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Gare à la fumée secondaire!

Selon une recherche québécoise, publiée dans Addictive Behaviors, les parents qui fument en présence de leurs enfants pourraient les rendre aussi dépendants qu’eux à la cigarette.

Même s’ils n’ont jamais grillé une cigarette, ces enfants sont beaucoup plus à risque de fumer, une fois adulte, que les enfants qui n’ont jamais été exposés à la fumée secondaire.

De plus, ils présentent des symptômes souvent observés lors du sevrage à la nicotine, comme la dépression, l’insomnie, les problèmes de concentration et l’irritabilité.

« Notre étude démontre qu’il importe de mettre en oeuvre des interventions de santé publique pour inciter les gens à ne pas fumer en présence d’enfants. Elle fournit aussi un argument de poids aux politiques visant à interdire l’usage de la cigarette dans les véhicules lorsque des enfants sont présents », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Jennifer O’Loughlin.

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Des migraines à cause d’un surplus de poids?

Selon le Dr Andrew Hershey, directeur du Headache Center de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati, il existe un lien entre les migraines chez les enfants et adolescents et les kilos en trop.

Parmi les 913 sujets qu’il a observés, le Dr Hershey a observé que 34,1 % des jeunes patients ayant un surplus de poids souffraient de maux de tête et que le degré de sévérité de ces migraines augmentait en fonction de l’indice de masse corporelle.

Le chercheur a aussi observé que la fréquence et la sévérité des migraines diminuaient quand le participant perdait du poids. C’est pourquoi il recommande aux professionnels de la santé d’envisager la perte de poids comme moyen de traitement des migraines.

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Les parents, responsables du stress chez leurs enfants?

Des chercheurs de trois universités de la Caroline du Nord et de la Pennsylvanie croient que le style parental et le bagage génétique pourraient expliquer la réaction de leur progéniture devant une situation stressante.

142 bébés ont participé à cette étude. On a mesuré l’hypertonie vagale, une condition où le coeur ralentit beaucoup en période de repos et s’emballe lors d’un stress, lorsqu’ils étaient séparés de leur mère. Les chercheurs ont aussi analysé les gènes des participants, afin de déterminer s’ils étaient porteurs de celui qui règle la dopamine et qui est souvent associé à l’agressivité, la dépendance à la drogue et divers problèmes de comportement.

Les bébés de 12 mois, porteurs du gène analysé et dont la mère démontrait un tempérament plus inquiet, souffraient davantage d’hypertonie vagale lorsqu’ils subissaient un stress quelconque.

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Les effets secondaires de l’acétaminophène

Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue scientifique The Lancet, démontre que les bébés, qui ont consommé de l’acétaminophène au cours de la première année d’existence, ont plus de risque de développer de l’asthme, de l’eczéma et des allergies vers l’âge de 6 à 7 ans.

Pour l’auteur principal de cette recherche, le Dr Richard Beasley, du Medical Research Institute de la Nouvelle-Zélande, l’analgésique est un facteur de risque pour développer ces maladies.

Le Dr Beasley croit toutefois que les parents ne devraient pas cesser d’en donner à leurs enfants lorsqu’ils souffrent de fièvre ou pour soulager la douleur. Toutefois, à la lumière de ses résultats, l’acétaminophène devrait être utilisé uniquement lorsqu’il y a de fortes fièvres chez l’enfant.

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La garderie prévient l’asthme?

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, prétend que les poupons qui commencent à fréquenter un service de garde entre 6 et 12 mois sont moins à risque de devenir asthmatiques que les poupons qui ne sont pas en contact avec d’autres pairs.

Ces résultats vont donc dans le même sens que la croyance qui veut qu’un environnement sans germe ne favorise pas le développement du système immunitaire et contribue à développer l’asthme et les allergies. Mieux vaut plutôt exposer les enfants aux nombreux virus et infections dès leur jeune âge.

1 085 sujets de moins de 5 ans ont été observés par les chercheurs, qui ont constaté que les bébés qui commençaient à fréquenter un service de garde entre 6 et 12 mois avaient 75 % moins de chances d’avoir une respiration sifflante que les bébés à la maison avec leur mère.

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La perception des enfants obèses

Des chercheurs des universités de Montréal, McGill et Concordia et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine soutiennent que la perception corporelle des enfants, dont les parents et l’entourage sont obèses, est faussée. En effet, ces derniers ont tendance à croire que leur propre surplus de poids est normal.

« Lorsque les parents et les camarades de classe d’un enfant ont une surcharge pondérale ou qu’ils sont obèses, il arrive que ce dernier considère son propre excès de poids comme étant normal », affirment les auteurs de cette étude.

« Plus l’indice de masse corporelle (IMC) de ses amis et des membres de sa famille est élevé, plus l’enfant est susceptible de sous-estimer son propre poids, une tendance similaire chez les personnes des deux sexes et indépendante du niveau socioéconomique de leur école ou de leur famille », expliquent-ils.

Alors que 14 % des sujets avaient dans les faits un IMC de 25 et plus et que 9 % étaient obèses, seulement 1,6 % des participants se percevaient comme ayant un excès de poids, ce qui fait croire aux chercheurs que les jeunes ont sous-évalué leur poids.

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Le bilinguisme fait bégayer

Une recherche, dont les résultats complets sont publiés dans Archives of Disease in Childhood, se penche sur les effets du bilinguisme chez les enfants de moins de 5 ans.

317 petits Londoniens ont participé à cette étude et ont été recrutés parce qu’ils éprouvaient des troubles de langage. Chez les enfants bilingues, le taux de bégaiement était de 62 %, a découvert le Dr Peter Howell de l’University College de Londres.

Ce bégaiement a été observé lorsque l’enfant parlait dans les deux langues et débutait vers l’âge de 4 ans, particulièrement chez les garçons qui sont 4 fois plus touchés que les filles par ce trouble.

Pour le Dr Howell, se débarrasser du bégaiement n’est pas une mince affaire chez les enfants bilingues. Seulement 25 % d’entre eux parlaient avec fluidité à 12 ans, tandis que 55 % des enfants non bilingues cessaient de bégayer vers le même âge.

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Le traumatisme de l’hospitalisation

Selon des chercheurs de l’Institut de recherche de l’Hôpital de Montréal pour enfants, l’hospitalisation à l’unité des soins intensifs cause des traumatismes chez les enfants. Ces derniers deviennent plus anxieux et craintifs, même plusieurs mois après être revenus à la maison.

60 enfants de 6 à 12 ans, tous hospitalisés avant l’étude, ont participé à cette enquête menée par la Dre Janet Rennick. Elle affirme : « Certains avaient de grandes inquiétudes. Par exemple, ils craignaient de ne jamais être en santé ou d’être encore malades. D’autres avaient carrément des peurs. Plusieurs ne pouvaient jamais se séparer de leurs parents. Pour un enfant de 12 ans, c’est problématique. »

Des troubles de sommeil et de la colère sont aussi des problèmes que les enfants ont confié ressentir.

Afin de diminuer ce traumatisme, la Dre Rennick suggère aux parents d’apporter à l’hôpital des objets familiers et réconfortants, comme un ourson, ou encore, de lire des histoires à leur enfant lors de son séjour.

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Les enfants sensibles au placebo

Selon Philippe Ryvlin, des Hospices civils de Lyon, les enfants réagiraient davantage au médicament placebo que les adultes.

L’équipe du professeur Ryvlin a analysé 30 essais cliniques portant sur l’efficacité de médicaments antiépileptiques. Il a conclu que le placebo réduisait de 50 % la fréquence des crises d’épilepsie chez 19 % des bambins et chez seulement 10 % des adultes.

« Nous soupçonnions déjà que l’effet placebo était plus fort chez les enfants, notamment dans le domaine de la migraine et de l’épilepsie, mais personne ne l’avait démontré jusque-là », a souligné l’auteur principal de cette recherche.

Cette découverte risque de modifier la procédure entourant les essais cliniques menés sur des enfants. La réelle efficacité du placebo doit être connue afin d’évaluer avec justesse l’efficacité réelle d’un médicament.

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Le mystère révolu du langage des bébés

Selon la Dre Judit Gervain, de l’Université de Colombie-Britannique, le langage des bébés se développe beaucoup plus tôt que prévu, soit dès la gestation. Ils sont en mesure de mémoriser plus facilement des mots contenant des syllabes répétitives, comme « papa » et « maman ».

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont fait écouter à 22 poupons des enregistrements sonores avec des mots inventés, avec et sans syllabes répétées.

Si les bébés, âgés de deux à trois jours, ont moins réagi à l’écoute de mots comme « murage » et « penaud », il en fut autrement pour « mubaba » et « penana », qui comportent des répétitions comme les premiers mots prononcés par les bébés « maman » et « dada ».

Les résultats complets sont publiés dans le journal scientifique Proceedings of the National Academy of Science des États-Unis.