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Un lien clair entre l’obésité de l’enfant et le régime gras de la future mère

Une étude qui portait au départ sur le sommeil nous en a finalement dit plus long sur les liens entre une alimentation riche en gras de la femme enceinte et la future condition physique de son enfant.

En effet, d’après le FASEB Journal, les habitudes alimentaires de la future mère pourraient causer des changements génétiques faisant en sorte que le bébé à venir devienne obèse ou fasse de l’embonpoint plus tard.

Le gène Npas2 serait visiblement en cause. Ce dernier est responsable de la régularité du rythme circadien.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs du Collège de médecine Baylor, à Houston, ont analysé les cas de trois groupes de singes japonais.

Durant la grossesse des mères ayant une alimentation riche en gras, il semble que les gènes du foie du foetus aient été modifiés, en particulier le Npas2.

Toutefois, il appert qu’une amélioration du régime alimentaire durant la grossesse ou l’allaitement, ou encore de celui du bébé après la naissance, pourrait restaurer en partie le système circadien.

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Une bonne nouvelle pour les mamans épileptiques

Les résultats d’une étude attendue sur les effets de certains médicaments pris par les mères épileptiques sont très rassurants, pouvons-nous lire dans Neurology.

Des médicaments tels que la carbamazépine, la lamotrigine ou la phénytoïne ne causent aucun effet sur le QI du bébé lorsque la maman allaite.

Des chercheurs de l’Université Emory à Atlanta ont suivi 194 patientes épileptiques qui devaient prendre des médicaments pour empêcher leurs crises.

Sur les 199 bébés conçus par ces femmes, 42 % étaient allaités. Trois ans plus tard, des tests de quotient intellectuel ont été passés par tous ces enfants.

La différence était si mince que l’on peut la qualifier d’inexistante. En effet, le QI des enfants allaités était de 99 en moyenne, alors que celui des autres était de 98.

Toutefois, ceux dont la mère prenait du valporate, qu’ils aient été allaités ou non, avaient un QI plus faible.

L’Académie américaine de neurologie recommande donc d’éviter ce médicament durant la grossesse, pour cause de dommages aux capacités cognitives et d’autres problèmes de naissance.

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Moins bien manger une fois adulte en raison des bonnes habitudes?

Des chercheurs du Collège universitaire de Londres ont démontré un lien entre le désir de bien manger des parents et les mauvaises habitudes adoptées par leurs enfants plus tard.

D’après les résultats publiés dans le Journal of American Dietetic Association, le point de départ a été le lien entre la faible pression maternelle et l’amour de la nourriture.

Il semble au contraire que si les parents insistent pour que l’enfant termine son repas, celui-ci court plus de risques de devenir un mangeur compulsif.

De plus, si les parents sont insistants quant aux saines habitudes alimentaires, l’enfant aura tendance à aller dans la direction inverse à l’âge adulte.

Tous ces liens ont été faits sans regard au poids de l’enfant. Cette étude a porté sur 213 mères ayant des enfants âgés de 7 à 9 ans.

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Les enfants du divorce plus à risques d’avoir une attaque

Les résultats d’une étude canadienne laissent croire que les enfants ayant vécu le divorce de leurs parents ont 2,2 fois plus de risques d’avoir une attaque. Les résultats de cette étude seront présentés à la rencontre annuelle de la Société américaine de gérontologie.

Une explication possible serait que le stress vécu à un jeune âge influerait sur une partie du corps responsable de la gestion physique du stress. Il en résulterait la perte de maîtrise du cortisol, d’où des problèmes de santé subséquents.

Il s’agissait de l’analyse d’un sondage de 2005 réalisé par Statistique Canada auquel avaient participé 13 134 adultes du Manitoba et de la Saskatchewan.

On a constaté cette différence chez les personnes ayant déjà vécu un divorce, et ce, en ayant éliminé d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, l’alcool et l’obésité par exemple.

Par ailleurs, les responsables de l’étude précisent qu’il ne faut pas paniquer en regard de ces chiffres, car il ne s’agit encore que d’une corrélation. D’autres études sur le sujet devront suivre pour soutenir ces observations.

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Les effets de l’acétaminophène sur le foie ne sont pas fondés

Il est commun de croire qu’il est mauvais pour le foie des enfants d’ingérer de l’acétaminophène (plus couramment, le Tylenol).

Or, des chercheurs du Centre antipoison et antidrogue Rocky Mountain de Denver ont prouvé le contraire, comme vu dans leurs résultats parus dans le journal Pediatrics.

Lorsque donné de façon adéquate, le Tylenol n’a aucun effet sur le foie des enfants. De plus, aucun lien n’a pu être établi entre ce médicament et l’apparition de l’asthme et des allergies.

Le Dr Eric Lavonas et ses collègues ont observé 32 000 enfants qui avaient tous reçu de l’acétaminophène dans les 24 heures précédentes. Sur le lot, 10 enfants présentaient des lésions au foie.

Malgré tout, aucun des enfants de l’étude ne présentait des lésions au foie liées au Tylenol. Les seules différences observées seraient dues à des irrégularités survenues en laboratoire.

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Les enfants sont affectés par le tabagisme passif

Une substance chimique présente dans la fumée secondaire de la cigarette serait néfaste pour les enfants. Elle toucherait même leur ADN et leur appareil respiratoire, selon une étude américaine de Jan Thomas.

Celle-ci, la cotinine, est un dérivé de la nicotine et de la nitrosamine. On a observé, dans le cadre de cette étude, 79 enfants dont au moins un des parents fume. Parmi eux, pas moins de 95 % avaient des traces de cotinine dans leur urine.

Selon M. Thomas, cette substance cancérigène serait responsable des lésions mentionnées. De plus, le lien entre le tabagisme passif et le taux de cette substance chez l’enfant est indéniable.

En effet, on a pu constater que le nombre de cigarettes fumées par le parent est en corrélation directe avec la quantité de cotinine chez l’enfant.

Pour la santé des petits, il est donc préférable d’écraser pour de bon. Votre propre santé en sera améliorée également.

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Les probiotiques réduisent les maux de ventre chez l’enfant

Les enfants souffrant de maux de ventre chroniques, comme ceux atteints du syndrome du côlon irritable, auraient tout intérêt à consommer des probiotiques chaque jour, nous apprend Pediatrics.

C’est ce que révèle une étude italienne de l’Université de Bari. L’équipe du Dr Ruggiero Francavilla a suivi 141 enfants italiens âgés de 5 à 14 ans, leur faisant ingérer quotidiennement un type de probiotiques (Lactobacillus rhamnosus strain GG) ou un placebo durant 8 semaines.

Tous les enfants de l’étude avaient des maux de ventre chroniques, surtout dus au syndrome du côlon irritable.

À la fin de l’étude, les probiotiques en question avaient fait diminuer les douleurs et leur fréquence chez les enfants. Précisément, l’échelle de douleur des enfants, qui était au départ de 4,3, était descendue à 2,3 pour les enfants sous probiotiques, contre 3,4 pour les autres.

L’effet des probiotiques sur les maux de ventre serait donc efficace s’ils sont ingérés sur une base continuelle.

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Les médicaments contre le rhume étant retirés, les visites chez le médecin diminuent

Selon Pediatrics, la fréquence et la durée des visites médicales auraient chuté depuis que des médicaments contre le rhume et la toux ont été retirés des rayons en 2007.

C’est ce que suggère une étude réalisée par le Dr Daniel S. Budnitz et ses collègues du CDC (Center for Disease Control et Prevention) d’Atlanta.

Ils ont pu tirer ces conclusions après avoir analysé un échantillon de 60 entrées à l’hôpital reliées à des besoins pédiatriques. Il semble que les entrées d’enfants de moins de 2 ans aient chuté 14 mois avant et 14 mois après le retrait des médicaments contre le rhume.

Parallèlement, les hospitalisations reliées à l’administration incorrecte ou sans supervision de ces médicaments sont encore une réalité.

En fait, les hospitalisations dues aux médicaments contre le rhume représentent les deux tiers de toutes les entrées, un nombre qui demeure le même avant et après leur retrait du marché.

Il est donc préférable d’éviter d’administrer de tels médicaments à des enfants âgés de moins de deux ans, voire quatre, en raison des effets secondaires.

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Les enfants perçoivent les intentions des autres

Une récente étude parue dans Child Development semble indiquer que les enfants ne sont pas portés à offrir leur aide à une personne qui s’en prend à quelqu’un d’autre.

Ils seraient même en mesure de percevoir l’intention d’agir des autres derrière leur comportement. Dans le cadre de cette recherche, une centaine d’enfants allemands âgés de trois ans ont été observés dans différents scénarios.

Le contexte était celui d’une activité de dessin. Il en est ressorti que les tout-petits ne voulaient pas offrir leur aide à un adulte s’en étant pris à quelqu’un (en prenant son dessin, par exemple) ni s’ils devinaient ses intentions (essayer de prendre un dessin sans y arriver).

Toutefois, lorsque l’adulte faisait du tort à une personne de manière accidentelle, l’enfant voulait bien l’aider quand même.

Cela veut dire que les enfants, dès cet âge, sont non seulement en mesure de comprendre les principes moraux liés aux différents comportements, mais aussi l’intention qu’ils peuvent cacher.

Cette étude allemande fait donc la lumière sur certains aspects du développement moral de l’enfant.

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Un lien entre la situation familiale et la réussite scolaire

Selon une étude s’étant étalée sur 30 ans et publiée dans l’International Journal of Behavioral Development, les enfants vivant dans la pauvreté auraient réellement tendance à abandonner leurs études et devenir très tôt des parents et des adultes pauvres.

Menée par l’Université Concordia et l’Université d’Ottawa, cette recherche a commencé en 1976 et a suivi des garçons et des filles issus de faibles milieux socio-économiques urbains du Québec. À la plus récente phase du projet, les participants avaient atteint la mi-trentaine.

Il en est ressorti que ces personnes avaient fortement tendance à entrer dans le cercle vicieux de la pauvreté.

Ainsi, sur les 328 femmes et 222 hommes de l’étude étant devenus des parents, un peu moins du quart n’avaient pas terminé leurs études secondaires à l’âge de 25 ans. De plus, 35 % des participants étaient pauvres, en moyenne, quel que soit leur état matrimonial.

Il semble donc qu’une faible situation socio-économique puisse avoir des répercussions à long terme sur la vie des enfants.