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Une nouvelle étude démontre que les femmes exerçant certains types de professions seraient plus à risque de voir leurs futurs enfants présenter des défauts physiques.
Selon le journal Occupational and Environment Mental Medicine, les femmes qui travaillent comme biologistes ou comme scientifiques chimiques ou pharmaceutiques ont plus de risques de donner naissance à des enfants ayant des défauts physiques au niveau gastro-intestinal, à la moelle ou ayant des malformations cardiaques.
Ceci s’expliquerait par leur exposition à certains produits chimiques ou autres substances qui affecteraient le développement du fœtus.
Les femmes concierges sont également à risque, mais les enseignantes n’ont pas ce genre de soucis.
Michel Herdt-Losavio, du Département de la santé de l’État de New York, a dirigé l’étude et on peut dire que selon la profession des mères, le fœtus est plus ou moins à risque de développer un ou plusieurs des 45 défauts physiques relatifs à l’ADN. Les femmes scientifiques font face à des naissances ayant cinq des défauts.
Ces résultats ont été obtenus après avoir étudié les données recueillies entre octobre 1997 et décembre 2003 auprès de 9 000 femmes américaines ayant des enfants présentant une ou plusieurs des 45 anomalies physiques.
La revue BMC Pediatrics mentionne que les enfants ne devraient pas téter trop longtemps en dehors de l’allaitement.
Des chercheurs chiliens et américains ont observé 128 enfants âgés de 3 à 5 ans. Selon eux, pour les biberons, il est préférable d’attendre au moins à neuf mois avant d’en donner aux bébés.
De plus, sucer son pouce ou sa tétine au-delà de 3 ans augmenterait de trois fois les risques de problèmes d’élocution en vieillissant. Certains mots deviendraient difficiles à prononcer à la maternelle et cela pourrait même retarder le développement de la parole.
On rappelle que l’allaitement est associé à de nombreux avantages pour la santé de l’enfant, dont le développement de la respiration coordonnée, la mastication, la déglutition et l’articulation. De plus, ce geste renforcerait la mobilité, la force et la position des organes de la parole.
Comme il ne s’agit que d’observations, ces données doivent tout de même être prises avec certaines réserves.
La Société canadienne de pédiatrie recommande aux médecins d’attendre avant de prescrire des antibiotiques pour traiter les otites chez les enfants en bonne santé âgés de plus de six mois.
Selon l’auteure de l’étude publiée dans le Paediatrics & Child Health, Joan Robinson, les diagnostics d’otites peuvent être erronés. Certaines infections résultent d’une bactérie, alors que d’autres sont causées par un virus. De plus, elle ajoute que les infections bactériennes disparaissent souvent d’elles-mêmes.
Habituellement, les otites ne sont ni graves ni contagieuses et peuvent être soulagées avec de l’acétaminophène. Par contre, on recommande aux parents d’amener leurs enfants chez le médecin s’ils présentent des symptômes d’otites.
75 % des enfants auront au moins une otite avant d’avoir 1 an. L’infection se manifeste souvent au troisième jour d’un rhume et s’accompagne d’une fièvre inexpliquée, d’une difficulté à dormir, l’enfant se tire l’oreille et est irritable. Dans certains cas rares, un liquide peut s’écouler de l’oreille. Il suffit de bien se laver les mains pour éviter la transmission.
Une étude québécoise révèle qu’un enfant sur sept aura un niveau élevé de dépression et d’anxiété avant même de faire son entrée à l’école. Malheureusement, en grandissant, cela ne s’améliore pas.
L’étude a été menée par une équipe du Laboratoire international sur la santé mentale de l’enfant et de l’adolescent attaché à l’Université de Montréal.
Les mères de 1 759 jeunes enfants ont été questionnées à trois reprises sur le comportement de leur rejeton au cours des cinq premières années de leur vie. Après analyse, les chercheurs ont établi quelques facteurs de risque qui prédisposent certains tout-petits à développer les problèmes.
On retrouve le tempérament difficile et capricieux des nourrissons de cinq mois et aussi le fait que la mère ait eu des périodes dépressives. Bien entendu, il y aurait également un possible lien génétique qu’il reste encore à approfondir.
Ces résultats alarmants démontrent qu’il est important de soutenir non seulement l’enfant, mais aussi la mère, afin de diminuer les risques de souffrir de dépression et d’anxiété à un si jeune âge.
Le débat entourant la consommation de poisson durant la grossesse se continue de plus belle. Alors que la Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis recommande de ne pas dépasser 12 onces de poisson par semaine dans la diète des femmes enceintes, les scientifiques claironnent que sa consommation a des effets bénéfiques pour le développement du cerveau de l’enfant.
La FDA limite cette consommation en raison de la présence de mercure dans les poissons, alors que la communauté scientifique l’encourage à cause des oméga-3, éléments essentiels au développement du cerveau du foetus.
« Des données récentes nous démontrent que les femmes ne mangent toujours pas assez de poisson et c’est vraiment inquiétant », a déclaré Judy Meehan, directrice générale de la National Healthy Mothers, Healthy Babies Coalition, une organisation destinée à faire connaître les plus récentes études sur la santé des mères et des enfants.
Une recherche, dont les détails sont publiés dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry, nous apprend que la dépression et l’anxiété touchent environ 15 % des enfants d’âge préscolaire.
De plus, les chercheurs ont également découvert que ces troubles psychologiques chez les bambins sont souvent liés à ceux de leur mère, qui avait des antécédents de dépression.
« Dès la première année, il existe des indications voulant que certains enfants soient plus à risque que d’autres de développer de hauts niveaux de dépression et d’inquiétude. Un tempérament difficile à cinq mois s’est avéré le plus important trait prédictif de la dépression et de l’anxiété chez l’enfant », a expliqué l’un des auteurs de l’étude, la Dre Sylvana M. Côté, du Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal.
Les chercheurs ont observé 1 758 enfants âgés de cinq mois à cinq ans pour en arriver à cette conclusion.
Selon une étude qui a été publiée dans la revue médicale américaine New England Journal of Medicine, l’utilisation de la codéine, pour diminuer la douleur après l’ablation des amygdales, pourrait être fatale chez certains jeunes enfants.
Cette découverte a été réalisée par le Dr Gideon Koren, pédiatre et professeur de toxicologie à l’Université de Western Ontario à Toronto, à la suite du décès d’un enfant de deux ans ayant subi l’ablation des amygdales.
Après avoir été opéré, l’enfant avait reçu des doses de codéine, un puissant analgésique, afin de traiter la douleur. Il est décédé deux jours après l’opération. L’enquête a révélé que la mère lui avait seulement donné les doses de sirop de codéine qui lui avaient été prescrites.
Dans ses recherches, le Dr Koren a découvert que cet enfant portait un gène qui accélère le métabolisme de la codéine. Ce gène augmente la production de morphine dans l’organisme.
Le nombre de personnes blanches portant ce gène s’élève à environ 1 %, alors que chez les Noirs, il est de 30 %.
L’industrie de la charcuterie traverse encore une période difficile. Un an après la crise de la listériose, le Fonds mondial de recherche contre le cancer conseille aux parents de ne plus donner de charcuterie à leurs enfants, rapporte Cyberpresse.
Ce qui pousse le Fonds à faire cette demande, ce sont les liens découverts entre la consommation de charcuteries et le cancer colorectal. C’est pourquoi il souhaite diminuer la consommation de jambon, de salami et d’autres saucissons de Bologne pour les enfants en bas âge.
Dans son rapport sur les habitudes de vie publié en 2007, le Fonds avait déjà recommandé de limiter les viandes rouges et de carrément éviter les viandes préparées et les charcuteries industrielles auxquelles on ajoute du sel et des agents de conservation.
Ce sont les nitrites, permettant aux charcuteries de se détériorer moins rapidement, qui, une fois ingérés, se transforment en molécules ayant des propriétés cancérigènes.