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Moins de phtalates dans les jouets

On peut lire dans La Presse que la ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, a annoncé cette semaine que six phtalates seraient contrôlés à la baisse dans plusieurs articles destinés aux enfants. 

Rappelons au passage que les phtalates sont utilisés pour assouplir le plastique. On les reconnaît depuis un moment comme étant des perturbateurs hormonaux.

Ces substances pourraient en effet être la cause de nombreux problèmes de santé et elles affecteraient le développement et le comportement des enfants.

Les articles qui seront visés se trouvent encore en magasins.

Lors de la mise en place des nouvelles nomenclatures, le taux maximal de phtalates dans les articles pour enfants sera de 1 000 milligrammes pour 1 kilogramme. Cela correspond au dixième de 1 %.

Les règles canadiennes deviendront donc aussi sévères que celles existant déjà aux États-Unis et en Europe.

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Plus de sévices chez les enfants sourds

Une récente étude menée par l’Institut des technologies de Rochester a démontré un plus haut taux de sévices vécus par les enfants sourds et malentendants, lit-on sur ScienceDaily.

Cela comprend la négligence, les sévices physiques et sexuels et la maltraitance. Ces enfants seraient 25 % plus souvent victimes de ces problèmes que les autres.

Pour arriver à ces résultats, on a sondé 425 étudiants, dont 108 étaient sourds. On leur a demandé de décrire toute maltraitance qu’ils avaient pu vivre avant l’âge de 16 ans.

Il en est ressorti que 70 % des participants sourds ou malentendants ont dit avoir déjà vécu des mauvais traitements, contre 49 % chez les autres.

De plus, les sévices augmentaient en gravité lorsqu’ils avaient été subis par des personnes sourdes ou malentendantes.

Cette étude a par ailleurs démontré que les enfants maltraités, une fois adultes, ont plus tendance à vivre une dépression ou des problèmes cognitifs et à démontrer des symptômes d’un choc post-traumatique.

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Un gène associé à une leucémie infantile

Une étudiante au doctorat de l’Université du Québec à Montréal, Cyndia Charfi, vient de mettre à jour un gène associé à l’apparition de la leucémie lymphoïde chronique.

Ce type de leucémie atteint le plus fréquemment les enfants. Elle se caractérise par la prolifération anormale de cellules B. Celles-ci produisent des anticorps qui défendent le corps des infections.

Sous la supervision de ses directeurs de thèse, madame Charfi a pu identifier, chez des souris puis dans des cellules humaines, l’activité anormale du gène Fmn2 chez les patients atteints de leucémie lymphoïde, surtout chez les enfants.

Ses résultats sont parus dernièrement dans Blood, une prestigieuse revue médicale.

La découverte de cette chercheuse permettra certainement de poser des diagnostics plus rapides, donc de traiter la leucémie plus rapidement.

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Aide aux enfants exposés à la violence

Selon Medical News, les structures actuelles ne soutiendraient pas comme il se doit les enfants exposés à la violence.

Une étude nationale menée par quatre universités suédoises a en effet démontré que les moyens connus n’aideront pas de manière suffisante les enfants témoins de violence contre leur mère.

De plus, il ne serait pas possible en ce moment de déterminer si l’exposition à la violence se poursuivra pour l’enfant.

Parallèlement à cette évaluation des structures présentes, on a remarqué que ce groupe d’enfants avait beaucoup plus tendance à développer des problèmes de santé mentale.

Il semble par ailleurs que le soutien adapté à ces enfants peut influencer de manière notable leur santé mentale.

Les chercheurs suggèrent donc une suite d’interventions afin que les enfants exposés à la violence reçoivent l’aide nécessaire et que celles-ci mènent le moins souvent possible à un traitement psychiatrique.

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Les jeux vidéo favoriseraient des problèmes de santé mentale

Une étude de l’Université de l’État de l’Iowa a établi certains paramètres psychologiques qui seraient à l’origine de l’emploi excessif des jeux vidéo.

En effet, si le jeu excessif peut mener à des problèmes psychiatriques, il semble que des symptômes déjà existants peuvent indiquer si un enfant développera ou non ces troubles.

Ayant porté sur 3 034 enfants, l’étude s’est étalée sur 2 ans. Sous forme de sondage, elle a eu lieu de 2007 à 2009 et ses résultats ont été récemment présentés dans Pediatrics.

Les chercheurs ont ainsi relevé comme symptômes pouvant mener au jeu pathologique l’impulsivité, les difficultés sociales, la dépression et les mauvais résultats scolaires.

Précisément, on a remarqué que plus un enfant était porté à jouer impulsivement, plus il avait tendance à montrer les autres symptômes.

D’autre part, les auteurs de l’étude en question reconnaissent que ces résultats auraient pu être plus poussés, en demandant l’avis des professeurs et des parents, par exemple.

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Les effets de l’éducation sur la santé

Des programmes d’éducation précoce auraient des effets bénéfiques sur la santé future, tant au point de vue physique que comportemental.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de Columbia à la suite d’une étude longitudinale ayant porté sur 111 enfants à partir des années 70 jusqu’à ce qu’ils aient 21 ans.

Parue dans l’American Journal of Public Health, elle la première du genre à non seulement démontrer les effets de l’éducation en bas âge sur le comportement, mais aussi sur la santé en général.

Pour mesurer l’état de santé des jeunes participants, on a ciblé trois paramètres. Il s’agissait des problèmes de santé à l’âge de 15 ans, une mesure de la dépression et le nombre d’hospitalisations dans la dernière année.

Selon les chercheurs de cette récente recherche, les effets de l’éducation précoce sur la santé étaient notables.

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Du nouveau chez les parents de même sexe

Depuis peu, chez nos voisins du sud, il est désormais possible d’identifier les parents d’un enfant de manière plus neutre dans son passeport.

Des options dans l’identification des parents ont ainsi été ajoutées. Au lieu d’avoir uniquement les choix « mère » et « père », on y voit également « mère ou parent 1 » et « père ou parent 2 ».

Il sera donc possible pour des parents homosexuels de s’identifier clairement et sans détour dans le passeport de leur enfant.

Il s’agit là d’un effort du Département d’État afin de reconnaître tous les types de famille. Comme on s’en doute, les réactions sont déjà divisées parmi les Américains.

En effet, si la réaction des parents de même sexe est très bonne, le Family Research Council, une organisation chrétienne promouvant la famille traditionnelle, y verrait un encouragement au mariage homosexuel.

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Internet, pas si nocif?

Selon une étude sociologique récente parue dans Le Monde, les jeunes ne vivraient pas autant d’expériences traumatisantes que leurs parents le croient en naviguant sur le Web.

Ayant porté sur 25 140 enfants âgés de 9 à 16 ans, cette étude, menée conjointement par la London School (Angleterre) et le Centre national de la recherche scientifique (France) a démontré que la perception des jeunes est bien autre que ce que l’on croit.

Elle a illustré que si 14 % des jeunes ont vu des images pornographiques ou relatives à la sexualité sur le Web, peu s’en sont trouvés traumatisés.

Il semble en effet que seulement le tiers de ceux-ci ont trouvé cette expérience pénible. Il semble donc que seule une minorité d’enfants rencontraient des problèmes en visitant l’Internet.

D’autre part, il ne faudrait pas sous-estimer le problème. On a pu relever dans la présente recherche que chez les enfants ayant été témoins d’images à caractère sexuel, 40 % des parents ne le savaient pas.

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Enfant et télé : les parents à la rescousse

Il semble que le surpoids et l’obésité peuvent être évités chez l’enfant si la mère et le père proposent des activités sportives au lieu de le laisser devant la télévision.

Cette influence serait tout aussi efficace si les parents posent des actions positives quant à l’alimentation de leur progéniture.

Précisément, le temps d’écoute de la télévision pourrait diminuer de près d’une heure par jour.

Ce sont là les conclusions d’une récente étude publiée dans le Medicine & Science in Sports & Exercise.

Il s’agit d’une recherche menée conjointement par les universités de Wollongong and Newcastle en Australie. Elle a porté sur 165 enfants âgés de 5 à 9 ans et faisant tous de l’embonpoint.

Dans l’ensemble, après 6 mois, les participants regardaient en moyenne la télé 55 minutes. Après 1 an, la moyenne était de 39 minutes.

Ce qui apparaît comme le plus durable et efficace est bien l’activité physique. On ne peut donc que constater encore une fois l’influence du parent sur le comportement de son enfant.

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La pauvreté réduirait le potentiel génétique

Les résultats d’une étude de l’Université du Texas à Austin posent des questions délicates, alors qu’il semble que vivre dans la pauvreté réduirait le potentiel de développement des aptitudes cognitives chez l’enfant, et ce, même avant l’âge de deux ans.

Ayant porté sur 750 paires de jumeaux, l’étude est parue récemment dans le Psychological Science. Leurs habiletés cognitives ont été évaluées à 10 mois puis à 2 ans, toujours selon les principes établis du développement de l’enfant.

Ainsi, la moitié des gains intellectuels chez le bébé de 10 mois pourrait être attribuée aux gènes. La même observation a été relevée par les responsables de cette étude lorsque les enfants ont eu deux ans.

À l’opposé, les enfants issus de familles pauvres, qui accusaient un retard de ce côté par rapport aux autres, n’ont démontré presque aucune amélioration attribuable aux gènes.

Ces résultats doivent toutefois être bien interprétés, selon les chercheurs. La conclusion réelle est que les enfants bien nantis ont plus de chances d’atteindre leur plein potentiel, non pas que leur famille est plus intelligente d’un point de vue génétique.