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Retards cognitifs dus aux pesticides

Une récente recherche a démontré que les enfants qui sont exposés à des insecticides ont plus souvent des retards. Un ingrédient a été ciblé, le pipéronyl butoxide, une substance mélangée aux pesticides pyréthrinoïdes pour augmenter l’efficacité des produits.

Ayant suivi 350 enfants, des chercheurs américains ont pu constater que l’exposition à ces substances était liée à des retards de développement mental à l’âge de 3 ans. En fait, les risques en étaient plus élevés de 1,32 fois, peut-on lire dans Pediatrics.

De plus, les enfants qui avaient été le plus exposés aux insecticides avaient trois fois plus de risques d’accuser un retard dans leur développement mental. Aucun lien n’a toutefois été fait avec le développement psychomoteur.

La présente étude vient donc soutenir ce que l’on a déjà tenté de démontrer plusieurs fois auparavant et les résultats préliminaires seront utiles pour établir de futures hypothèses.

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Nos enfants mangent-ils trop de collations?

Est-ce que les collations jouent un rôle dans l’épidémie de cas d’obésité infantile que l’on observe depuis quelques années?

Selon Gina Bucciferro, pédiatre et diététicienne du Centre médical de l’Université de Loyola, les collations peuvent jouer un rôle important dans l’apport quotidien de nutriments nécessaires à la bonne santé d’un enfant, lit-on sur Medical News Today.

Aux États-Unis seulement, 88 % des enfants n’ingèrent pas la quantité attendue de fruits par jour et 92 % ne mangent pas suffisamment de légumes pour répondre aux mêmes critères.

Les collations devraient donc être perçues comme une manière efficace de combler ces manques nutritionnels, mais certaines règles devraient être respectées

Ainsi, on recommande de se sustenter après avoir fait une activité physique et l’on propose à ce moment de manger des fruits, des légumes et des céréales entières sans sucre ni gras.

De plus, en proposant ces mêmes aliments deux à trois heures avant un repas, on répondra encore une fois aux besoins nutritionnels de l’enfant sans gâcher son appétit, ce qu’un aliment riche en gras ferait.

D’autre part, il faut éviter de proposer les collations comme des récompenses, car notre relation avec la nourriture se crée à un jeune âge.

Finalement, demeurez aux aguets quant à votre enfant afin de déceler s’il mange une collation pour se désennuyer. Si c’est le cas, proposez plutôt une activité, qu’elle soit physique ou qu’il s’agisse de colorier tout simplement. Réduire le temps devant la télévision constitue une voie positive.

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Le vaccin de la grippe A cause la narcolepsie?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se questionne sur le lien possible entre le vaccin de la grippe A et les risques de narcolepsie qu’il entraînerait.

Un organisme dépendant de l’OMS, le Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins, a ainsi reconnu officiellement le 8 février que ce lien était bien réel.

Il faudra poursuivre les recherches afin de bien comprendre les tenants et aboutissants de cette situation, mais nous savons déjà que ce vaccin augmente les cas d’enfants narcoleptiques.

Toutefois, il n’est pas question ici de tous les vaccins. Pour l’instant, l’OMS s’interroge surtout des effets secondaires causés par le Pandemrix. Ce vaccin est le seul qui est administré en Finlande. En Suède et en Islande, on a remarqué une hausse des cas de narcolepsie depuis l’arrivée de la grippe A.

D’ailleurs, en Finlande, le 1er février, on a fait paraître une déclaration préliminaire à la suite d’un grand nombre de cas recensés d’enfants devenus narcoleptiques à la suite d’une vaccination au Pandemrix.

La crainte gagne l’Europe, car en France, où le vaccin a aussi été utilisé, on a maintenant réduit les commandes de 50 millions de doses à 18 millions.

Rappelons qu’au Canada, lors de la campagne de vaccination contre la grippe A, des réactions allergiques anormales avaient été observées à la suite de l’administration des vaccins GSK.

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Le charbon freine la croissance

Une étude de l’École de médecine de l’Académie des sciences en République tchèque pointe une nouvelle fois le charbon comme un facteur négatif sur la santé publique. 

Après avoir suivi 1 133 enfants tchèques et roumains de 1994 à 1998, on a remarqué que ceux vivant dans une maison chauffée au charbon étaient de plus petite taille que les autres. La différence de grandeur de ces derniers versus ceux vivant dans une maison chauffée à l’électricité ou au gaz naturel était notable.

En effet, les enfants qui vivaient dans une maison chauffée au charbon mesuraient près de 1,3 centimètre de moins que les autres à 36 mois.

Les auteurs de cette étude, parue dans le journal Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, soulignent donc l’évidence de la toxicité des combustibles à l’intérieur de la maison et leurs effets néfastes sur le développement.

Mentionnons au passage que l’utilisation d’un autre combustible, comme le bois, n’a pu être reliée aux mêmes impacts sur la croissance.

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont demandé aux parents des jeunes participants de remplir un questionnaire à la naissance puis lorsque l’enfant avait atteint l’âge de trois ans. Les questions touchaient aussi l’historique de santé et d’hygiène de vie de la mère.

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L’alimentation reliée au QI à trois ans

Il semble que l’alimentation de l’enfant a un impact important sur son intelligence. C’est ce que suggère une récente étude de l’Université de Bristol en Angleterre.

Les résultats de cette étude réalisée sur 4 000 enfants portent à croire que les petits qui ont une alimentation riche en gras, en sucre et en nourriture transformée vers l’âge de trois ans accusent une baisse de quotient intellectuel un peu plus tard.

À l’inverse, les participants qui avaient une alimentation santé, composée de pâtes, de salades, de fruits et de légumes en grande partie, ont eu des résultats plus élevés aux tests d’intelligence de la recherche.

Ainsi, les enfants qui avaient une alimentation plus pauvre démontraient une baisse de QI de 1,67 point à l’âge de 8 ans et demi. Ceux qui avaient une alimentation plus saine avaient un gain de 1,20 point dans leur QI au même âge lors des mêmes tests.

Selon les chercheurs, l’association entre l’alimentation d’un enfant à trois ans et son intelligence future pourrait s’expliquer facilement. En effet,  la croissance du cerveau est la plus rapide de l’existence durant les trois premières années de vie.

Des études antérieures ont démontré que la croissance de la tête lors de cette période avait des impacts cognitifs. Il est donc possible qu’une alimentation saine durant cette période puisse soutenir le développement optimal du cerveau.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans la revue en ligne Journal of Epidemiology and Community Health.

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Les émotions au service de la réussite scolaire

Réussir à l’école dépend à la fois de compétences émotionnelles, sociales et scolaires. C’est ce que nous apprend une étude parue récemment dans Child Development.

Des programmes éducationnels basés sur les émotions et les aptitudes sociales mis en place par deux universités américaines sous-entendent qu’en plus d’améliorer le comportement et l’attitude des enfants, ils peuvent faire augmenter les résultats à l’école.

Un échantillon de 213 sujets ayant pris part à des programmes sociaux et émotionnels a été analysé parmi 270 000 participants. Il s’agit de la première recherche du genre à être réalisée. Les participants étaient des écoliers jusqu’à des universitaires.

Entre autres, certaines compétences émotionnelles et sociales ont été ciblées, comme la reconnaissance et la maîtrise des émotions, la prise de décisions responsables ainsi que l’établissement et la conservation de relations positives avec les autres.

Les résultats observés chez les participants ayant pris part aux programmes étaient indépendants de l’âge, de l’ethnie, du milieu de vie et de l’école fréquentée.

Cette recherche ouvre finalement la voie à une nouvelle façon de percevoir l’éducation, soit en établissant des programmes basés sur les émotions et les aptitudes sociales du même type et bien encadrés en milieu scolaire.

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Risque d’obésité à cause du biberon

Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston ont suivi 840 jeunes enfants afin de voir les incidences entre l’alimentation choisie à un très jeune âge et le développement de l’obésité.

Il semble que donner du lait maternisé et des aliments solides aux bébés soit relié à l’obésité avant l’âge de trois ans. En fait, l’intégration de ce type d’alimentation avant l’âge de 4 mois exposerait davantage les enfants à l’obésité avant leurs 3 ans de 6,3 fois.

Une explication serait que le lait maternisé pourrait faire augmenter la quantité de calories ingérées lorsque les aliments solides sont intégrés à l’alimentation des tout-petits.

De plus, une mère serait moins en mesure d’évaluer si son enfant a atteint son niveau de satiété quand il est nourri au biberon que lorsqu’elle l’allaite.

Justement, cette corrélation entre alimentation et obésité n’a pas été observée chez les enfants allaités. On rappelle donc qu’il est préférable d’attendre que le bébé ait quatre mois avant de lui donner de la nourriture solide, voire qu’il ait plus de six mois.

Dans cette recherche, parue dans Pediatrics, où 67 % des enfants étaient allaités, on a remarqué que ces derniers avaient moins tendance à présenter un indice de masse corporelle égal ou supérieur au 95e percentile comparativement à ceux nourris au biberon.

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Les parents courent trop

Pas moins de la moitié des gens ne parviendraient pas à bien gérer leur temps lorsqu’ils sont parents. C’est ce que rapporte un sondage mené dernièrement par la Ligue des familles, un regroupement français.

Mille parents ont été interrogés dans le cadre de cette recherche. La moitié d’entre eux disaient avoir des difficultés quant à la gestion de leur temps. Il semble que la combinaison du travail, de l’école, des activités et des déplacements constitue en effet un casse-tête pour une grande partie des parents.

24 % des personnes sondées couraient toujours après leur temps, tandis que cela arrivait souvent pour 25 % d’entre elles. Ces résultats sont indépendants de l’âge des enfants et du lieu de vie.

Les femmes semblent plus souvent concernées par ce manque de temps. Les mères âgées de 25 à 39 ans qui ont un conjoint seraient celles qui vivent le plus souvent cette situation.

Cette course affecte bien entendu la qualité de vie de ces adultes. Ainsi, 71 % des parents vivent du stress, alors que 16 % ressentent même de l’inquiétude. Cette dernière tranche de répondants concerne surtout les mères monoparentales.

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Si maman travaille, bébé est gros?

Une récente étude menée par trois universités américaines a fait un lien entre l’occupation de la mère et le poids de son enfant. Il semble que plus une maman travaille, plus l’indice de masse corporelle (IMC) de son enfant est élevé.

Pour arriver à cette conclusion, on a suivi 979 enfants jusqu’à la 6e année. Pour chaque 5,3 mois où la mère travaillait, l’IMC de son enfant était 10 % plus élevé que la moyenne habituelle.

Cela revient à dire qu’à chacune de ces périodes de 5,3 mois, les enfants engraissaient de près de 500 grammes de plus que ce qui était attendu en fonction de leur croissance.

Rappelons au passage que l’IMC des enfants a été analysé en fonction du statut de la mère, mais que celui du père ainsi que son rôle n’ont pas été abordés.

On ne saurait expliquer ce phénomène pour l’instant, encore moins en tirer des conclusions hâtives.

Toutefois, une piste d’explication serait que les femmes sur le marché du travail ont moins de temps et seraient portées à acheter plus souvent des plats préparés au lieu de cuisiner des repas santé.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Child Development.

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La vaccination efficace contre le cancer?

Des chercheurs ont découvert que des enfants ayant reçu certains vaccins avaient moins de risques de développer un cancer infantile.
 
Selon le Journal of Pediatrics, ils ont observé que les risques de cancer, tous types confondus, étaient diminués de 20 % lorsque les enfants avaient reçu le vaccin contre l’hépatite B. Ces risques chutent de 30 à 40 % lorsqu’on parle de leucémie aiguë lymphoblastique pour ceux ayant été vaccinés contre l’hépatite B et la poliomyélite.
 
Ces conclusions font suite à une analyse de données de 2 800 cas de cancers infantiles entre 1995 et 2006 au Texas.
 
Toutefois, des études additionnelles sont nécessaires avant de conclure qu’il existerait bel et bien un lien entre la vaccination et un risque moindre de cancer. Il est encore trop tôt pour l’affirmer, même si ces résultats sont plutôt encourageants.