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Langue seconde : rien ne garantit la bonne maîtrise

Une table ronde de chercheurs et de spécialistes a tiré des conclusions qui réfrènent la tendance actuelle d’apprendre plus d’une langue aux enfants, nous apprend Le Monde.

Il s’agissait d’une concertation portant sur les langues vivantes à l’école primaire dans le cadre du salon Expolangues de Paris.

Or, si l’on parle très souvent aujourd’hui d’apprendre une langue seconde aux enfants dès la maternelle, l’effet n’en serait pas garanti. La première raison en est qu’un enfant de cet âge ne sait même pas ce qu’est une langue.

Il semble en fait que même si un enfant parle une deuxième langue en bas âge, à trois ans environ, cela ne veut pas dire qu’il la maîtrisera une fois qu’il aura grandi.

Malgré tout, l’apprentissage d’une autre langue comporte aussi des aspects positifs. Faire connaître l’anglais aux jeunes enfants, par exemple, n’est aucunement limitatif et n’empêche pas la découverte d’autres langues.

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Les gènes influenceraient le succès à l’école

Il semble que des enfants étant dans la même école, la même classe et ayant le même professeur pourraient recevoir une éducation de qualité différente, et ce, à cause de leurs gènes.

C’est une conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs, mandatés à l’origine par le Medical Research Council en Angleterre, après avoir suivi 4 000 paires de jumeaux. Leurs résultats sont parus dernièrement dans PloS ONE.

Cela ne signifie pas que la qualité de l’enseignement n’est pas importante, mais il semble que les facteurs liés à l’environnement sont aussi importants que ceux liés à la génétique.

En fait, chacun des enfants apporterait des caractéristiques à la classe qui influenceraient la façon dont ils tirent avantage de cette qualité d’enseignement.

On peut ainsi expliquer pourquoi, dans une même classe, certains élèves réussissent et d’autres non, même s’ils ont le même bagage éducationnel.

Des recherches futures pourront nous dire ce qui, chez les enfants, fait en sorte qu’ils réussissent plus ou moins. Jusqu’ici, on croit que la motivation, la constance et la maîtrise de soi seraient les plus importantes caractéristiques sur le plan génétique quant à la réussite scolaire d’un enfant.

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La prématernelle pourrait être améliorée

Il semble que les enfants auraient tout avantage à fréquenter la prématernelle pendant deux ans au lieu de l’année habituelle. De plus, les éducateurs devraient consacrer leurs plus grands efforts sur le vocabulaire, la lecture et la maîtrise de soi.

Ce sont là les plus grands bienfaits qu’un enfant retire de ses années en milieu préscolaire, selon des chercheurs de l’Université de l’État du Michigan.

En fait, c’est à cet âge que les enfants vont jeter les bases de leur éducation à venir. Leurs notions de lecture, par exemple, seront mises en place par l’apprentissage de l’alphabet et la compréhension de la formation des mots.

On pourrait donc bonifier ce passage pour les tout-petits, car un programme d’apprentissage établi selon les trois paramètres cités (lecture, vocabulaire, maîtrise de soi) pourrait avoir des répercussions directes sur la réussite scolaire future.

Cette étude, parue dans Early Childhood Research Quarterly, est l’une des premières à évaluer la maîtrise de soi chez des enfants de cet âge. Les enfants observés avaient de trois à quatre ans. Ils étaient donc à leur première ou deuxième année de prématernelle.

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La H1N1 à l’école

Il semble que la propagation de la grippe se ferait entre filles et entre garçons. C’est la conclusion à laquelle on est arrivé en voulant étudier la façon dont se transmettait la grippe H1N1 en milieu scolaire.

C’est en analysant le cas de 370 enfants d’une communauté rurale de la Pennsylvanie que des chercheurs ont remarqué cette tangente. Les participants de l’étude étaient âgés de 6 à 18 ans.

Les enfants auraient donc tendance à transmettre trois fois plus souvent ledit virus à des compagnons du même sexe qu’eux. L’explication en est simple : les écoliers jouent dans la très grande majorité des cas entre filles et entre garçons.

De plus, la transmission de la grippe était cinq fois plus élevée chez des enfants de la même classe que chez ceux étant au même niveau, mais dans une classe différente. Finalement, le taux d’infection était le plus élevé chez les enfants de 6 à 10 ans, suivis par ceux de 5 ans et moins.

Cette étude pourrait servir à évaluer, dans le cas d’une épidémie, s’il faut fermer une école ou plus simplement fermer une classe d’écoliers. Les résultats sont parus récemment dans plusieurs parutions, notamment dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Découverte sur les rattrapages de croissance du bébé

On se questionnait depuis un moment sur ce qui pouvait causer les rattrapages de croissance. Ces derniers sont des poussées de croissance accrues qui surviennent lorsque des conditions normales sont restaurées à la suite d’une privation de nourriture ou d’oxygène chez le fœtus, le bébé ou l’enfant.

Des chercheurs de l’Université du Michigan viennent donc de découvrir quels sont les signaux moléculaires qui induisent ces rattrapages de croissance.

Il s’agit d’une découverte aux répercussions importantes, puisque les rattrapages de croissance exposent à de plus hauts risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et d’obésité, entre autres.

Selon les résultats parus dans le journal Development, les hormones IGF (insulin-like growth factor) seraient en cause. Ces hormones peptidiques ressemblant à l’insuline fonctionnent en bloquant les récepteurs des cellules qu’elles touchent.

Lors d’expérimentations, on a donc pu remarquer que si le signal IGF est bloqué, le rattrapage de croissance est stoppé automatiquement. On a ensuite évalué le schéma biochimique spécifiquement impliqué dans ce phénomène.

Des recherches futures permettront de découvrir des méthodes d’intervention afin de réduire les risques de problèmes de santé liés au rattrapage de croissance.

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Un lien entre les amygdales et le poids

L’opération chirurgicale la plus commune chez les enfants est sans contredit le retrait des amygdales. On devrait pourtant s’inquiéter de leur élimination systématique en apprenant les conclusions d’une récente étude.

Il semble en effet, selon la revue Otolaryngology – Head and Neck Surgery, que le retrait des amygdales, avec ou sans celui des adénoïdes, augmenterait les risques de surpoids par la suite.

La recherche dont il est question ici regroupait 795 enfants âgés de 0 à 18 ans, lesquels étaient de poids normal ou en surpoids et avaient eu une opération de retrait des amygdales ou des adénoïdes.

La raison première d’une opération était les difficultés respiratoires durant le sommeil, soit dans 47,7 % des cas à l’étude.

Chez 127 participants, l’indice de masse corporelle (IMC) avait augmenté de 5,5 à 8,2 % à la suite de l’intervention. Pour 419 enfants, cette augmentation a été de 46 à 100 %, tandis qu’elle a été de 50 à 75 % pour 249 des patients.

Plusieurs pistes d’explication pourraient être abordées, dont le fait que la dysphagie dont souffriraient les enfants avant leur opération pourrait être reliée à une perte de calories. Après le retrait des amygdales, l’enfant serait mieux disposé à ingérer plus de calories.

D’autre part, les parents seraient portés à suralimenter leur enfant après une opération chirurgicale. Un meilleur encadrement nutritionnel serait donc nécessaire à la suite du retrait des amygdales et des adénoïdes.

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Impact du divorce sur les enfants : leur avis

Afin de connaître les impacts vécus par les enfants lors d’un divorce, l’Union des familles en France a procédé à un sondage. Celui-ci comptait 1 137 répondants âgés de 18 à 57 ans ayant vécu la séparation de leurs parents lorsqu’ils étaient jeunes.

On peut donc lire dans Le Figaro que près de la moitié, soit 48 %, disent en avoir vécu un impact sur leur vie amoureuse.

La majorité (88 %) des participants ont répondu que le divorce de leurs parents a eu des conséquences sur leur personnalité. Plusieurs ont parlé d’une baisse de confiance en eux et d’un sentiment de culpabilité, alors que d’autres ont répondu s’être sentis abandonnés.

D’autre part, un bon nombre ont dit que la séparation au sein de leur famille avait eu des répercussions sur leur réussite scolaire. Selon 56 % d’entre eux, ils auraient écourté leurs études pour cette raison.

Encore aujourd’hui, 41 % disent que cet événement a toujours des répercussions sur leur vie professionnelle.

Ces données sont bien sûr à considérer avec une certaine mesure. Malgré tout, le comportement des parents après un divorce serait à questionner.

Il semble en effet que 60 % des parents séparés dénigrent leur ex-conjoint devant leurs enfants et que 61 % se disputent quant à la pension alimentaire.

Rappelons finalement que le divorce est une réalité bien actuelle. Environ un mariage sur deux se solde par une séparation.

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Le tabagisme, de mère en fille?

Il semble que les filles fumeuses sont statistiquement reliées à une mère qui fume aussi la cigarette, et la même chose est observable chez les garçons par rapport à leur père. Ce lien n’existerait pas en croisant les parents toutefois. 

C’est la principale observation à laquelle sont arrivés des chercheurs espagnols après avoir analysé des données s’étalant de 1994 à 2002.

Ils ont choisi ces données de sondages anglais puisqu’elles fournissaient des détails sur les produits consommés à la maison, dont la cigarette.

Des familles avec père et mère ainsi que des familles monoparentales ne comprenant que la mère constituaient les deux types de l’étude en question.

Les chercheurs ont ainsi pu étudier la transmission du tabagisme entre les générations. En général, un garçon a 24 % de risques de fumer si ses deux parents sont fumeurs, contre 12 % si aucun de ses parents ne fume. Les probabilités sont semblables chez les filles avec 23 % et 12 %.

Au sein des familles monoparentales, la mère semble transmettre l’habitude du tabagisme sans regard au sexe de ses enfants : chez les garçons, 32 % sont devenus fumeurs, tandis que chez les filles, 28 % fumaient.

La lutte anti-tabac devrait donc tenir compte du milieu où évoluent les enfants et les adolescents. Les détails de la présente étude sont parus dernièrement dans l’Oxford Bulletin of Economics and Statistics.

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Un peu de saleté pour leur santé?

Les femmes seraient plus à risque de développer certaines maladies parce qu’on leur impose trop de propreté lorsqu’elles sont petites, apprend-on dans le Social Science and Medicine.

L’asthme, la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatoïde et les allergies seraient liés aux jeux choisis par les petites filles, qui en souffriraient plus souvent.

On sait, par exemple, que l’asthme est plus fréquent chez la femme que chez l’homme, de même que les maladies auto-immunes qui sont trois fois plus présentes.

Plusieurs études américaines convergent vers le fait que les femmes souffrent plus souvent de ces maladies sans que l’on sache pourquoi. Il semblerait que le type de jeux que l’on impose aux petites filles – soit de jouer surtout à l’intérieur, d’être toujours propres et jolies – influencerait leur développement.

En effet, c’est que jouer à l’extérieur expose plus souvent les garçons à certains microbes, ce qui les aiderait à se protéger de plusieurs maladies. Il faudrait donc encourager les fillettes, de même que tous les enfants, à jouer plus souvent et plus longtemps dehors.

Le lien entre l’exposition aux bactéries et le développement des maladies a plus d’une fois été relevé. On savait déjà que cette exposition est inversement reliée à l’apparition de l’asthme, par exemple.

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Espoir quant aux malformations cardiaques infantiles

Il semble qu’une malformation congénitale du cœur pourrait être réparée en utilisant les cellules souches de la personne malade. Il s’agit là d’une grande percée dans le traitement des malformations cardiaques chez les enfants.

Cette nouvelle avenue provient d’une recherche menée par l’Association américaine du cœur parue dernièrement dans la revue scientifique Circulation.

En laboratoire, on a effectivement pu reconstruire le cœur touché par des malformations congénitales en employant les cellules souches du patient. Cette voie thérapeutique est si prometteuse que de nombreux petits patients pourraient ainsi éviter la transplantation cardiaque.

Grâce aux avancées de la médecine, les enfants étant atteints au cœur peuvent maintenant vivre plus longtemps, voire éviter la crise cardiaque. Leur qualité et leur durée de vie s’en trouvent elles aussi grandement améliorées.

Après avoir suivi des patients âgés de quelques jours jusqu’à 13 ans, on a pu remarquer que le nombre de cellules souches est beaucoup plus grand chez les poupons et qu’il tend à descendre très rapidement en fonction de l’âge. On a aussi remarqué qu’elles se retrouvaient surtout dans le ventricule droit du cœur.

Ce nouveau traitement est très encourageant pour les enfants atteints d’une malformation cardiaque, car dans leur cas, les maladies du cœur ne se présentent pas de la même façon que chez l’adulte et ne se traitent donc pas avec les mêmes méthodes.