Une étude du Children’s Hospital Medical Center de Cincinnati démontre que les enfants sont de plus en plus souvent admis à l’urgence pour être traités après avoir été empoisonnés par médication.
Publiée aujourd’hui dans le Journal of Pediatrics, l’étude s’est attardée aux statistiques publiées de 2001 à 2008 par le National Poison Data System des États-Unis. Elle passe au peigne fin plus de 450 000 cas d’enfants de 5 ans et moins.
Il en ressort qu’un nombre croissant d’enfants doivent subir des traitements. Les cas d’indigestion sont ceux qui progressent le plus rapidement. Ces indigestions sont souvent causées par des apioïdées, le plus souvent prescrites pour traiter la douleur; des sédatifs-hypnotiques, souvent prescrits comme somnifères, et les médicaments cardiovasculaires.
Selon le Dr Randall Bond, responsable de l’étude, « les efforts de prévention à la maison ont été insuffisants. Nous avons besoin d’améliorer les dispositifs de stockage à l’épreuve des enfants. »
Aux États-Unis, chaque année, plus de 70 000 visites à l’urgence sont le résultat d’une surdose accidentelle chez les enfants de moins de 18 ans.