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Répercussions graves des maladies chroniques

Selon une étude de l’Université Karlstad en Suède parue dans Acta Paediatricia, les enfants qui souffrent d’une maladie chronique ont beaucoup plus de risques de vivre des mauvais traitements que les autres.

Les enfants qui vivent avec des problèmes de santé vivent 88 % plus souvent des sévices corporels que les autres. Ils ont aussi plus tendance (154 % plus de risques) à vivre de la violence conjugale à l’âge adulte.
 
Pour arriver à ces chiffres, on a fait remplir un questionnaire à 2 510 enfants âgés de 10, 12 et 15 ans provenant de 44 écoles. Parmi les participants, près d’un sur quatre vivait avec une maladie chronique.
 
Les problèmes de santé relevés étaient vastes. On y retrouvait l’asthme, les allergies, le surpoids, la maladie mentale, les handicaps physiques ainsi que les déficiences visuelles et auditives.
 
La violence vécue par ces jeunes une fois qu’ils sont en couple à l’âge adulte ne semble pas différer selon la gravité du problème de santé.
 
Avec cette recherche, on espère mieux venir en aide aux enfants afin de prévenir les problèmes conjugaux mentionnés lorsqu’ils seront adultes.

Les études subséquentes porteront par ailleurs sur la façon dont la famille vit les problèmes de santé de l’enfant et quel soutien professionnel sont requis.

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Détecter les signes du stress chez l’enfant

Il est important de déceler les symptômes du stress chez notre enfant, car cela peut cacher d’autres problèmes latents.

Contrairement à ce que l’on pense, les enfants souffrent autant du stress que les adultes. Les signes en sont simplement différents.

C’est pourquoi l’Académie américaine de pédiatrie a résumé les indices majeurs à remarquer chez notre enfant afin de déceler sa souffrance. Ils ont été publiés dernièrement sur HealthDay News.

Des douleurs physiques comme les maux de tête et de ventre sont de bons indicateurs que quelque chose ne va pas. On recommande aussi aux parents d’être attentifs si leur enfant ressent une grande fatigue, vit de l’anxiété ou si, au contraire, il est plus agité que d’habitude.

On doit aussi investiguer si notre enfant devient plus agressif et s’il perd soudainement son intérêt pour le sport ou une autre activité qu’il aimait beaucoup auparavant.

Ces changements dans son comportement peuvent aussi consister en du vol à l’étalage ou des mensonges.

Il est aussi possible que l’enfant entre dans un mutisme complet ou qu’il soit beaucoup moins volubile qu’avant. Il s’agit d’un signe de dépression, donc que le problème est assez avancé.

À l’observation de ces symptômes, il est important d’en parler avec son enfant et de consulter rapidement un médecin. Vivre du stress sur une longue période peut avoir des répercussions importantes sur la santé.

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Mort d’un enfant : qu’advient-il des parents?

On peut lire sur Medical News Today que des chercheurs de l’Université de York ont fait paraître un livre sur le deuil des parents dont un enfant est décédé, Parenting After the Death of a Child: A Practitioner’s Guide.

Après avoir rencontré des parents qui avaient vécu un tel événement et qui ont au moins un autre enfant, les chercheurs ont noté deux défis à relever pour eux.

Bien entendu, la perte de l’enfant comme telle est une souffrance difficile à traverser. D’autre part, il y a les inquiétudes quant à l’enfant survivant, ainsi que la peine que celui-ci vit lui-même.

En général, on a remarqué que les pères avaient plus souvent tendance à se lancer rapidement dans le travail et le quotidien pour s’en sortir.

Les mères semblaient plus intuitives et près de leurs sentiments. Elles vivent aussi dans la peur constante de perdre leur autre enfant. Globalement, les gens qui vivent ce grand drame en viennent à acquérir un plus grand sens d’eux-mêmes et de la famille.

Le but du présent ouvrage est donc de soutenir les familles endeuillées et de leur fournir des outils pour bien accompagner l’enfant survivant.

On espère aussi pouvoir mieux prévenir les problèmes de santé mentale qui peuvent être entraînés par la mort d’un enfant, comme le choc post-traumatique, l’anxiété et la dépression.

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Nouveau test quant au syndrome de Turner

Des chercheurs de l’École de médecine de Yale travaillent en ce moment sur un nouveau test pour déceler rapidement, de manière précise et à peu de frais le syndrome de Turner. Les résultats de leurs recherches actuelles sont parus dernièrement dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.

Ce test aurait un impact majeur, car le délai du diagnostic retarde souvent le début d’une thérapie aux hormones de croissance. Elle est très importante pour les enfants atteints, car elle peut les aider à avoir une stature normale ou près de la normale à l’âge adulte.

Vu la très petite quantité d’ADN nécessaire pour faire ce test, l’échantillon pourra être pris dans le creux de la joue ou dans les gouttelettes de sang prélevées chez le nouveau-né pour les tests les plus courants.

Rappelons que le syndrome de Turner est une déficience génétique qui court-circuite la croissance normale et qui peut mener à des problèmes cardiaques et rénaux. Il touche beaucoup plus souvent les filles. Le diagnostic vient habituellement à la suite de l’observation d’un arrêt de croissance, la plupart du temps vers l’âge de 10 ans ou plus.

Le syndrome de Turner touche 1 fille sur 1 500 à 2 000. Celles qui ne suivent pas de traitement terminent leur croissance avec une taille moyenne de 4 pieds 8 pouces.

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Diagnostic des maladies mentales par un robot?

Des chercheurs de l’Université du Minnesota viennent de recevoir deux bourses totalisant plus de 3 millions de dollars pour mettre au point des dispositifs robotisés et des algorithmes informatiques qui viendraient en aide aux enfants atteints de maladie mentale.

L’équipe de recherche est dirigée par le professeur Nikolaos Papanikolopoulos du Collège universitaire des Sciences et de l’Ingénierie.

C’est que ces équipements permettraient d’avoir un pronostic hâtif du possible développement de certains problèmes de santé, tels l’autisme, les troubles obsessionnels compulsifs et le trouble déficitaire de l’attention. On parle d’animaux robots et de boîtes-jouets robots.

Les nouveaux outils seraient équipés de capteurs spéciaux et d’un logiciel qui permettraient l’analyse des probabilités d’anomalies en fonction d’expressions du visage et de positions du corps.

On souhaite donc développer des instruments robotiques qui pourront observer et analyser automatiquement les mouvements et les comportements des enfants. Jusqu’ici, on a utilisé la Xbox Kinect pour déceler ces anomalies, mais la nouvelle technologie sera plus avancée.

Ses coûts à long terme seront moindres, car à l’heure actuelle, un long processus psychiatrique est nécessaire pour cerner les problèmes de santé mentale dont souffrent de nombreux enfants.

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Dangers des parcs et des lits à barreaux

Des données récentes quant aux blessures entraînées par les berceaux, les parcs pour enfant ainsi que les lits à barreaux indiquent qu’elles ne sont pas un phénomène rare, même de nos jours.

En effet, aux États-Unis seulement, de 1990 à 2008, 181 654 enfants âgés de moins de 2 ans ont été admis aux urgences en raison de blessures liées à ces équipements. La majorité du temps, il s’agissait d’une chute.

En moyenne, il se produit 9 500 cas semblables, selon Pediatrics. Sur une base quotidienne, cela représente 26 enfants.

La majorité des blessures sont causées par les berceaux (83,2 %), puis les parcs pour enfant (12,6 %) et finalement les lits à barreaux (4,2 %).

En regard de ces chiffres, on a pu établir un taux annuel global de 12,1 sur 1 000 bébés de moins de deux ans qui se blessaient. Toutefois, on a remarqué dans cette analyse de données qu’au fil des années, le taux de blessures tendait à diminuer de façon marquante.

La cause est bien entendu l’amélioration des produits, c’est-à-dire le souci des fabricants de les rendre mieux adaptés, donc plus sécuritaires.

Les chutes représentent les deux tiers de toutes les blessures. Logiquement, plus l’âge augmente, plus elles sont fréquentes, en raison semble-t-il de la capacité de grimper et de la mobilité qui augmentent aussi avec le développement.

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Pas d’impact des adoucisseurs d’eau sur l’eczéma

Les symptômes de l’eczéma ne peuvent être diminués chez des enfants grâce à l’échange d’ions des adoucisseurs d’eau, selon PloS Medicine. On peut en effet y lire les résultats d’une récente recherche de l’Université de Nottingham, au Royaume-Uni, ayant porté sur le sujet.

Pour 336 enfants âgés de 6 mois à 16 ans ayant reçu un diagnostic d’eczéma, on a soit installé dans leur maison un adoucisseur d’eau en plus des traitements habituels de cette maladie de peau, soit on leur a administré lesdits traitements seulement, et ce, pour une période de 12 semaines.

On a mesuré la sévérité des symptômes d’eczéma de tous les participants à la 6e, 12e et 16e semaine. Bien que chacun des groupes étudiés ait connu une amélioration de ses symptômes, on n’a pu démontrer aucune différence clinique entre les enfants qui s’étaient retrouvés avec un adoucisseur d’eau à la maison.

De plus, parmi les parents qui avaient eu l’adoucisseur d’eau, seulement la moitié d’entre eux s’en sont procuré un à la suite de la recherche en raison d’une amélioration notable, selon eux, de l’eczéma de leur enfant.

Ainsi, les chercheurs de l’étude ne recommandent pas l’échange d’ions provenant des adoucisseurs d’eau pour traiter l’eczéma.

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Premières directives sur la sédentarité au monde

Selon un communiqué, les Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire à l’intention des enfants et des jeunes qui viennent de paraître sont les premières du genre au monde. Elles sont l’initiative de la Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE).

Elles présentent des recommandations quant aux temps libres et aux activités des enfants et des jeunes. On tente surtout de limiter le temps que ces derniers passent devant un écran chaque jour, qu’il s’agisse du téléviseur, de l’ordinateur ou du téléphone cellulaire.

Moins de sédentarité correspond invariablement à l’amélioration de la composition corporelle ainsi que de la condition musculosquelettique et cardiorespiratoire. De plus, bouger plus peut aussi mener à une amélioration des résultats scolaires et de l’estime de soi.

Ce temps sédentaire devrait se limiter à deux heures par jour, selon les Directives. Afin de réduire les risques pour leur santé, les jeunes Canadiens auraient aussi intérêt à limiter le transport sédentaire, les trop longs moments en position assise et celui passé à l’intérieur.

En ce moment, les enfants et les adolescents passent 62 % de leur temps à pratiquer des activités sédentaires. De plus, les enfants d’âge scolaire restent en moyenne de six à heures devant un écran chaque jour. Les Directives recommandant pourtant un seuil quotidien de 60 minutes d’activité physique.

Pour lire les Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire à l’intention des enfants et des jeunes, visitez le site de la SCPE.

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La santé mentale des enfants obèses inquiète

Les enfants qui souffrent d’obésité connaissent souvent d’autres problèmes à l’adolescence ou à l’âge adulte, tels le diabète et la dépression. On a aussi pu faire un lien dans les dernières années entre l’obésité et le manque de sommeil.

Or, une récente étude a porté sur ce sujet. Menée par l’Université du Maryland, elle est parue dernièrement dans Journal of Sleep Research.

Ayant porté sur 13 568 adolescents âgés de 12 à 18 ans, elle a tout d’abord démontré que ceux qui dormaient 6 heures ou moins par nuit n’étaient pas plus souvent obèses que ceux qui avaient des nuits normales.

Pourtant, selon Christine Calamaro qui a dirigé cette étude, le lien semblait évident, car le manque de sommeil cause un débalancement endocrinien. Cela fait grimper nos taux hormonaux, dont celui de cortisone en raison de la fatigue et du stress, ce qui cause la faim.

Ainsi, en mangeant plus et en choisissant plus d’aliments riches en hydrates de carbone, notre taux de glucose augmente et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux.

Toutefois, cette recherche a fait un lien entre la durée du sommeil et l’apparition de la dépression, car les adolescents dépressifs ont deux fois plus de risques de devenir obèses, de même que ceux regardant la télévision de façon excessive avaient plus tendance (37 %) à développer l’obésité.

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Pronostic du TDAH par les mouvements de la main

La maîtrise d’un enfant des mouvements impulsifs de ses mains en dirait long sur la neurobiologie de son trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), selon deux récentes études. L’évaluation de cette capacité permettrait même d’établir un pronostic sur ce trouble et d’en prévoir les traitements nécessaires.

L’une de ces recherches consistait à faire passer des tests de frappe à des enfants âgés de 8 à 12 ans. Des mouvements involontaires, mais constants, ont été remarqués à la main opposée.

En fait, les enfants qui avaient un trouble déficitaire de l’attention présentaient deux fois plus souvent ces mouvements. C’est la première fois qu’un lien est établi entre le TDAH et une déficience dans la maîtrise du système moteur.

Dans la seconde étude, des chercheurs ont mesuré l’activité cérébrale de la partie du cerveau responsable des mouvements involontaires, le cortex moteur. Précisément, ils ont évalué l’inhibition intracorticale par un intervalle court, lequel indique l’activité musculaire et cérébrale.

Or, les enfants atteints de TDAH ont présenté une baisse marquée d’inhibition, soit 40 % de moins que les autres enfants. Aussi, plus l’inhibition motrice était faible, plus les symptômes du trouble étaient importants.

De plus, cette mesure a pu prédire fortement les problèmes de comportement que les enfants connaîtraient, en comparaison avec le témoignage des parents.

Ces deux découvertes nous permettront donc de mieux comprendre les tenants et aboutissants du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, lequel touche 1,2 million de Canadiens, dont près de 500 000 sont des enfants.