbone prédispose le bébé à l’obésité et au diabète.
 
Or, faire ingérer des antioxydants aux rats durant la grossesse a entièrement prévenu le développement de l’obésité et l’intolérance au glucose.
 
On suggère donc qu’un régime alimentaire gras durant la grossesse augmente le stress oxydant (un excès de radicaux libres incontrôlables), ce qui mènerait aux problèmes de santé mentionnés.
 
Précisément, cette trop grande quantité de molécules réduirait la capacité du corps à réguler les dommages biologiques des cellules.

Ainsi, selon cette étude parue dans Diabetes, on pourrait prédisposer l’enfant à naître avec un certain état de santé en modifiant l’alimentation de la future maman.

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Conséquences de l’anxiété durant la grossesse

Une relation amoureuse malsaine durant la grossesse peut engendrer de tristes répercussions sur la santé du bébé à venir. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs norvégiens.

Les résultats de leur étude, parue dans BMC Public Health, démontrent que la relation de la future maman et son conjoint est à la base de plusieurs problèmes.

L’anxiété et la dépression durant la grossesse peuvent mener, dans de nombreux cas, à une naissance prématurée, un faible poids de naissance, voire une santé déficiente une fois que l’enfant a atteint l’âge scolaire.
 
Les chercheurs de la présente étude sont arrivés à ces résultats après avoir suivi 50 000 femmes enceintes. Ils ont questionné les participantes quant à leurs relations avec leur famille et leur conjoint, de même que leur travail.
 
Ils ont ensuite comparé ces données avec les dépendances à l’alcool, au tabac ainsi qu’aux problèmes de santé mentale vécus par ces femmes. Il en est ressorti que la détresse émotionnelle vécue durant la grossesse était le plus souvent liée à la relation qu’une femme vivait avec son conjoint.

D’autre part, une femme enceinte qui vivait une relation harmonieuse vivait mieux les difficultés provenant de son travail ou du manque d’argent, par exemple.

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Raisons d’une hospitalisation en cas de brûlure

Il semble que la venue à l’hôpital pour la brûlure d’un enfant soit conséquente à la prévention, dans la grande partie des cas. C’est la conclusion à laquelle en sont venus des chercheurs australiens.

Leur recherche, dont les résultats sont parus dans Pediatrics, a porté sur les données de 1983 à 2008 quant aux entrées à l’hôpital d’enfants de 5 ans et moins ayant subi des brûlures.
 
Après analyse, il semble que les hospitalisations dues au contact de la flamme et d’éléments chauffants, par exemple, aient suivi une courbe descendante.

En somme, les chercheurs ont pu conclure que la plupart des hospitalisations auraient pu être évitées. Ainsi, il semble que la prévention accrue et croissante porte des fruits. Des efforts subséquents devraient être apportés pour éviter d’autant plus d’accidents.

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L’anémie de grossesse reliée à l’asthme

Selon une récente étude publiée dans Annals of Allergy, Asthma & Immunology, il y aurait un lien entre l’anémie de grossesse et l’asthme durant l’enfance. Des chercheurs américains sont arrivés à cette conclusion après avoir suivi 597 familles.

Il s’agissait de familles qui avaient participé à une précédente recherche ayant porté sur l’anémie de grossesse. Or, on a cette fois remarqué que chez les 12 % de femmes qui en avaient fait lorsqu’elles étaient enceintes, 22 % des enfants nés souffraient d’un râle récurrent durant leur première année de vie et 17 % étaient atteints d’asthme à 6 ans.
 
On rappelle donc aux futures mamans de prendre les suppléments en fer couramment recommandés. Il semble en effet qu’un apport suffisant en fer durant la grossesse aidera le bébé à mieux respirer une fois né.

D’autre part, il semble que l’asthme est la complication de grossesse la plus courante. En effet, on évalue à 8 % la proportion de femmes enceintes souffrant de ce problème respiratoire. Neuf pour cent font de l’anémie de grossesse.

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Influence de l’école sur la maladie mentale

Selon une étude récente, il semble que l’accès à des ressources (ordinateur, instruments de musique, matériel d’art, etc.) à l’école ait une influence sur l’apparition d’une maladie mentale chez les enfants.

De plus, ceux qui ne sont pas respectés par leur enseignant et leurs camarades de classe seraient plus enclins à souffrir d’une telle maladie.

Ce sont deux des conclusions auxquelles sont arrivés des chercheurs de l’Université du Maryland après avoir questionné près de 10 700 parents et enseignants d’enfants au primaire. Leurs résultats sont parus dans le Journal of Health and Social Behavior.

On a évalué, pour ce faire, différents aspects de la santé mentale en fonction de l’environnement de la classe : l’apprentissage, les problèmes externes, les relations interpersonnelles et les problèmes internes.

Ainsi, on a pu analyser l’apprentissage en fonction de l’attention de l’enfant, par exemple, de la même façon que des disputes en disaient long sur les problèmes externes. La même chose a été faite pour la capacité à former une amitié quant aux relations interpersonnelles, et l’anxiété et la tristesse ont donné des indices sur les problèmes internes.

Les prochaines recherches sur le sujet pourront nous renseigner sur les enfants plus âgés, car celle-ci portait uniquement sur des enfants de première année.