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Un recours collectif orchestré par Option consommateurs

Option consommateurs organise un recours collectif contre huit fabricants de médicaments contre la toux et le rhume destinés aux enfants.

Les sociétés visées sont Johnson & Johnson, Novartis, Pfizer, Procter & Gamble, Ratiopharm, Wyeth, Trillium et Vita Health.

Évoquant la Loi sur la protection du consommateur et la Loi sur la concurrence, l’organisme croit que les fabricants font de la publicité mensongère en affirmant que leurs produits sont efficaces pour traiter les symptômes du rhume comme la congestion, la toux, l’écoulement nasal et les éternuements chez les enfants de moins de six ans.

Depuis que des recherches ont démontré que les médicaments contre la toux et le rhume administrés aux enfants sont inefficaces, Santé Canada a exigé des fabricants pharmaceutiques une modification de l’étiquetage de ces produits.

Grâce à ce recours collectif, Option consommateurs espère obtenir une compensation financière d’un million par fabricant poursuivi.

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Lien entre l’anesthésie et les troubles d’apprentissage

Les travaux menés par le Dr Robert Wilder, de la Clinique Mayo aux États-Unis, l’amènent à conclure que les enfants qui ont eu deux à trois anesthésies avant trois ans sont plus à risque de connaître des troubles d’apprentissage une fois inscrits à l’école.

Malgré ces résultats, le Dr Wilder tient à rassurer les parents. « Oui, nous avons observé un lien entre les enfants qui ont des anesthésies et les troubles d’apprentissage, mais on ne peut affirmer hors de tout doute que ce type d’intervention cause des difficultés à l’école », a-t-il souligné, en ajoutant qu’une chirurgie chez un bambin ne devrait pas être remise en question à la lumière de cette recherche.

5 357 enfants ont participé à cette étude et l’équipe de chercheurs a observé que le risque de troubles d’apprentissage augmentait de 59 % quand les sujets avaient eu deux anesthésies avant trois ans.

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Hausse des maladies du foie chez les enfants

La Presse nous apprend que de plus en plus d’enfants au Québec sont touchés par des maladies du foie. À titre d’exemple, une hausse de 20 à 30 % a été enregistrée chez les jeunes patients ayant fréquenté le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine au cours des dix dernières années.

« Nous sommes devenus le centre de référence provincial, donc c’est normal que l’on reçoive plus de patients. On traite tout de même beaucoup plus d’enfants qu’avant », a déploré le Dr Fernando Alvarez, hépatologue-pédiatre au CHU Sainte-Justine.

Parmi les maladies, il y a une hausse des diagnostics d’hépatite auto-immune. « Dans le cas de cette maladie, le système immunitaire des enfants attaque leur propre foie. On vit dans un monde aseptisé. On est moins en contact avec des bactéries. On est moins immunisé. L’hépatite auto-immune connaît une hausse dans plusieurs pays du monde », a ajouté le Dr Alvarez.

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Avancée dans le diagnostic du neuroblastome

À l’Institut Curie, l’équipe du docteur Olivier Delattre vient définir deux profils génétiques distincts qui permettront de prédire l’évolution tumorale du neuroblastome.

Le neuroblastome est le cancer le plus répandu chez les enfants qui, dans la moitié des cas, n’ont pas deux ans. Ce cancer du système nerveux périphérique est très variable et évolutif. On peut voir une régression spontanée sans traitement ou, à l’opposé, une évolution si rapide qu’elle mène à la mort, malgré une chimiothérapie intensive.

Avec les nouvelles données génétiques, les médecins pourront effectuer leur diagnostic en pouvant mieux connaître l’évolution chez les patients. Ainsi, il pourra y avoir moins de chimiothérapie chez un patient qui a une tumeur contrôlable ou une augmentation des traitements dans les cas contraires.

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L’ADN altéré par les traumatismes infantiles

Selon une équipe de l’Université McGill et de l’Institut Douglas à Montréal, les traumatismes infantiles altèrent l’ADN et les gènes.

Les scientifiques ont analysé 36 cerveaux de rats, dont 12 ayant été abandonné par leur mère, et ont découvert différentes marques dans les zones du cerveau associées au stress, comme l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS).

« L’expérience clinique nous a appris qu’une enfance difficile peut avoir des conséquences sur le cours de la vie », a fait savoir l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Gustavo Turecki.

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Les effets d’une carence en vitamine D

Une recherche, publiée dans le journal Public Library of Science Genetics, nous apprend que l’incidence de sclérose en plaques (SP) augmente lorsque les enfants ont souffert d’une carence en vitamine D.

Les chercheurs de l’Université d’Oxford et de l’Université de la Colombie-Britannique ont observé des variations génétiques du gène associé à la maladie dégénérative, le DRB1*1501. Une personne sur 100 qui hérite de deux copies de ce gène (un par parent) développe plus tard la SP.

Les analyses démontrent qu’en cas de carence en vitamine-soleil, ce fameux gène fonctionne mal, ce qui risque d’augmenter l’incidence de sclérose en plaques.

Plusieurs études sur la maladie faisaient état qu’elle touchait moins de gens dans les pays ensoleillés.

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Le documentaire qui propage la controverse

Malgré sa sortie en salles prévue le 30 janvier prochain, le documentaire Silence, on vaccine, réalisé par Lina B. Moreco, relance déjà le débat entourant le lien entre la vaccination chez les jeunes enfants et l’autisme, nous apprend Radio-Canada.

Pour l’occasion, Mme Moreco a interrogé des parents, dont les enfants souffrent de ce trouble envahissant du développement, qui sont convaincus que ce sont les vaccins qui ont causé la maladie.

Ce point de vue n’est toutefois pas partagé par les autorités de la santé, qui continuent de faire de vastes campagnes de vaccination chez les bambins.

Le Dr Horacio Arruda, directeur de la Protection de la santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, a réagi en voyant ce documentaire : « Ce qui est dit dans ce film-là, ce sont des hypothèses soulevées depuis plus de dix ans et depuis, il y a plus d’une vingtaine d’études épidémiologiques avec beaucoup de patients dans plusieurs pays qui ont complètement éliminé ces hypothèses.

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Une première en Ontario

Le gouvernement McGuinty entend lutter contre le tabagisme et la fumée secondaire en interdisant aux automobilistes de fumer une cigarette dans leur voiture lorsqu’un enfant de moins de 16 ans se trouve à bord.

Les passagers et conducteurs qui ne respecteront pas cette loi, en vigueur depuis le 21 janvier, s’exposent à une amende de 250 $.

« La fumée secondaire est dangereuse pour nos enfants. Cette nouvelle loi démontre l’engagement du gouvernement McGuinty à l’égard de la santé de nos enfants et en vue de créer un Ontario sans fumée », a mentionné Mme Margarett Best, ministre de la Promotion de la santé de l’Ontario.

Cette initiative est saluée par l’Ontario Medical Association, comme en témoigne son président, M. Ken Arnold : « En assurant la protection des enfants de l’Ontario contre la fumée secondaire dans les voitures, nous les aidons à continuer de mener une vie saine dans le futur. »

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Le stress exacerbe l’asthme

Une étude, publiée dans la revue Psychosomatic Medicine, nous apprend la corrélation entre les traumatismes infantiles et l’asthme chez les adultes.

Pour la Dre Kate M. Scott de l’Université de l’Otago à Wellington, en Nouvelle-Zélande, ces résultats confirment le lien entre des facteurs psychologiques et les symptômes de la maladie respiratoire. « Nous savions déjà que le stress ou l’anxiété pouvaient exacerber l’asthme, mais nous venons de démontrer qu’ils peuvent aussi augmenter l’incidence de souffrir de l’asthme », a-t-elle souligné.

La chercheuse a analysé les dossiers médicaux de plus de 18 000 adultes pour en arriver à ces conclusions.

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Quand la pauvreté joue sur la taille des enfants

Des chercheurs de l’Université de Montréal se sont penchés sur les effets de la pauvreté sur la croissance des enfants. Ils concluent que les bambins, de deux ans et demi à quatre ans, qui sont issus de milieux défavorisés accusent des retards de croissance, comparativement aux enfants nés dans des familles plus riches.

1 929 mères ont été questionnées par la Dre Louise Séguin et son équipe à propos de la taille de leur enfant et la situation économique au sein de leur famille.

La taille des sujets de milieux défavorisés était plus petite que celle des enfants mieux nantis, et ce, peu importe l’hérédité des parents et leur niveau de scolarité.

Ces résultats viennent donc confirmer les effets de la pauvreté, souvent associée à la malnutrition et à un taux élevé de stress, sur le développement des enfants.

« Même si le Québec fait plus pour les familles avec de jeunes enfants que d’autres provinces, il y aurait encore bien des choses à faire pour s’assurer que chaque enfant a droit à l’égalité des chances pour croître et se développer du mieux qu’il peut », souligne Mme Séguin.