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Attention aux rayons UV qui sont plus forts en hiver

L’Académie américaine d’ophtalmologie (AAO) soutient que l’on devrait se protéger du soleil tant durant la saison froide que la saison chaude. Ainsi, nos enfants devraient porter leurs lunettes de soleil toute l’année.

En effet, on peut lire sur Top Santé que les rayons UV seraient même plus dangereux pendant l’hiver. La raison en est que la lumière se reflète beaucoup plus durant cette période, sur la neige et l’eau notamment.

De plus, les radiations UV sont très puissantes l’après-midi. Il est donc recommandé de faire porter des lunettes de soleil, même aux tout-petits.

Elles devraient être portées tant lorsque les enfants font une activité sportive comme du ski que lorsqu’ils font une activité plus calme comme façonner un bonhomme de neige dans la cour arrière. Mentionnons que plus on est en altitude, plus les rayons sont forts.

Les yeux des enfants sont plus fragiles que ceux des adultes, car leur croissance n’est pas terminée. Les dommages du soleil peuvent ainsi s’avérer irréversibles s’ils se produisent avant que l’enfant ne soit âgé de 10 ans.

De plus, selon l’Association américaine de pédiatrie, 90 % des dommages causés par le soleil se produisent avant l’âge de 18 ans. Il est donc très important de porter des lunettes de soleil lorsqu’on va à l’extérieur, et ce, à tout âge.

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Des attaques cérébrales causées par l’anémie

Il est prouvé que les attaques cérébrales légères touchent plus souvent les enfants anémiques, en particulier ceux atteints d’anémie à cellules falciformes.

Ce type d’attaque ne présente pas de graves symptômes lorsqu’elle se produit, mais elle cause des dégâts à long terme, tels des retards d’apprentissage et des déficits cognitifs.

Selon Medical News Today, lors de la conférence de 2011 de l’Association américaine des attaques, on a mis en évidence que du quart au tiers des enfants souffrant d’anémie à cellules falciformes présentaient des marques d’attaques légères au cerveau. Celles-ci peuvent être identifiées à l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique.

Ces attaques insidieuses font en sorte que des enfants âgés de 5 ou de 10 ans ont un cerveau digne d’un adulte de 80 ans.

Ne provoquant aucun symptôme neurologique visible, ces attaques font pourtant des ravages. Il s’agit d’une réalité, puisqu’environ 10 % des enfants souffrant de ce type d’anémie ont eu au moins une attaque.

L’une des pistes de solution consiste en la transfusion sanguine, car l’anémie à cellules falciformes se définit par le faible taux d’hémoglobine dans le sang, laquelle est responsable de la circulation de l’oxygène.

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Sens inné du partage chez les enfants

Une étude parue récemment dans Psychological Science nous apprend que les enfants savent d’instinct ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Alors qu’ils pourraient tout garder pour eux, ils savent reconnaître le travail d’équipe et partager la victoire.

Pour tirer cette conclusion, on a observé de jeunes enfants dans une situation précise. En équipe de deux, les enfants étaient appelés à collaborer pour remporter un prix.

Précisément, afin d’atteindre des bonbons ou de petites surprises, ils devaient trouver comment accéder à une boîte transparente posée sur des roues.

Posée sur une planche, la boîte ne pouvait y glisser que si les deux enfants tiraient chacun sur une corde; le faire tout seul était vain. Chaque fois, les jeunes participants ont partagé également le prix, et ce, qu’il y ait une ouverture ou deux pour accéder au prix. De plus, chaque paire d’enfants a été testée plusieurs fois.

La règle du partage était strictement respectée et les enfants séparaient leur butin sans connaître de conflit. Il n’est arrivé que très rarement que l’un d’eux ait tout pris et que l’autre ait dû lui dire : « Ce n’est pas juste ». Finalement, lorsque l’un des enfants ne prenait pas sa partie, l’autre lui tendait.

Ce comportement met en lumière notre compréhension de la coopération. Il semble qu’instinctivement, nous voyons que si nous faisons quelque chose en équipe, nous avons chacun à y gagner.

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Plus de dépendances chez les enfants avec le TDAH

Indépendamment du sexe et de l’ethnie, un enfant atteint d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) connaîtra plus souvent des problèmes de consommation une fois adulte.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des spécialistes de l’Université de la Caroline du Sud après avoir analysé 27 études longitudinales. Celles-ci avaient suivi au total plus de 10 000 enfants.

Sur une période de 10 ans, on a donc observé 4 100 enfants atteints du TDAH et 6 800 enfants non atteints. On a remarqué que ceux avec le trouble avaient deux à trois fois plus souvent des problèmes de consommation à l’adolescence et à l’âge adulte.

Ces problèmes concernaient l’alcool, la nicotine, la marijuana, la cocaïne ainsi que d’autres drogues. De plus, on a remarqué que les personnes qui avaient eu un trouble déficitaire de l’attention n’arrivaient pas à se défaire de leur dépendance.

Selon les chercheurs de cette étude, parue dernièrement dans Clinical Psychology Review, on pourrait douter du résultat s’il ne s’agissait que d’une seule étude. Or, la conclusion est tirée de plus de 25 recherches différentes.

On peut donc conclure à l’importance d’un diagnostic le plus tôt possible et à la nécessité d’un suivi médical adéquat pour les enfants atteints du TDAH.

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L’eau pourrait être nocive pour les enfants?

Même en quantité moindre, le manganèse contenu dans l’eau potable peut nuire au développement cognitif des enfants, selon une récente étude québécoise parue dans le bulletin UdeMNouvelles.
 
362 enfants de 6 à 13 ans issus de huit villes différentes au Québec ont participé à l’étude. On a remarqué que plus le manganèse était élevé dans l’eau et plus les enfants avaient des troubles de coordination motrice et de mémoire à court et long termes.
 
Le manganèse se retrouve naturellement dans les couches géologiques et est essentiel à nos vies, mais en trop grande quantité, il pose problème.
 
« Nous en absorbons par notre nourriture et le corps régule sa concentration dans l’organisme. Mais à forte dose, il cause des troubles semblables à la maladie de Parkinson : désordre moteur, déficit de mémoire, anxiété, hostilité », explique la chercheuse du CHUM Sainte-Justine, Maryse Bouchard.
 
L’Organisation mondiale de la santé a fixé la limite acceptable du manganèse dans l’eau potable à 400 microgrammes par litre. Parmi les huit villes de l’étude, la plus haute concentration était de 260 µg et pourtant, elle posait problème. « Aux États-Unis, 8 % des puits privés et 11 % des aqueducs publics dépassent cette concentration et nous n’avons pas de données pour le Canada », ajoute Mme Bouchard.
 
De plus, le manganèse affecte aussi le QI des enfants.
 
Une des solutions serait d’utiliser les carafes d’eau filtrantes, qui retiennent en moyenne 70 % du manganèse.
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Les sévices durant l’enfance mènent aux ulcères

Une recherche de l’Université de Toronto a prouvé que les enfants qui sont victimes de sévices auront deux fois plus de risques de souffrir d’ulcères peptiques lorsqu’ils seront adultes.

On a effet pu démontrer un lien très fort entre ce diagnostic et des sévices passés. Pour ce faire, on a étudié le cas de 13 069 Canadiens d’âge adulte. Parmi eux, plus de 1 000 ont répondu avoir vécu de mauvais traitements avant leur majorité par quelqu’un qu’ils connaissaient bien.

De ces 1 000 répondants, 493 avaient déjà reçu un diagnostic d’ulcères peptiques par un professionnel de la santé. On peut donc conclure que les ulcères peuvent être causés par des facteurs autres que ceux déjà connus, comme l’abus d’alcool ou le stress, par exemple.

Ainsi, après l’ajustement de 16 variables, on a pu relever un taux 68 % plus élevé de cas d’ulcères peptiques chez les personnes ayant vécu des sévices lorsqu’elles étaient enfants. Les détails de cette recherche sont parus récemment dans le Journal of Interpersonal Violence.

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Son premier pyjama party est très important

Un article paru récemment dans le New York Times fait un survol du pyjama party, une étape à franchir très importante pour les jeunes filles et garçons. 

Premièrement, ce phénomène existerait depuis les années 50 et 60. Il aurait pris naissance dans les banlieues, selon Paula Fass, professeure d’histoire à l’Université de la Californie et éditrice de l’Encyclopedia of Children and Childhood. Cela serait venu du fait que les enfants avaient une chambre à eux pour la première fois.

Il n’existe aucune règle ou guide de survie pour les parents lorsque leur enfant découche pour la première fois. La plus grande inquiétude est qu’il passera la nuit chez des étrangers. Or, il ne faut pas oublier que les enfants savent ce qu’ils veulent.

Malgré tout, le premier pyjama party entraîne toute une gamme d’émotions chez l’enfant : la séparation, dormir dans un endroit méconnu, suivre les règles d’une autre famille. Il est donc important de bien connaître son enfant ainsi que la famille chez qui il se rendra.

Il faut toutefois être attentif si l’enfant n’arrive pas à passer une nuit à l’extérieur de la maison : l’anxiété de la séparation ne constitue pas un trouble du sommeil. De plus, d’autres problèmes peuvent entrer en ligne de compte, tels que l’hyperactivité, le somnambulisme et l’énurésie nocturne.

Finalement, il faut considérer que depuis les années 80, découcher n’est plus un privilège, mais bien un droit, car cela est devenu un véritable rituel de passage de l’enfance.

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L’exercice est bon pour les maths!

Une recherche de l’Université des sciences de la santé de la Géorgie a démontré que les enfants souffrant d’un surpoids auraient tout à gagner en faisant de l’exercice sur une base régulière. 

En effet, il semble que les enfants que l’on a suivis sont devenus meilleurs en mathématiques après être devenus plus actifs.

Parue dans Health Psychology, l’étude en question a porté sur 171 enfants âgés de 7 à 11 ans. Ils étaient tous sédentaires lorsque la recherche a débuté.

On a pu mesurer leur cognition en leur faisant passer un test qui évalue certaines aptitudes scolaires et mathématiques ainsi que la lecture : le Cognitive Assessment System and Woodcock-Johnson Tests of Achievement III.

Certains des participants ont par ailleurs passé des tests de résonnance magnétique afin d’évaluer l’augmentation ou la baisse de l’activité dans certaines zones de leur cerveau.

Les enfants qui avaient fait plus d’exercices ont connu une hausse de leur activité cérébrale dans leur cortex préfrontal. Rappelons que cette zone est reliée à la pensée complexe et à la prise de décision, entre autres.

Quant aux résultats au test d’intelligence, les jeunes qui étaient actifs 40 minutes par jour y ont connu une amélioration de 3,8 points en moyenne.

On voit donc que les enfants auraient tout à gagner si l’exercice quotidien reprenait plus de place à l’école, car en faire leur permet de maintenir une bonne forme physique et mentale.

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L’influence de la mère, même au déjeuner

Une maman qui déjeune a aussi de bonnes habitudes alimentaires et a un poids santé. De plus, le saut du déjeuner et la tendance à manger des collations caloriques constituent des exemples transmis à l’enfant, d’où le passage de l’obésité d’une génération à l’autre.

Ce sont là quelques conclusions d’une récente étude ayant porté sur la prévention de l’obésité de l’École Brown de l’Université Washington à St-Louis. Pour ce faire, on a suivi 1 330 adolescentes en période de postpartum réparties dans 27 États américains.

Les participantes devaient rendre compte de ce qu’elles avaient mangé au déjeuner, à la collation et ce qu’elles avaient bu comme boissons, et ce, sur sept jours.

On a vite remarqué que celles qui déjeunaient de 6 à 7 jours par semaine ingéraient 1 197 kilocalories de moins en collation et 1 337 kilocalories par semaine de moins en boissons gazeuses. De plus, elles avaient un indice de masse corporelle inférieur à celles qui déjeunaient moins de deux jours par semaine.

Finalement, les fruits et légumes, le lait, l’eau et les céréales à l’heure de la collation étaient plus fréquents chez les jeunes mères qui déjeunaient.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans le Journal of the American Dietetic.

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Découverte d’un gène du langage

Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg viennent de découvrir un gène relié au développement du langage chez l’enfant. Le gène ROBO1 intervient au niveau du cerveau.

Précisément, ce gène dirige certaines substances chimiques vers les cellules du cerveau qui permettent à l’enfant d’emmagasiner et de décoder les sons de la parole.

Ce processus est primordial quant à l’apprentissage du langage chez le très jeune enfant, lorsque les mots, au départ sans signification, peuvent être associés à un objet ou un concept.

Il est désormais possible d’expliquer d’une nouvelle façon certains aspects de l’apprentissage du langage chez les enfants. En effet, celui-ci serait influencé non seulement par l’éducation, mais aussi par certains traits génétiques.

Pour tirer ces conclusions, on a suivi pendant 1 an 538 familles de 5 enfants et moins. En étudiant les différentes façons d’apprendre à parler à ces enfants, on a pu remarquer que le gène ROBO1 constituait bel et bien une composante de cet apprentissage. Les résultats complets sont parus dernièrement dans l’European Journal of Human Genetics.

Un lien clair a été fait entre le fonctionnement de ce gène et la capacité du cerveau à emmagasiner des sons de la parole sur une courte période de temps. Cette recherche ouvre donc la voie à une meilleure compréhension de certains troubles du langage, de la dyslexie et des problèmes de mémoire à court terme.