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Le sucre des céréales influence les choix alimentaires des enfants

Des chercheurs de l’Université Yale à New Haven se sont penchés sur les choix actuels de céréales proposés aux enfants.

Ils ont offert des céréales à 91 participants d’un camp de vacances âgés de 5 à 12 ans, puis leur ont demandé leur avis.

Leurs résultats parus dans Pediatrics nous en disent longs quant à l’influence de la teneur en sucre des céréales sur les choix alimentaires des enfants.

Dans cette étude, tous les enfants avaient droit à des fruits frais, du lait et du jus d’orange, en plus de leur bol de céréales. Ils pouvaient manger autant qu’ils le souhaitaient.

Le groupe ayant mangé des céréales moins sucrées (1 à 4 g par portion) a eu plus tendance à ajouter des fruits frais à celles-ci que le deuxième groupe ayant choisi des céréales plus sucrées (11 à 12 g par portion).

De plus, même si les enfants consommant des céréales moins sucrées ajoutaient du sucre, cela correspondait quand même à moins que ce qui était contenu dans celles déjà sucrées (0,7 cuillère à café contre 5,7).

Finalement, les chercheurs de l’étude affirment que les enfants auront plus tendance à préférer des aliments sucrés en général si on leur offre des céréales sucrées sur une base régulière.

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Un supplément durant l’allaitement influencerait certaines aptitudes intellectuelles

Des enfants de cinq ans ayant été allaités ont démontré une plus grande capacité d’attention que les autres dans le cadre d’une étude. Leur mère avait pris du DHA, ou acide docosahexaénoïque.

C’est la conclusion qu’ont tirée des chercheurs du Collège de médecine Baylor à Houston, après avoir suivi 119 femmes enceintes, puis leurs enfants.

Certaines des futures mères prenaient un supplément comprenant 200 mg de DHA, tandis que les autres recevaient un placebo.

Le détail de leurs conclusions est récemment paru dans le Journal of Pediatrics.

À l’âge de cinq ans, les enfants de l’étude ont passé quatre tests pour évaluer leur acuité visuelle. Six outils ont aussi été employés pour évaluer leurs fonctions neuropsychologiques.

Ceux dont la mère avait pris le supplément ont eu un score de 46,5 en attention contre 41,9 pour les autres.

On n’a toutefois remarqué aucune différence quant à d’autres capacités, comme l’acuité visuelle et des aptitudes verbales par exemple.

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La fumée secondaire en lien avec les troubles du comportement

Des chercheurs britanniques ont fait paraître une étude sur le tabagisme passif et les enfantsdans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

Il en est ressorti que les enfants courent plus de risques de souffrir d’hyperactivité, de troubles du comportement et de détresse psychologique. L’exposition à la fumée secondaire pourrait donc causer autant de problèmes psychologiques que physiques.

Les chercheurs en question se sont basés sur l’état de santé mentale de 901 enfants âgés de 4 à 8 ans.

On a analysé si leur salive contenait de la cotinine, une substance contenue dans le tabac. Elle est reconnue comme étant un excellent indicateur du tabagisme passif.

On leur demandait aussi dans quelle mesure ils étaient exposés à la fumée de cigarette. Ils remplissaient finalement un questionnaire ayant pour but d’évaluer leurs problèmes sociaux, émotifs ou comportementaux.

Les résultats à ce test pour les enfants considérés comme fumeurs passifs (361) étaient 44 % plus élevés que ceux qui n’étaient pas exposés à la fumée (101).

Il est donc recommandé de ne pas fumer en présence des enfants ni dans la maison.

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L’influence des parents n’est pas si forte sur les habitudes alimentaires de leur enfant

Des chercheurs de l’École de santé publique Johns Hopkins à Bloomberg, aux États-Unis, ont passé en revue la littérature des dernières années quant à l’influence des parents sur l’alimentation de leur progéniture.

Il semble que les parents aient une influence bien plus mince que la croyance populaire le veut. Plusieurs autres facteurs s’ajoutent, dont les aliments offerts dans son milieu de vie et les initiatives gouvernementales quant aux repas à l’école, entre autres.

Parue dans le Journal of Epidemiology and Community, l’étude s’est faite en collaboration avec une université espagnole et elle a porté sur des résultats de recherches s’étendant de 1989 à 2009.

On a comparé différents jumelages, comme de mère à fille, de père à fils, etc., ainsi que les différentes régions du monde, les méthodes d’évaluation de l’alimentation, et ce, à travers le temps.

Cette recherche nous aidera donc à mieux comprendre comment les habitudes alimentaires peuvent être apprises par l’enfant et à quel degré elles proviennent de chacune des sphères ci-haut mentionnées.

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L’importance du sentiment d’appartenance chez les enfants vivant avec un handicap

La Dre Nancy Spencer-Cavaliere, une spécialiste de l’activité physique adaptée de l’Université de l’Alberta, a présenté les résultats d’un sondage réalisé auprès d’enfants vivant avec un handicap.

Elle les a questionnés sur la façon dont se déroulaient différentes activités, tels les sports d’équipe, la récréation et les vacances, sur comment ils y prenaient part.

Les résultats parus dans Adapted Physical Activity Quarterly nous apprennent sans surprise l’importance du sentiment d’appartenance au groupe et d’être accepté tel qu’il est pour l’enfant handicapé.

Le sentiment de rejet est bien sûr une chose assez courante, tout comme l’impression que ce sont les autres qui décident s’ils peuvent jouer avec eux ou non.

Le sondage de Mme Spencer-Cavaliere a aussi fait voir que ces enfants avaient tendance à répondre aux questions en utilisant la troisième personne, en proposant une théorie d’un enfant fictif au lieu de parler tout de suite d’eux-mêmes.

La période de récréation peut finalement être un réel défi pour eux, car ils souhaitent être reconnus comme des participants légitimes, qui ne devraient pas quémander pour faire partie du jeu.

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Les enfants apprennent mieux un mot en jouant avec plusieurs objets le décrivant

On peut lire dans Psychological Science que les jeunes enfants apprennent un mot deux fois plus vite s’ils ont accès à plus d’une version de celui-ci.

C’est la conclusion d’une expérience réalisée par une équipe de l’Université de l’Iowa ayant porté sur 16 bébés de 18 mois. Ils savaient tous environ 17 mots au départ.

Les résultats ont été probants. Par exemple, si l’on prend deux jeunes enfants, celui qui aura vu plusieurs sortes de tasses aura une meilleure idée du mot « tasse » que celui qui aura vu trois tasses identiques.

De plus, à la suite de l’expérience, les bébés qui avaient appris de nouveaux mots en jouant avec plusieurs jouets s’y rapportant ont vu leur apprentissage du langage progresser plus rapidement que les autres.

Ceux qui avaient appris les mots par différenciation ont ensuite eu une moyenne de 10 nouveaux mots appris par semaine. Le second groupe a conservé une moyenne de 4 nouveaux mots, ce qui constitue le taux habituel d’un enfant de cet âge.

Les chercheurs ne savent pas si cette capacité pourra durer dans le temps, mais ils peuvent expliquer le phénomène, qui se résume en l’aptitude à concevoir la forme, laquelle apparaît habituellement plus tard dans le développement.

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Peu d’enfants bougent suffisamment même en pratiquant un sport

Une récente étude américaine nous apprend que seul le quart des enfants pratiquant des sports organisés y comble ses besoins quotidiens en activité physique.

Rappelons que le temps nécessaire d’exercices est de 90 minutes au Canada et de 1 heure aux États-Unis.

Parue dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, cette étude de l’Université de San Diego a porté sur 200 enfants de 7 à 14 ans.

Ils ont tous été observés durant leur entraînement de soccer, de baseball ou de balle molle et un accéléromètre a permis de mesure leur degré d’activité physique.

De nombreux parents seront surpris d’apprendre que les enfants bougent beaucoup moins qu’ils ne le croient en faisant partie d’une équipe sportive.

En fait, 30 minutes de la période d’entraînement sont au départ jugées complètement inactives, car les enfants écoutent les consignes de leur entraîneur.

Les adhésions aux équipes sportives sont en augmentation, mais ces chercheurs affirment que les attentes des parents sont exagérées.

D’autres bienfaits de la participation à une équipe devraient donc être mis de l’avant, comme le développement des capacités et l’occasion de se faire des amis, par exemple.

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Les dommages collatéraux des tests durant la grossesse

Un professeur de sociologie de l’Université de la Californie à Los Angeles s’est penché sur les répercussions à long terme d’une absence de diagnostic clair quant à la santé du bébé à venir.

Stefan Timmermans et son équipe ont donc publié les résultats d’une étude sur les dommages collatéraux des tests prénataux dans l’édition actuelle du Journal of Health and Social Behaviour.

Ils ont suivi, durant 3 ans, 75 familles qui avaient reçu un résultat de test incertain quant à l’incapacité de digérer les gras, les protéines et le sucre de l’enfant à naître.

Parmi elles, 40 sont devenues ce que les chercheurs appellent des « parents de l’attente » : leur enfant n’a jamais eu de symptômes par la suite.

Ils ont répertorié parmi ces derniers de nombreux cas de symptômes liés à un choc post-traumatique. Ainsi, certains parents allaient réveiller l’enfant en pleine nuit, lui imposaient une diète sévère préventive ou empêchaient même quiconque de l’approcher pour éviter toute contamination.

On recommande donc d’accélérer les procédures pour obtenir des résultats de tests supplémentaires, advenant le cas d’une incertitude de diagnostic durant la grossesse.

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La fumée secondaire augmente les risques de méningite

Des chercheurs de l’École de santé publique de Harvard ont démontré que les enfants exposés à la fumée secondaire sont deux fois plus enclins à contracter une méningite, pouvons-nous lire dans PloS Medicine

De plus, ces mêmes enfants courraient aussi plus de risques d’avoir une pneumonie ou l’influenza de type B (Heamophilus influenza).

Pour tirer leurs conclusions, ces chercheurs ont analysé 42 études publiées ayant porté sur le sujet. Il en est ressorti un lien clair entre l’exposition au tabac et l’apparition des maladies virulentes citées.

Les effets étaient d’autant plus grands chez les enfants âgés de moins de six ans, qui sont plus vulnérables.

Ces résultats donnent encore raison aux parents de cesser de fumer ou, au moins, de ne plus le faire dans la maison. D’après ces chercheurs, le nombre de décès chez les enfants par cause de maladie bactérienne en serait diminué.

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Les bénéfices à long terme de la garderie sur la santé de l’enfant

Une récente étude de l’Université de Montréal a démontré que la vie en groupe à l’âge préscolaire est bénéfique pour le système immunitaire des enfants.

Parue dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, elle a été réalisée auprès de 1 238 enfants.

On y apprend donc que si un enfant a deux fois plus de risques de contracter une infection s’il entre en garderie vers l’âge de deux ans et demi, il en est autrement à l’école primaire.

Vers l’âge de huit ans, ces enfants ont un taux moindre d’infections et de maladies que ceux qui ont passé les mêmes années à la maison.

On a par ailleurs remarqué que la différence entre les deux groupes s’amenuise vers l’âge de trois ans et demi : les enfants en garderie sont dès lors malades à la même fréquence que ceux à la maison.

Il semble donc que la vie en groupe dès un jeune peut avoir des répercussions positives sur le système immunitaire de l’enfant.