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Enfants autistes : porteurs d’une bactérie intestinale

Des études antérieures ont révélé que les personnes autistes présentent, pour la plupart, des symptômes gastro-intestinaux, souvent les signes d’une inflammation et d’autres anomalies dans leurs tractus intestinaux supérieur et inférieur.

Encore aujourd’hui, les scientifiques ne savent pas ce qui cause l’inflammation chez ces derniers, mais ils se posent maintenant des questions. Est-ce que cette sorte de bactérie qu’on ne retrouve pas dans les tissus des autres enfants serait une explication au développement de l’autisme chez certains? Pourquoi cette bactérie – peu connue des spécialistes d’ailleurs — est-elle présente uniquement dans l’intestin de l’enfant autiste?

Si une réponse est trouvée, cela signifie un pas de géant pour la science.

Pour la première fois, l’étude a été réalisée directement sur les tissus humains plutôt que sur des échantillons de selles.

Chez les enfants atteints d’autisme, les troubles digestifs peuvent être très graves et peuvent contribuer à des problèmes de comportement, ce qui rend la tâche difficile pour les médecins et les thérapeutes pour aider leurs patients.

L’étude a été menée par l’École de santé publique Mailman de l’Université Columbia et a été publiée en ligne le 10 janvier par Mbio®.

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Santé des enfants : le Canada ne fait pas si bonne figure

Le 10 janvier dernier, la Société canadienne de pédiatrie a dévoilé un rapport intitulé En faisons-nous assez?, question à laquelle elle répond non, en ce qui concerne la santé des enfants et des adolescents, et surtout des autochtones.

Des 30 pays les plus riches du monde, le Canada arrive au 20e rang pour ce qui est de la pauvreté des enfants. Le gouvernement devrait davantage aider les quelque 639 000 enfants vivant sous le seuil de pauvreté.

Pour le volet psychique, l’accès aux soins psychiatriques est nettement insuffisant au pays, alors que 14 % des Canadiens de moins de 20 ans ont un problème de santé mentale.

D’ailleurs, la Société canadienne de pédiatrie déplore également le manque de pédiatres, ce qui engendre dès le départ un mauvais suivi auprès des enfants.

Par contre, la bonne couverture vaccinale des enfants, le dépistage des problèmes auditifs chez les nouveau-nés et la lutte contre le tabagisme sont, quant à eux, des éléments qui permettent d’améliorer la réputation du pays.

Selon les auteurs du rapport, des lois devraient être mises au point, au Québec, pour empêcher la cigarette en voiture lorsqu’un jeune de moins de 16 ans s’y trouve, et le port du casque de vélo devrait être obligatoire. Les accidents de vélo provoquent la mort d’une vingtaine de jeunes Canadiens annuellement.

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Nouvelle théorie sur l’apprentissage du langage

Une nouvelle étude du Dr Ewan MacDonald de l’Université du Danemark, en collaboration avec les universités de Toronto et Queen, suggère que les enfants de deux ans apprennent à parler en utilisant des indices sociaux et en écoutant les gens leur répéter les mots de la bonne façon.

Cette conclusion va à l’encontre de précédentes croyances voulant que les enfants écoutent leur propre voix pour vérifier s’ils parlent correctement.

Pour l’étude, les chercheurs ont d’abord fait dire un mot à des adultes, le modifiant immédiatement dans les écouteurs de sorte que les sujets entendaient autre chose. Les participants forçaient alors leur prononciation pour compenser la distorsion du mot afin de s’entendre dire la bonne chose.

Cependant, l’équipe du Dr MacDonald a été surprise de constater que les enfants qui se prêtaient au même jeu n’ajustaient pas leur prononciation, suggérant ainsi que les petits n’utilisent pas le son de leur propre voix pour apprendre à parler.

On croit donc que les enfants s’inspirent davantage des réactions de leurs interlocuteurs et de leurs interactions sociales pour s’assurer qu’ils parlent bien, avec les mots exacts.

Cette étude représente un premier pas vers la compréhension de la façon dont on apprend à parler, et elle pourrait mener à l’élaboration de nouvelles stratégies pour aider les enfants ayant des difficultés d’apprentissage de langage.

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Les assiettes colorées sont plus attrayantes

Une étude de l’Université Cornell, publiée dans la revue Acta Paediatrica, dévoile que les enfants sont beaucoup plus attirés par les assiettes comportant des aliments colorés.
 
En fait, l’idéal serait d’avoir sept aliments et six couleurs différentes dans l’assiette pour inciter les enfants à manger des aliments plus variés. Voilà donc une solution pour les parents qui cherchent la diversité alimentaire pour leurs enfants.
 
Les chercheurs ont présenté, sur photos, 48 plats présentés et disposés différemment à 23 enfants et 46 préadolescents.
 
« Comparativement aux adultes, les enfants préfèrent non seulement plusieurs éléments avec de nombreuses couleurs, mais ils préfèrent aussi voir les entrées disposées à l’avant du plateau avec des symboles figuratifs », explique le professeur Brian Wansink.
 
Il faut comprendre que pour les adultes, trois aliments et trois couleurs suffisent, mais pour les jeunes, il en faut plus encore.
 
« Ce que les jeunes enfants trouvent visuellement attrayant est très différent de ce qu’éprouvent leurs parents. Notre étude montre comment varier les repas de sorte que le brocoli et les poissons semblent plus savoureux », ajoute le professeur.
 
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VIH chez les enfants : un nouveau moyen de traiter l’infection

L’utilisation du raltégravir avec d’autres médicaments antirétroviraux a été approuvée par la FDA, en décembre dernier, pour le traitement de l’infection au VIH chez les enfants et les adolescents âgés de 2 à 18 ans.

Rappelons que depuis 2007, le raltégravir, qui fait partie d’une classe de médicaments appelés inhibiteurs de l’intégrase du VIH, est utilisé chez les adultes.

Un essai clinique a prouvé que 53 % des 96 patients inscrits se sont retrouvés avec une quantité indétectable du VIH dans leur sang, après avoir été traités avec le raltégravir pendant 24 semaines. Le traitement au raltégravir chez les enfants consiste notamment à avaler une pilule deux fois par jour, avec ou sans nourriture.

Pour les spécialistes, le raltégravir est une nouvelle option importante, efficace et sans danger pour le moment pour les enfants atteints du VIH.

L’étude de l’utilisation de ce traitement chez les enfants et les adolescents va se poursuivre. L’une des prochaines étapes pour faire progresser l’étude est également d’examiner les possibilités de traitement chez les nouveau-nés.

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Bébé ne dort pas bien? Ça n’ira pas en s’améliorant…

Une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics a révélé que, comparativement aux bébés qui dorment bien, les bébés avec des problèmes de sommeil sont beaucoup plus susceptibles d’avoir encore des difficultés quand ils seront en âge préscolaire.

Des chercheurs du Centre hospitalier pour enfants de Cincinnati, dans l’Ohio, ont constaté qu’un enfant sur 10 qui a moins de trois ans a un problème de sommeil.

Les chercheurs ont interrogé plus de 250 mères sur les comportements de sommeil de leurs enfants qui étaient âgés de 6 à 36 mois

Les scientifiques ont conclu que les bébés qui dormaient bien dès les premières semaines ne développaient pas de troubles du sommeil. Par contre, 21 à 35 enfants sur 100 qui dormaient peu ont continué à avoir des nuits agitées, quelques années plus tard.

Les chercheurs ont également constaté que les types de problèmes de sommeil différaient selon l’âge des enfants.

Pour ceux de moins de deux ans, le problème le plus fréquent est celui de s’endormir et de rester endormi. À trois ans, les enfants font plus fréquemment des cauchemars et sont plus agités.

Sans oublier l’effet néfaste que cela peut avoir chez les parents et le reste de la famille, les spécialistes rappellent que les problèmes de sommeil chez les petits peuvent avoir un impact sur l’humeur, l’attention, la capacité d’apprentissage et de développement chez ces derniers.

Pour le bien-être de toute la famille, une routine pour les heures de coucher et de réveil est primordiale et demeure la meilleure solution, selon les chercheurs.

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Le nombre d’enfants en lien avec la santé dentaire des mères

« Les femmes qui ont plus d’enfants ont moins de dents », a indiqué la Dre Stefanie Russell, chef d’une équipe de chercheurs du New York University College of Dentistry.

Elle a souligné que ce n’était pas à cause du coût des soins dentaires : « Les gens peuvent penser que cela arrive parce que les femmes avec peu de ressources ne peuvent pas se permettre d’aller chez le dentiste. Mais nous avons constaté que cela se produisait à tous les niveaux économiques ».

Selon les experts, la cause la plus probable de ce phénomène est une inflammation de la cavité buccale. Pendant la grossesse, la mère serait plus sensible aux maladies des gencives, explique-t-on sur Medicmagic.

La gingivite est une maladie inflammatoire avec des saignements causés par des bactéries localisées dans les dents et les gencives. Si elle n’est pas traitée, cela peut entraîner des maladies graves et même la perte de dents.

Les scientifiques ont examiné les données de 2635 femmes âgées de 18 à 64 ans pour cette recherche.

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Angleterre : un quart des enfants de moins de 10 ans sont au régime

Quelque 28 % des jeunes ont été victimes d’intimidation en raison de leur poids, tandis que 26 % ont sauté un repas dans l’espoir de perdre du poids.

Le sondage, réalisé auprès de 1500 jeunes âgés de 7 à 18 ans, a également démontré que près d’un quart ont fait un régime dans la dernière année. Deux tiers de cette tranche d’âge ont avoué se peser, et 37 % le font d’ailleurs régulièrement.

Les résultats sont tout aussi frappants pour les jeunes âgés de 11 à 13 ans. 61 % ont admis qu’ils s’inquiétaient de leur poids, et 45 % ont indiqué être au régime.

L’obésité est un problème chez les jeunes en Angleterre. De nombreux enfants se tournent vers des mesures extrêmes pour s’attaquer à leur poids plutôt que de manger sainement et faire régulièrement de l’exercice.

De tous les groupes d’âge, un jeune sur sept se dit au régime constamment. Plus d’un quart ont visité des sites web sur l’anorexie.

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Les enfants moins actifs avec les aires de jeux modernes

Aujourd’hui, les aires de jeux pour les enfants n’ont plus rien à voir avec celles de notre enfance. Ces installations, souvent en plastique, sont désormais plus sécuritaires afin de prévenir les blessures.

Pourtant, ces nouveautés ne donnent pas le résultat attendu. Une étude publiée dans Pediatrics indique que les enfants y sont moins actifs.

En effet, les petits joueraient moins, car l’équipement n’est pas très attrayant et est facilement maîtrisé. Les enfants se lassent donc rapidement.

Les auteurs indiquent qu’il est temps de commencer à concilier les préoccupations de sécurité avec des jeux plus stimulants, à l’heure où les enfants sont de plus en plus sédentaires.

Cependant, pour Angela Mickalide, directrice de la recherche et des programmes pour Safe Kids Worldwide, cette nouvelle étude manque d’informations sur les accidents. « Un enfant avec un traumatisme crânien ou une fracture va être encore moins actif », a-t-elle souligné.

Près de 220 000 enfants âgés de 14 ans et moins ont été traités dans les services d’urgence pour des accidents dans des aires de jeux en 2009, selon Safe Kids.

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La sieste est très importante pour les tout-petits

L’étude a démontré que les tout-petits, âgés de 2 ans et demi à 3 ans, qui manquent seulement une sieste quotidienne montrent plus d’anxiété, moins de joie et d’intérêt et une moins bonne compréhension pour résoudre des problèmes.

Les résultats de la professeure Monique Lebourgeois, qui a dirigé l’étude, indiquent également que le manque de sommeil altère les expressions faciales des bambins.

Tout comme une bonne alimentation, un sommeil suffisant est un besoin fondamental.

Dans l’étude, on a filmé les visages des tout-petits en train de jouer. Leurs expressions de visage ont ensuite été classées par émotions.

« Le but de notre étude était de comprendre comment la perte de sommeil affecte la façon dont les jeunes enfants réagissent émotionnellement à leur monde », a déclaré l’un des auteurs.

Cette étude est récemment parue en ligne et sera publiée dans un prochain numéro du Journal of Sleep Research.