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Une cause du syndrome de fatigue chronique

Une recherche, dont les détails se retrouvent dans Archives of General Psychiatry, démontre que le syndrome de fatigue chronique chez l’adulte pourrait être causé par des traumatismes émotionnels ou physiques survenus au cours de l’enfance.

« Le stress (dans l’enfance) combiné à d’autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire », a observé l’un des auteurs de cette étude, la Dre Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta.

Pour tenter de définir les facteurs de risque de ce syndrome, qui touche environ 2,5 % de la population américaine, les chercheurs ont étudié 113 sujets souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé.

Les résultats démontrent que le risque de souffrir de ce syndrome augmente de 600 % chez les participants du premier groupe, qui étaient également plus enclins à souffrir de dépression, d’anxiété et de stress post-traumatique.

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Ronfler est synonyme de somnolence

Selon une recherche publiée dans la revue Pediatrics, les enfants obèses qui ont de la difficulté à respirer lors de leur sommeil ont tendance à être plus somnolents durant le jour que les enfants plus minces.

Selon les chercheurs David Gozal et Leila Kheirandish-Gozal de l’Université de Louisville, au Kentucky, ces symptômes observés chez les sujets de l’étude ressemblent étrangement à ceux observés chez des adultes qui souffrent d’apnée du sommeil.

Pour en arriver à ces conclusions, les deux scientifiques ont observé 50 bambins de 6 à 9 ans ayant un poids santé et 50 autres dont l’indice de masse corporelle était au-dessus de la moyenne. Après une nuit de sommeil, le temps avant de faire une sieste au cours de la journée était mesuré.

Il en résulte que les enfants obèses ne prenaient que 12,9 minutes pour s’endormir, comparativement à 17,9 minutes pour les enfants au poids normal.

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Carence de vitamine D chez les enfants diabétiques

Selon des chercheurs du Centre Joslin sur le diabète à Boston, près de 75 % des enfants et des adolescents aux prises avec le diabète de type 1 souffrent aussi d’une carence de vitamine D.

Ce résultat a surpris les chercheurs qui espèrent que les enfants prendront des suppléments vitaminiques ou iront plus fréquemment dehors afin de combler cette carence, qui peut éventuellement expliquer une diminution de la densité osseuse et rendre les os plus fragiles aux fractures.

128 enfants diabétiques ont participé à cette recherche publiée dans The Journal of Pediatrics. Parmi ceux-ci, seulement 24 % avaient un taux de vitamine-soleil normal dans l’organisme. Il semble que ce soit les adolescents qui aient enregistré les plus bas niveaux de vitamine D.

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Volte-face de Santé Canada

L’agence de santé fédérale recommande aux parents de donner des médicaments contre la toux et le rhume aux enfants âgés de plus de six ans.

Santé Canada juge que les sirops antitussifs et les produits décongestionnants, lorsqu’ils sont administrés à des poupons, sont nuls en matière de résultat et présentent un certain risque.

« Nous demandons aux compagnies de revoir l’étiquetage de leurs produits de façon à ce qu’il soit inscrit que les médicaments ne devraient pas être recommandés pour les enfants de moins de 6 ans », a fait savoir le directeur du bureau des produits pharmaceutiques à Santé Canada, le Dr Marc Berthiaume.

Les fabricants ont donc jusqu’à l’automne prochain pour revoir leur étiquetage.

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Étude québécoise sur l’obésité infantile

Le professeur Olivier Hue, du Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), va effectuer une recherche afin de mesurer les effets de l’obésité sur le développement des habiletés motrices chez les enfants.

« Selon les quelques observations recensées, le surpoids aurait un effet sur différentes activités chez l’enfant obèse : contrôle de l’équilibre, vitesse de marche, coordination motrice et adoption de certaines postures. Ces observations ne demeurent toutefois que des constats et n’expliquent pas dans quelle mesure le facteur poids influence le contrôle postural et moteur chez les enfants. C’est ce que j’aimerais vérifier », a précisé le chercheur.

700 enfants, âgés de 7 à 8 ans, seront recrutés pour participer à cette étude.

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Le revenu familial et son effet sur le cerveau

Selon le Dr Tom Boyce, professeur spécialisé en développement de l’enfant à l’Université de la Colombie-Britannique, les fonctions cérébrales des enfants, particulièrement au niveau du cortex préfrontal, sont différentes en fonction du revenu familial des parents.

26 enfants âgés de 9 à 10 ans ont été observés par le Dr Boyce. La moitié d’entre eux étaient issus d’un milieu défavorisé, tandis que le reste du groupe venait d’un milieu aisé.

Les sujets avaient ensuite à trouver des triangles légèrement asymétriques, tandis que les chercheurs enregistraient l’activité cérébrale des enfants grâce à l’électroencéphalographie.

Il en résulte que les enfants du premier groupe ont répondu moins rapidement aux stimuli que les enfants issus de milieux plus riches.

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L’exercice physique qui calme

Une étude effectuée par la Dre Catherine L. Davis, du Collège des médecins de Georgie à Augusta, démontre que les enfants obèses qui se mettent à pratiquer un sport n’ont pas que des bénéfices au niveau de leur santé. En effet, ces derniers ont de moins en moins de comportements agressifs et canalisent mieux leur colère vers des formes socialement plus acceptables.

« L’exercice aide les enfants à mieux contrôler leur colère et c’est peut-être parce qu’ils ont un meilleur moral. Les épisodes de rage deviennent alors moins fréquents et c’est aussi un signe d’un meilleur contrôle de soi », a souligné la chercheuse.

Bien qu’il n’y ait pas de lien significatif entre le surplus de poids et l’agressivité, la Dre Davis souhaitait corroborer d’autres recherches qui mentionnaient que l’exercice physique améliore l’état d’esprit et réduit l’hostilité chez les adultes.

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Les terreurs nocturnes dans la famille

Une étude menée par le Dr Jacques Montplaisir, de l’Hôpital Sacré-Coeur à Montréal, démontre que l’incidence de terreurs nocturnes chez un enfant pourrait s’expliquer par le bagage génétique dans 40 % des cas.

Pour ce faire, 390 jumeaux ont participé à cette recherche. 36,9 % d’entre eux avaient des terreurs nocturnes dès l’âge de 18 mois. Vers 30 mois, ce trouble du sommeil est rentré dans l’ordre puisque seulement 19,7 % des bambins en souffraient toujours.

Les chercheurs se veulent toutefois prudents devant leurs résultats, car ils croient que des facteurs externes pourraient aussi jouer dans la balance pour expliquer les terreurs nocturnes.

Ce trouble du sommeil se caractérise par un réveil brusque et des cris survenant lors du sommeil lent et profond. Dans la majorité des cas, les terreurs nocturnes disparaissent au cours de l’enfance.

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La naissance par césarienne et l’asthme

Une recherche, publiée dans Thorax, nous apprend que les bébés nés par césarienne sont plus à risque de souffrir d’asthme que les bébés nés par voie naturelle.

2 917 enfants, nés entre 1996 et 1997, ont été suivis par la Dre Caroline Roduit et son équipe de l’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement. Parmi les sujets, 247 étaient nés par césarienne et 12,4% des participants étaient asthmatiques à l’âge de 8 ans.

En plus de la naissance par césarienne, les antécédents allergiques chez les deux parents augmentent de deux à trois fois l’incidence d’asthme.

« Nos résultats soulignent l’importance des interactions entre facteurs génétiques et environnementaux dans le développement de l’asthme chez l’enfant », ont mentionné les chercheurs, qui déplorent la hausse constante des césariennes dans les pays industrialisés.

Selon eux, les futures mères devraient être mieux informées de toutes les conséquences de la chirurgie.

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Les troubles du sommeil, signe d’embonpoint

Le Dr Jacques Montplaisir et son équipe, du Centre d’excellence en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, affirment que les troubles du sommeil, comme les terreurs nocturnes, le bruxisme, l’énurésie et l’éveil nocturne, ne sont pas sans conséquence chez les enfants.

Selon eux, les enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit voient le risque de souffrir d’embonpoint multiplié par 4.

« 26 % des enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit entre deux ans et demi et six ans font de l’embonpoint; le taux est de 15 % chez les enfants qui dorment 10 heures et il tombe à 10 % chez ceux qui dorment 11 heures », affirme le Dr Montplaisir.

Le chercheur croit que les changements de sécrétion hormonale causés par le manque de sommeil pourraient expliquer les kilos en trop chez les participants à cette étude. « Lorsque nous dormons moins, nous produisons plus de ghréline, une hormone sécrétée par l’estomac et qui stimule l’appétit », a-t-il expliqué.