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L’enfant épileptique et la dépression de maman

Chez les femmes apprenant un diagnostic d’épilepsie chez leur enfant de 24 mois et moins, de 30 à 38 % souffriraient ensuite de dépression.

Or, on apprend dans Epilepsia que cet état de santé de la mère affecte grandement la qualité de vie de l’enfant.

Toutefois, les répercussions dépendent de l’entourage familial et des ressources d’aide dont elle dispose.

L’apparition de la dépression est commune chez les mères apprenant que leur enfant est épileptique. Une maladie chronique ou grave représente un très haut facteur de stress chez le parent.

Ce constat provient d’un récent sondage de l’Université de l’ouest de l’Ontario réalisé auprès de 339 femmes. Ces dernières avaient toutes un enfant faisant partie de la Health-related Quality of Life of Children with Epilepsy Study (HERQULES).

L’incidence de la dépression serait donc de 30 % si le diagnostic survient à 6 mois, de 32 % à 12 mois et de 30 % à 24 mois. À la base, 38 % des mères concernées sont à risque.

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L’influence de la garderie sur le langage

Une récente étude de l’Institut de la santé publique de la Norvège a démontré que moins d’enfants parlent tardivement s’ils vont à la garderie.

On peut en lire les détails dans une récente parution d’Early Child Development and Care.

Ayant porté sur 19 919 enfants, cette étude corrélative visait directement le lien entre le développement du langage et la fréquentation d’une garderie.

Si l’on n’a remarqué aucune influence sur l’apparition du langage chez les bébés d’un an, le fait de fréquenter une garderie semble renforcer les six mois suivants pour l’enfant en milieu de garde.

Dans l’ensemble, chez les enfants âgés d’un à trois ans, les compétences langagières seraient mieux développées pour ceux allant dans une garderie avec installations que ceux qui sont en milieu familial ou qui restent à la maison.

Finalement, les enfants de trois ans qui vont à la garderie à temps plein auraient un langage plus développé que ceux s’y rendant à temps partiel.

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Une double dose contre la varicelle

Des chercheurs de l’Université Yale ont découvert que les enfants sont mieux immunisés contre la varicelle si on leur administre une double dose du vaccin.

Les résultats de leur étude publiée dans Journal of Infectious Diseases nous apprennent que les enfants auraient ainsi 95 % plus de chances de ne pas développer la maladie.

Si l’on recommandait en 1995 d’administrer une seule dose aux enfants de 1 à 13 ans, l’efficacité en était de 86 %. Toutefois, on remarquait alors l’apparition de ce virus même chez les enfants immunisés.

Or, en 2006, une seconde vaccination a été instaurée. Les enfants de 4 à 6 ans reçoivent en effet une nouvelle dose depuis. L’efficacité a alors grimpé à 98,3 %.

Pour en revenir à l’étude en question, on a pu remarquer cet effet prévu chez des enfants du Connecticut. Parmi 71 enfants de 4 ans et plus atteints de la varicelle, aucun n’avait reçu la double dose recommandée. Dans ce lot, 93 % avaient été vaccinés une seule fois, tandis que 5 % n’avaient eu aucun vaccin.

On encourage donc la poursuite de cette nouvelle mesure afin de prévenir efficacement la propagation de la varicelle chez les enfants et dans la population en général.

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Nintendo 3DS : attention, danger!

Le nouveau Nintendo 3DS entame son entrée sur le marché. En ce moment, son lancement se prépare au Japon. 

Or, la compagnie elle-même a annoncé sur son site internet une mise en garde concernant son jeu Nintendo 3DS.

L’affichage en relief comporterait des risques pour les enfants de moins de six ans. Elle déconseille donc l’utilisation de la console par les tout-petits.

Le développement de la vision n’étant pas complet avant cet âge, l’exposition aux images du Nintendo 3DS pourrait être dangereuse pour eux.

De plus, on recommande aux plus vieux de faire une pause toutes les 30 minutes si l’on joue avec la console.

L’entreprise commercialise pourtant son jeu pour toute la famille, mettant en garde contre les méfaits possibles des images en trois dimensions.

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L’obésité touche aussi les bébés

Il semble que si les enfants sont aussi visés par le nombre grandissant de cas d’obésité, les bébés n’en seraient pas non plus à l’abri.

Selon une étude de l’Université Wayne State à Détroit, parue dans l’American Journal of Health Promotion, plus du tiers des bébés de neuf mois risqueraient de devenir obèses.

Cette étude longitudinale a porté sur 16 400 bébés nés en 2001. Au moment des analyses, 8 900 d’entre eux étaient âgés de 9 mois, tandis que 7 500 avaient 2 ans.

Parmi ces enfants, 31,9 % des bébés de 9 mois risquaient de souffrir d’obésité. Ceux qui étaient âgés de 2 ans avaient quant à eux un taux de risque de 34,3 %.

Ces données sont le résultat de calculs en fonction de la prise du poids des enfants à l’étude. En général, les filles étaient moins à risque que les garçons.

En regard de ces révélations, les chercheurs rappellent l’importance qu’ont les parents quant aux bonnes habitudes alimentaires à transmettre à leurs enfants.

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Les mères dorment moins que les pères

Une récente étude de l’Université du Michigan a démontré que les femmes se lèvent deux fois et demie plus souvent la nuit que les hommes pour s’occuper des enfants.

Parue dans Social Forces, la recherche en question a porté sur les données concernant près de 20 000 parents sur le marché du travail de 2003 à 2007.

Ainsi, parmi les familles de deux travailleurs ayant un enfant de moins d’un an, la mère a plus souvent tendance à se lever la nuit pour prendre soin du bébé. La proportion est de 32 % chez les femmes contre 11 % chez les hommes.

Une fois que l’enfant a d’un à deux ans, les chiffres changent. Ainsi, la mère a un sommeil interrompu dans 10 % des cas. Pour le père, le taux demeure bas, soit deux pour cent.

Les taux baissent une fois de plus lorsque l’enfant a de trois à cinq ans. Il semble alors que les femmes se lèvent la nuit dans une proportion de trois pour cent, contre un pour cent chez les hommes.

De plus, la différence demeure malgré le statut de chaque parent. Ainsi, dans le cas où la femme est la principale source de revenus du couple, elle se lève tout de même la nuit dans 28 % des cas. Si le père a un tel rôle, il se réveille la nuit pour s’occuper de l’enfant dans quatre pour cent des cas seulement.

Les femmes semblent donc faire face à un autre facteur influant sur l’avancée de leur carrière par rapport aux hommes.

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Risques d’une rupture fatale de l’appendice de l’enfant

Les enfants qui vivent dans une région où se trouvent peu de pédiatres courraient un plus grand risque de décéder d’une rupture de l’appendice que ceux qui ont accès à un plus grand nombre de médecins.

C’est ce que l’on retient d’une étude du Centre pour enfants Johns Hopkins aux États-Unis publiée dans JAMA-Archives of Surgery.

Celle-ci se base sur 250 000 données recueillies par des hôpitaux et portant sur des enfants ayant souffert de l’appendicite.

L’hypothèse présente a été retenue après avoir rejeté plusieurs autres facteurs tels que l’accès à l’imagerie médicale, les couvertures d’assurance ainsi que le nombre d’hôpitaux et d’opérations dans la région donnée.

Il semble que la corrélation entre le pédiatre et une rupture fatale de l’appendice serait que ce professionnel de la santé peut détecter plus tôt un enfant atteint.

Rappelons finalement qu’environ le tiers des enfants qui souffrent de l’appendicite vivront la rupture de leur appendice.

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La diversification alimentaire : pas si vite

On suggère aujourd’hui de diversifier les aliments, voire de donner de la nourriture solide aux bébés, à compter de quatre à six mois afin de prévenir les allergies.

Or, une récente étude publiée dans l’International Journal of Obesity stipule que la raison de cette méthode pourrait aussi être le maintien futur d’un poids santé.

En effet, l’étude en question, qui a porté sur 300 enfants, a démontré un lien entre la diversification alimentaire d’un bébé et son poids une fois enfant.

À l’âge de 10 ans, les participants de la recherche à qui les parents avaient trop vite donné de nombreux aliments risquaient plus souvent de souffrir de surpoids ou d’obésité.

On recommande donc d’être prudent et de faire manger plusieurs aliments différents aux bébés à partir de l’âge de cinq mois seulement.

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Meilleur à l’école si né tôt dans l’année?

On apprend dans La Revue Économique qu’une récente étude a été menée sur le moment de la naissance et la réussite future. Julien Grenet, chercheur en économie, a publié celle-ci.

Selon ses découvertes, il semble qu’un enfant né en fin d’année connaîtrait plus de difficultés scolaires que ceux nés après le 31 décembre.

Toujours selon monsieur Grenet, les enfants nés en décembre redoublent dans une proportion de 34 % au primaire, contre 17 % pour ceux nés plus tard.

Ces mêmes enfants nés lors des derniers mois de l’an auraient plus tard un salaire 1,5 % moins élevé que ceux ayant vu le jour en janvier.

Il semble par ailleurs que cette réalité soit perçue dans certains pays européens. En effet, les petits Britanniques seraient divisés par classe en fonction de leur mois de naissance.

Aux Pays-Bas, on permet aux enfants nés en fin d’année de passer une année de plus à la prématernelle pour mieux se préparer à leur prochaine vie scolaire.

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Un embryon à la fois pour la FIV

Une vaste étude portant sur près de 1 400 femmes a été menée par l’Université d’Aberdeen au Royaume-Uni.

Toutes les participantes avaient pris part à l’une des huit expériences de cette recherche. Les résultats détaillés peuvent être lus dans BMJ.

Un seul embryon a été implanté à la moitié des femmes à l’étude, tandis que l’autre groupe a subi une double procédure.

Les chances de mener une grossesse à terme, soit à 37 semaines, étaient plus grandes pour les femmes ayant reçu un seul embryon. En fait, elles seraient de 87 %.

De plus, une implantation simple réduirait le risque d’accoucher d’un bébé de faible poids.

Les chercheurs de l’étude concluent donc que les femmes qui désirent avoir un enfant et qui se tournent vers la FIV devraient être encouragées à ne recevoir qu’un embryon à la fois.

En plus des avantages mentionnés, les problèmes de santé liés aux naissances multiples pourraient aussi être écartés.