Ce sont des chercheurs de l’American University qui ont soulevé ce lien. L’étude a été publiée dans la revue Pediatrics.
« Il y a une légère association, quoique significative, entre le prix des fruits et légumes et un indice de masse corporel (IMC) plus élevé chez les enfants », rapporte Taryn Morrissey, principale responsable de l’étude.
Dès que le prix de ces aliments frais grimpe, les familles à faible et moyen revenu ont tendance à les substituer pour des aliments de moindre coût, sans tenir compte de l’impact sur la santé et de la teneur calorique de ces derniers.
Les données récoltées sont basées sur l’Early Childhood Longitudinal Study-Birth Cohort, incluant les enfants jusqu’à l’âge de 5 ans. On y a associé l’historique de prix des aliments du Council for Community and Economic Research (C2ER), un index sur le coût de la vie.
Le revenu moyen des foyers étudiés était de 70 650 $ pour une famille de 4 personnes en 2013. Ces ménages sont considérés comme étant à 300 % sous le seuil de pauvreté aux États-Unis.