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Maîtrise de soi de l’enfant : le meilleur indicateur?

Selon des chercheurs de l’Université Duke en Caroline du Nord, certains paramètres comportementaux de l’enfant prévoiraient sa vie adulte.

Dans cette étude, 1 000 enfants de la Nouvelle-Zélande on été suivis pendant près de 30 ans.

Les participants ont été évalués par des adultes s’occupant d’eux, comme leurs parents et leurs enseignants notamment. Ils se sont aussi évalués eux-mêmes.

Parmi les critères de l’évaluation, on devait relever des signes d’hyperactivité, d’incapacité à maîtriser sa colère, de manque de motivation, d’agitation et d’impulsivité, par exemple.

Selon les corrélations observées dans cette recherche, les enfants qui ont accusé les plus faibles résultats ont plus souvent eu des problèmes respiratoires, d’hypertension artérielle et de cholestérol ainsi que des MTS à l’âge adulte.

Il semble même que ces enfants deviendraient plus fréquemment des parents seuls et qu’ils auraient plus de problèmes d’alcool, de drogue et judiciaires.

Les résultats de cette étude sont parus dernièrement dans le Proceedings of the National Academy of Sciences.

Le problème à la source relevé dans cette recherche semble être la maîtrise de soi, un facteur qui peut facilement être amélioré.

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L’inquiétude des parents en lien avec le milieu

Une récente étude de l’Université d’Oxford parue dans le Journal of Evolutionary Biology fait un lien surprenant entre l’éducation et le milieu de vie.

Les chercheurs ont analysé dans quelle mesure les taux de mortalité et de fertilité influencent la manière dont les parents s’occupent de leurs enfants et les nourrissent.

Ils ont découvert qu’un milieu de vie imprévisible qui a un impact sur la mortalité et la fertilité entraîne plus de stratégies de protection des parents pour leur progéniture.

Plusieurs espèces animales auraient donc tendance à s’occuper davantage de leurs petits en fonction du degré de dangerosité de leur milieu de vie.

Pour réaliser la présente étude, on a employé des modèles mathématiques afin de décrire les coûts et les bénéfices des différents degrés d’implication parentale dans des environnements imprévisibles.

L’équilibre fragile entre les coûts et les bénéfices aurait en fait influencé le développement de l’implication parentale de façon négative ou positive au cours de l’histoire.

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L’arachnophobie est acquise durant l’enfance

Une revue scientifique vient de démontrer que les enfants et les bébés peuvent apprendre rapidement à avoir peur des araignées et des serpents.

Des études précédentes avaient démontré que les humains et les singes se transmettent plus facilement la peur d’un animal dangereux que celle d’une espèce sans danger.

La présente recherche, parue dans Current Directions in Psychological Science, montre une autre cause de la sélection naturelle.

Dans l’une des recherches en question, on a fait regarder à des bébés de sept mois une vidéo représentant un animal dangereux tel un serpent, puis une autre avec un animal sans danger comme un éléphant. Au même moment, on a fait entendre une voix joyeuse ou une voix apeurée aux tout-petits.

Les enfants ont regardé la vidéo du serpent plus longtemps lorsqu’ils entendaient la voix apeurée, mais sans démontrer de signes de la peur.

On a donc conclu que nous avons bel et bien des réflexes de détection pour ce genre d’animal et une capacité de les associer avec des impressions de dégoût et de répulsion.

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Pour ou contre la tétine?

Selon Le Parisien, certains spécialistes seraient inquiets quant à l’usage de la suce chez les bébés. 

Bien qu’il soit courant (7 bébés sur 10 ont une tétine), il pourrait mener à certains problèmes s’il est prolongé.

Il faut dire que de nombreux enfants ont une suce jusqu’à trois ou quatre ans. Pourtant, passé six ou sept mois, celle-ci ne devrait servir qu’à endormir le tout-petit.

Un emploi trop long et excessif pourrait entraîner un mauvais développement de la mâchoire.

Des problèmes de diction pourraient aussi être encourus. La raison en est que l’enfant s’habituerait à parler avec un objet en caoutchouc dans la bouche.

Finalement, la suce renverrait continuellement l’enfant de trois ans à des sensations liées au moment où il était un bébé, alors qu’on l’encourage le plus souvent à agir comme un grand, rendu à cet âge.

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Alcoolisme décelé dès l’enfance?

On apprend dans Medical News Today qu’une récente étude a fait un lien entre des traits de personnalité chez des enfants de moins de 12 ans et les abus d’alcool à l’âge adulte.

Menée par une équipe de l’Université Jaume I en Espagne, elle corrobore plusieurs études précédentes ayant porté sur ce sujet. On avait déjà statué l’influence génétique à 50 %.

Désormais, on pourrait prédire les abus d’alcool à 16 ans d’un enfant de 12 ans par l’analyse de certaines caractéristiques psychologiques et de certaines variables sociales.

Ainsi, il semble que les personnes extraverties qui recherchent la nouveauté, qui ont peu d’inhibitions et qui sont impulsives sont plus à risque des abus d’alcool.

Toutefois, on souligne que ces traits ne sont pas négatifs en soi : c’est leur combinaison qui peut influencer le développement de l’alcoolisme.

À la lumière des ces résultats, on recommande fortement faire de la prévention en ciblant mieux les personnes vulnérables.

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Sommeil et obésité chez l’enfant

Des chercheurs de l’Université de Chicago ont effectué une recherche ayant porté sur 308 enfants âgés de 4 à 10 ans.

Parmi ces derniers, il s’est avéré que ceux qui cumulaient le moins d’heures de sommeil et qui avaient des horaires irréguliers de sommeil avaient 4,4 fois plus tendance à souffrir d’obésité.

Les enfants obèses tendaient à dormir moins, et ce, de plus en plus jusqu’à la fin de la semaine. Toutefois, si leur temps de sommeil était compensé durant le week-end, leur risque d’obésité chutait à 2,2.

De plus, selon cette étude parue dans Pediatrics, il semble que dormir un peu plus chaque nuit serait bénéfique pour la santé des enfants en général.

En effet, une demi-heure quotidienne de sommeil influence l’indice de masse corporelle et réduit les effets métaboliques pouvant entraîner le diabète et les maladies vasculaires.

Finalement, la moyenne d’heures de sommeil était de 8,5 par jour chez les participants de cette étude. La norme recommandée correspond pourtant à une moyenne quotidienne de 10 heures.

On suggère donc fortement de proposer des horaires les plus stables possible aux enfants afin qu’ils profitent des bienfaits d’une bonne nuit de sommeil.

Dormir suffisamment, rappelons-le, est associé à de meilleures habiletés d’apprentissage, une meilleure mémoire et une plus grande attention.

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Influence des émotions sur le TDAH

Une récente étude de l’Université de l’Illinois à Chicago a levé le voile sur l’influence des émotions sur la mémoire chez des enfants avec des problèmes d’attention ou de bipolarité.

Pour ce faire, on a observé l’activité cérébrale d’enfants qui devaient faire une tâche requérant la mémoire active demandant la reconnaissance de visages exprimant diverses émotions.

Parue dernièrement dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, la recherche comptait 56 jeunes participants âgés de 10 à 18 ans.

Parmi eux, 23 étaient bipolaires, 14 souffraient du TDAH et 19 ne vivaient aucun de ces problèmes de santé. Aucun des enfants souffrant de bipolarité ou du trouble de l’attention ne prenait de médicaments.

Il en est ressorti que les deux premiers groupes accusaient une dysfonction du cortex préfrontal lors de l’expérience. De plus, ceux atteints du TDAH avaient la dysfonction la plus sévère des trois groupes.

Rappelons au passage que le cortex préfrontal est responsable de la mémoire active, du langage et de l’attention, entre autres.

La voie à suivre pour le traitement de ces troubles du comportement serait donc d’aider les patients à employer cette partie de leur cerveau.

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Le bilinguisme : profitable pour les tout-petits

Les apports cognitifs de l’apprentissage de plus d’une langue sont reconnaissables encore plus tôt que l’on ne croyait jusqu’ici.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs des universités canadiennes Concordia et de York ainsi que de l’Université de Provence en France.

La recherche comprenait 63 jeunes enfants, lesquels ont été séparés en deux groupes, selon s’ils étaient bilingues ou unilingues.

 Aux fins d’évaluation, les parents ont dû remplir des questionnaires portant sur le langage des enfants, tandis que ces derniers ont fait cinq tests langagiers et cognitifs.

Il semble que l’exposition à un second langage en bas âge donne un avantage qui influence la capacité de concentration.

En effet, les enfants bilingues de l’étude ont mieux réussi que les autres en faisant des tâches pendant lesquelles ils étaient distraits ou dérangés.

La différence, pouvant être observée dès l’âge de 24 mois, serait due à l’expérience combinée d’écoute et d’usage de deux langues.

Tous les détails de cette recherche sont parus dans le Journal of Experimental Child Psychology.

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L’asthme infantile et ses conséquences futures

Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université d’Emory à Atlanta mettent en garde contre l’asthme infantile et suggèrent le traitement efficace de la maladie pour en diminuer les futures séquelles.

Selon les résultats de cette récente recherche, l’asthme sévère d’un enfant peut mener à une perte précoce des fonctions des poumons et à des maladies graves à l’âge adulte.

On considère le degré de sévérité de l’asthme en regard des complications respiratoires malgré de fortes doses de corticoïdes inhalés (médicaments anti-inflammatoires pour traiter la maladie).

Cette étude s’est étalée sur plusieurs années, ayant porté sur des enfants atteints d’un asthme modéré à sévère. Les participants ont été évalués entre l’âge de 8 à 11 ans, puis entre 11 et 14 ans.

Les changements dans la santé respiratoire des enfants ont ainsi été évalués en mesurant les doses de traitement, les symptômes et le fonctionnement des poumons, pour une moyenne sur trois ans.

Les détails de cette recherche sont parus dans l’édition de janvier du Journal of Allergy and Clinical Immunology.

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Son meilleur ami est bon pour sa santé

Une récente étude anglaise parue dans Medicine & Science in Sports & Exercise s’est penchée sur le degré d’activité physique d’enfants de 10 à 11 ans.

Il a ainsi été démontré que les garçons et les filles étaient plus actifs physiquement s’ils faisaient des activités avec leur meilleur ami dans leur quartier.

Au total, 986 enfants ont participé à cette recherche. Parmi eux, 472 ont fourni des détails quant à leurs activités sportives et leur meilleur ami.

Mentionnons qu’un meilleur ami était identifié par l’enfant et que le degré d’activité était évalué avec un accéléromètre.

Il a été clairement démontré que les enfants avaient tendance à atteindre un plus haut niveau d’activité physique s’ils étaient avec leur meilleur ami. Celui-ci semblait les encourager fortement à être plus actifs.

On soutient donc que les enfants doivent être poussés à faire du sport entre amis et en groupe afin de s’encourager mutuellement à demeurer actifs.