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Une perte d’audition durant la grossesse

On a remarqué, dans le cadre d’une récente étude américaine publiée dans les Archives of Otolaryngology-Head and Neck Surgery, qu’un virus serait lié à la perte d’audition chez plusieurs enfants.

Le cytomégalovirus (CMV) serait responsable d’une perte auditive chez l’enfant à venir si la mère le contracte pendant qu’elle est enceinte.

La présente étude regroupait 354 enfants testés positifs au CMV à la naissance et âgés de 4 ans et plus. Tous ces enfants présentaient une perte auditive et 34 d’entre eux avaient contracté le virus de leur mère. Environ 9 % des enfants présentant une défaillance auditive de faible à sévère étaient nés d’une mère ayant été atteinte du CMV durant sa grossesse.

Le CMV n’est pas virus dangereux en soit. Il peut surtout être évité par le lavage fréquent des mains. Parmi les futures mamans, 1 sur 25 en sera atteinte et, dans ce cas, il peut présenter des risques pour le bébé.

Le cytomégalovirus a déjà été lié à des problèmes de développement tels que les retards intellectuels et la paralysie cérébrale. La perte d’audition en est le problème le plus courant.

Cette perte auditive n’augmente toutefois pas après la naissance. Malgré tout, les résultats actuels préconisent un traitement préventif du CMV, et ce, le plus vite possible.

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La santé dentaire : le plus tôt possible!

La santé buccale est reconnue comme un élément clé du développement de l’enfant, apprend-on sur Medical News Today.

Aussi, selon des experts, un enfant devrait être vu par un dentiste dès qu’il a un an ou dans un délai de six mois après l’apparition d’une première dent.

La prévention et le traitement s’en trouveraient beaucoup plus efficaces de cette façon. Le dentiste peut donner des conseils le plus tôt possible, que ce soit pour le nettoyage, le fluor ou les mauvaises habitudes buccales comme la suce.

On croit trop couramment que la santé dentaire est moins importante pour les bébés et les jeunes enfants. Pourtant, plus elle est prise en charge tôt, plus vite on peut arrêter le développement des bactéries causant les caries.

Les caries constituent l’infection la plus courante chez les tout-petits. Elles sont cinq fois plus fréquentes que l’asthme, par exemple. La prévention est la seule manière de les contourner.

Une première visite chez le dentiste devrait finalement consister en un examen des dents et des gencives, en une observation du développement des mâchoires et en une discussion sur la nutrition générale de l’enfant. Un nettoyage peut ensuite suivre, même si l’enfant ne présente que quelques dents.

Il faudrait donc mieux considérer la santé buccale et faire en sorte qu’elle fasse partie de la santé générale et du développement global de l’enfant dès son jeune âge.

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Première étude longitudinale sur les phtalates

Selon Le Figaro, une étude vient d’être entreprise afin de voir les effets des phtalates, des pesticides, du bisphénol A et des métaux lourds sur la santé humaine. Pour ce faire, 20 000 enfants seront suivis durant 18 ans.

Les futurs participants ont été tirés au sort. L’étude sera entamée sous peu, à partir de la naissance de chaque enfant.

On pourra ainsi reconnaître certains des effets de ces polluants chimiques. Différents impacts seront évalués, tels que les problèmes de développement fœtal, la croissance déficiente des organes génitaux, les allergies et la puberté précoce.

Des impacts sociaux seront aussi évalués. On entend par là que l’on tentera de faire un lien entre les difficultés d’apprentissage et l’exposition aux substances à l’étude.

Pour les biens de la recherche, dès la naissance d’un poupon, des analyses seront faites sur le sang de son cordon ombilical et ses selles. La nouvelle maman sera aussi invitée à remplir un questionnaire.

Pendant les deux premières années de vie des enfants à l’étude, on joindra leur mère par téléphone afin de suivre leur développement. Les questions porteront alors sur l’alimentation, la croissance, les ententes de garde, la vie familiale, etc. Des visites à la maison suivront, soit à trois ans et vers sept ou huit ans.

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Plus de blessures pour les petits coureurs

Des données sur les admissions aux urgences dans les hôpitaux américains ont permis de constater que certaines blessures sont plus récurrentes que d’autres chez les enfants.

En effet, selon les résultats d’une étude parue dans la présente édition de Clinical Pediatrics, il semble que courir implique plus de dangers que toute autre activité pour les plus jeunes.

Chez les enfants de 6 à 18 ans, la course est responsable de 16 000 entrées à l’hôpital en moyenne chaque année aux États-Unis. De plus, une augmentation de 34 % de ces mêmes cas a été relevée en 14 ans, soit de 1994 à 2007.

La majorité de ces blessures concernent les membres inférieurs. Le tiers de celles-ci sont dues à une chute et la moitié surviennent à l’école.

De plus, le type de blessure varie en fonction de l’âge. Les enfants de 6 à 14 ans tendent à se blesser en tombant ou en courant pendant qu’ils sont à l’école. Quant aux 15 à 18 ans, ils se blessent plus souvent lorsqu’ils se trouvent sur la rue ou pratiquent une activité récréative.

Finalement, si ces données nous en disent plus sur la façon de prévenir les blessures, il ne faut pas pour autant décourager les enfants et les jeunes de courir, car il s’agit là d’un signe d’une vie active.

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La fumée secondaire liée aux otites

La plus faible exposition à la fumée secondaire à la suite de la prévention du tabagisme et de son interdiction dans plusieurs endroits a fait baisser les cas d’infections de l’oreille moyenne.

C’est ce que nous apprend une nouvelle étude de l’École de santé publique de Harvard publiée dernièrement dans Tobacco Control. Il s’agit de la première du genre à démontrer un lien entre l’amélioration de la santé des enfants et la baisse du tabagisme.

Le lien entre la fumée secondaire et le développement de l’otite avait déjà été établi dans le passé. On voit maintenant les résultats positifs d’un monde sans fumée et, dans le cas présent, d’une maison sans fumée.

La population est de plus en plus conscientisée par rapport au tabagisme passif. De 1986 à 1993, les demeures sans fumée sont passées de 45 % à 86 %.

Ces données concordent avec la baisse de 5 % des visites annuelles chez le médecin pour l’otite d’un enfant de 6 ans et moins pour la même période. Les hospitalisations ont quant à elles baissé de 10 % par année.

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L’insécurité des enfants allergiques

Des chercheurs canadiens ont formé des groupes de discussion afin de mieux connaître la perception des personnes allergiques quant à la sécurité de leur école et de leur environnement.

Il en est ressorti premièrement que les enfants vivent souvent de l’insécurité lorsqu’ils sont à l’école. Ils se sentent aussi rejetés et différents.

Ces sentiments sont surtout vécus par les adolescents, qui voient l’école secondaire comme un lieu plus dangereux et où l’on connaît moins bien leurs problèmes de santé.

Au primaire, c’est plutôt l’inverse, car la période des repas y est supervisée et suit une routine fixe. Le personnel y est mieux formé quant aux allergies alimentaires et les stratégies de communication y sont plus efficaces.

Il semble que le plus grand problème par rapport aux allergies alimentaires en milieu scolaire réside dans le manque d’informations dont disposent les amis, les autres parents et le personnel de l’établissement.

Grâce à cette étude, les parents d’enfants allergiques pourront trouver une nouvelle façon d’aborder et de prévenir ce problème.

Titrée Illustrating Risk: Anaphylaxis Through the Eyes of the Food-Allergic Child , elle a été publiée dans l’édition de janvier de Risk Analysis.

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Conflits entre parents : à qui la faute?

Les couples se porteraient-ils mieux lorsque maman s’occupe principalement des enfants? C’est un peu ce que semblent dire les résultats très surprenants d’une récente étude de l’Université de l’Ohio.

Parue dans le Developmental Psychology, cette recherche comprenait 112 couples, pour la plupart mariés, qui avaient un enfant de 4 ans.

On a tout d’abord remarqué que si le père participait à la vie de son enfant en lui donnant de l’attention et en jouant avec lui, le couple était fort et basé sur une véritable collaboration parentale.

Or, on a aussi relevé que lorsque le père prenait soin plus sérieusement de l’enfant, qu’il donnait le bain et lui préparait des repas, par exemple, les parents avaient plus tendance à se faire des reproches et étaient moins portés à se soutenir.

L’un des auteurs de l’étude, Sarah Scoppe-Sullivan, précise toutefois que ces résultats se doivent d’être interprétés comme il faut.

Selon elle, cela ne veut absolument pas dire que le père ne doit pas participer davantage à l’éducation de son enfant. Cela signifie simplement que toutes les formules ne sont pas bonnes pour tout le monde.

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Nouvelles données sur le taxage

Le problème du taxage est toujours aussi présent dans les écoles. Il semble même que le phénomène est en mutation. 

Si le nombre de victimes est demeuré stable depuis les 15 dernières années, le nombre d’agresseurs a augmenté.

C’est ce que nous apprend une récente et vaste étude menée par l’Observatoire international des violences scolaires. Environ 60 000 jeunes ont été questionnés, qu’ils aient commis un tel acte ou en aient été victimes.

On s’explique donc assez aisément pourquoi 6 % des enfants ont déjà été victimes d’un vol de la part d’un camarade, alors que 8 % sont des agresseurs.

C’est que le taxage se fait de plus en plus en bande. On juge ce nouveau phénomène plus dangereux pour les victimes et plus cruel. Habituellement, les objets du taxage sont des gadgets technologiques.

Il semble donc que beaucoup de prévention et d’éducation restent à faire pour contrer cette réalité en milieu scolaire.

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Le divorce affecte grandement la santé mentale des enfants

Il semble que les pensées suicidaires soient un phénomène plus souvent vécu par les enfants de parents divorcés. C’est ce que suggère une récente étude de l’Université de Toronto parue dans Psychiatry Research.

Que les parents soient toutefois rassurés, les chercheurs de cette étude ne suggèrent d’aucune façon que leur divorce destine leur enfant au suicide.

Pour établir la présente corrélation, on a questionné 6 647 adultes, dont 695 avaient vécu le divorce de leurs parents avant l’âge de 18 ans.

Il semble que l’idée du suicide soit fortement liée à des problèmes connexes et stressants, comme la perte d’emploi de la mère ou du père, des sévices et des problèmes de dépendance d’un parent.

De plus, chez les femmes n’ayant pas vécu ce type de problèmes durant leur enfance, les pensées suicidaires sont pratiquement inexistantes.

Chez les hommes, la pensée du suicide s’est avérée être deux fois plus fréquente chez ceux issus d’une famille ayant vécu un divorce, et ce, indépendamment de tout autre facteur.

Il semble donc que ce soit différemment vécu par les hommes et les femmes.

Ces résultats restent finalement à être confirmés par des recherches subséquentes.

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Le gras, le sel et le sucre, les préférés des petits

Une récente étude menée par deux universités américaines vient de prouver que les jeunes enfants ont une préférence pour les aliments contenant du gras, du sel et du sucre.

De plus, ils associent très rapidement des produits au nom d’une chaîne de restauration rapide ou d’une marque de boisson gazeuse.

Parue dans le Journal of Public Policy & Marketing, cette recherche a tout d’abord porté sur 67 enfants âgés de 3 à 5 ans. Parmi eux, il y avait 31 garçons et 36 filles.

Les mères devaient remplir un questionnaire, tandis que les enfants goûtaient à 11 saveurs naturelles et 11 saveurs artificielles sans voir le nom des produits.

Les résultats concordaient : si la mère avait remarqué l’envie de produits contenant du gras, du sel et du sucre, l’enfant préférait en effet les aliments aux saveurs artificielles.

Une seconde expérimentation a ensuite été faite. On a présenté à 108 enfants (autant de filles que de garçons) des cartes représentant des produits et des marques de commerce. Tous les enfants ont facilement associé le bon produit à la bonne marque.

Il semble donc que les enfants sont sensibles à la persuasion dès l’âge de trois ans. Il faudrait d’une part revoir la publicité qui leur est adressée et, d’autre part, leur apprendre ce que sont les bons aliments bien avant leur entrée à l’école.