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Confondre le trouble obsessionnel compulsif et l’hyperactivité a des conséquences graves

Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Neuropsychology, a porté sur 30 patients qui avaient reçu un diagnostic de trouble obsessionnel compulsif (TOC), 30 qui avaient reçu un diagnostic de trouble de l’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH), ainsi que 30 patients sans problème de santé mentale, qui ont tous passé des tests psychologiques.

Les patients avec un TDAH et un TOC avaient tous une moins bonne mémoire, une attention diminuée et de moins bonnes fonctions cognitives que les autres. Par contre, les gens avec un TDAH étaient décrits comme des « preneurs de risques » qui ne mesuraient pas les conséquences de leurs gestes, tandis que ceux qui souffraient du TOC accordaient beaucoup trop d’importance aux conséquences, ce qui causait des hésitations problématiques et une tendance à beaucoup trop contrôler.

« C’est très possible qu’un jeune écolier reçoive un diagnostic de TDAH au lieu du TOC parce les enseignants voient tellement de gens avec des problèmes d’attention, mais pas beaucoup qui ont un problème de TOC. Si vous ne faites pas vraiment attention, vous pouvez facilement vous tromper », a averti l’auteur de l’étude, Reuven Dar, cité par Science Daily.

Les chercheurs répètent que le bon diagnostic est crucial pour le bien-être et le traitement des enfants. Par exemple, les stimulants souvent prescrits pour le TDAH tendent à exacerber les symptômes du TOC.

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L’intimidation peut changer l’expression d’un gène lié à l’humeur

La revue Psychological Medicine publie les résultats d’une nouvelle étude qui tente d’expliquer pourquoi des expériences difficiles peuvent perturber la manière dont les individus réagissent au stress.

Dans le cadre de l’étude, 28 paires de jumeaux avec un âge moyen de 10 ans, dont un avait été victime d’intimidation et l’autre non, ont été analysées séparément.

Les chercheurs ont réalisé que chez les victimes d’intimidation, il y avait un changement dans la structure d’un gène qui régule la sérotonine, le neurotransmetteur responsable des humeurs et de la dépression.

L’auteure de l’étude, Isabelle Ouellet-Morin, a expliqué : « Plusieurs personnes croient que nos gènes sont immuables; toutefois, cette étude suggère que l’environnement, et même l’environnement social, peut affecter son fonctionnement. C’est le cas particulièrement pour les expériences d’intimidation vécues durant l’enfance, qui modifient notre réponse au stress et même le fonctionnement de gènes qui régissent nos humeurs », selon Science Daily.

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Comment parler aux enfants des tragédies

La règle la plus importante à respecter, c’est de s’adapter à l’âge de vos enfants, à leur sensibilité et leur empathie naturelle, ainsi qu’à leur « proximité » (géographique ou émotive) par rapport à la tragédie en question. Vous n’êtes pas obligés de donner tous les détails, particulièrement pour les enfants très jeunes.

Une fois que ceux-ci ont un certain âge et qu’ils sont susceptibles d’en entendre parler ailleurs qu’à la maison, il est pourtant important que ce soit vous qui leur appreniez la nouvelle plutôt que quelqu’un d’autre. Il sera ainsi plus facile pour vous de le faire d’une manière qui concorde avec leur personnalité, et vous pourrez aussi répondre à leurs questions et les rassurer, ce qui ne sera pas le cas dans la cour d’école.

Même si vous pouvez ou devez en parler, les experts croient pourtant que la bonne chose à faire, c’est aussi de limiter l’exposition des enfants aux nouvelles véhiculées dans les médias… Il est prouvé que celles-ci font souvent ressortir des peurs et suscitent de l’anxiété chez les enfants. Pendant quelques jours, on ferme donc la télé et on met de la musique dans l’auto!

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Une anomalie génétique pourrait prédisposer les enfants à développer la leucémie

Selon une nouvelle étude, une anomalie génétique de l’ovule ou du spermatozoïde pourrait être la condition initiale au développement de la LLA. Les chercheurs ont ainsi découvert que beaucoup d’enfants leucémiques portaient une variante rare du gène PRDM9, qui est à l’origine de cellules sexuelles problématiques.

L’auteure de l’étude, étudiante au doctorat en génomique à l’Hôpital Ste-Justine, a expliqué que « notre découverte montre que la susceptibilité à la LLA serait en partie héréditaire. Mais il ne s’agit pas d’une hérédité classique, au sens où le variant génétique anormal n’a pas besoin d’être passé du parent à l’enfant pour rendre l’enfant malade. C’est plutôt l’anomalie génétique au sein de l’ovule ou du spermatozoïde dont sont issus les enfants qui les prédisposeraient à la leucémie », selon EurekAlert!.

Plus des trois quarts des familles de patients présentaient une forme atypique du gène PRDM9, mais seul un enfant sur deux avait hérité de ce variant.

Les résultats ont été publiés dans la revue médicale Genome Research.

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Les enfants ne devraient pas boire plus de deux verres de lait par jour

Pediatrics publie les résultats d’une étude observationnelle révélant que boire trop de lait nuit aux réserves de fer chez les enfants de 2 à 6 ans.

Plus spécifiquement, chaque verre dépassant la limite établie à deux faisait augmenter le niveau de vitamine D de 6,5 % chez les enfants, mais réduisant également les précieuses réserves de fer de 3,6 %.

Selon les experts, boire deux verres par jour, pour un total de 500 ml, est suffisant pour les enfants, leur apportant le calcium et la vitamine D nécessaires, tout en ayant un effet minimal sur les réserves de fer.

Un bémol a été soulevé pour les enfants à la pigmentation de peau plus foncée, par contre, puisque ceux-ci réussissent moins bien à métaboliser la vitamine D. Ces enfants pourraient par exemple prendre un supplément de la vitamine.

La vitamine D et le fer sont tous deux vitaux pour les enfants. Le premier est crucial pour la santé des os et la prévention de plusieurs maladies, tandis que le deuxième joue un rôle clé dans le développement cérébral et psychomoteur, selon MedPageToday.

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Les besoins spéciaux des enfants malentendants

Même si les études prouvent que les enfants malentendants ont les mêmes capacités scolaires que les autres, leur participation dans la classe et leur intégration sociale est plus difficile.

Même avec des prothèses auditives, ces enfants ont souvent du mal à bien comprendre l’information nécessaire à cause du bruit ambiant, et ils peuvent se sentir laissés pour compte.

Des chercheurs ont mesuré la compétence sociale ainsi que l’impression de solitude perçue par des enfants malentendants dans deux contextes différents : l’inclusion individuelle, où un seul enfant malentendant faisait partie d’une classe ordinaire, et l’inclusion de groupe, où une classe ordinaire comptait plusieurs de ces enfants avec des problèmes d’audition.

Les enfants en inclusion individuelle avaient une compétence sociale plus élevée que ceux faisant partie de l’inclusion de groupe. La capacité de bien parler était cruciale au sein des deux groupes. Moins bonnes étaient leurs habiletés langagières, et plus ils étaient susceptibles de se sentir seuls.

L’auteure de l’étude, la professeure Tova Most de l’Université de Tel-Aviv, a affirmé que l’intégration était généralement positive pour ces enfants, « leur permettant d’être plus proches de la maison et d’interagir avec des enfants de leur voisinage », selon Science Daily.

Cependant, elle a également précisé que pour les enfants qui ne possèdent pas de bonnes habiletés langagières et cognitives, l’intégration peut se révéler un échec.

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Comment stimuler la curiosité chez les enfants

Montrez l’exemple : Soyez vous aussi enthousiaste envers les nouvelles idées. N’hésitez pas à poser des questions profondes… Faites de chaque situation une occasion d’apprendre.

Admettez que vous ne savez pas tout : Faites des hypothèses avec votre enfant et essayez de trouver des idées ou des solutions aux petits problèmes quotidiens ensemble. N’hésitez pas non plus à avouer que vous vous êtes trompé.

Faites des exemples concrets : Utilisez par exemple une pizza pour montrer les fractions. Utilisez des bonbons ou des billes pour leur apprendre à compter. Utiliser des lettres magnétiques pour leur indiquer comment se forment les mots que l’on utilise.

Posez des questions précises : Si votre enfant vous demande des bleuets, demandez-lui combien il en veut. Donnez-lui des estimations de temps spécifiques.

Exposez votre enfant à la technologie, avec des limites : Il existe beaucoup d’applications éducatives destinées aux enfants pour les tablettes et les téléphones intelligents, par exemple.

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La vitamine D pourrait réduire le risque d’autisme

Dans le cadre de l’étude menée aux États-Unis, les chercheurs ont examiné la prévalence du trouble du spectre autistique (TSA) chez les enfants et les adolescents, selon l’État dans lequel ils vivaient.

Ceux-ci ont découvert que dans les États qui avaient le plus haut niveau de rayons de soleil ultra-violets B (UVB) durant l’été et l’automne, il y avait deux fois moins d’enfants avec un TSA que dans les États qui en avaient le moins.

La vitamine D est vitale, mais le corps humain ne peut la produire seul. Il la produit à la suite de l’exposition au soleil, ou encore avec l’aide de suppléments.

Les chercheurs ont également établi que les enfants afro-américains avaient 40 % plus de chance que les Caucasiens d’avoir un diagnostic de TSA. À cause de la pigmentation de leur peau, les Afro-Américains arrivent moins bien à métaboliser les rayons du soleil, ce qui ajoute une piste supplémentaire.

Il reste à déterminer si ce risque d’autisme plus élevé est dû à une carence en vitamine D de la mère pendant la grossesse, de l’enfant pendant ses premières années, ou encore à une combinaison de ces deux facteurs, selon PsychCentral.

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Les pédiatres américains prennent position pour conserver le thimérosal dans les vaccins

La revue médicale Pediatrics a publié un bref communiqué de l’American Academy of Pediatrics (AAP), où les représentants de celle-ci affirment souhaiter conserver le thimérosal dans les vaccins destinés aux enfants. L’association de pédiatres soutient donc une proposition déjà émise par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le thimérosal est utilisé pour éviter le développement de bactéries et de champignons dans les vaccins. Toutefois, depuis les années 90, plusieurs parents ont soulevé des questions reliées à l’administration de mercure chez de jeunes enfants, à cause du potentiel de neurotoxicité et d’une association possible avec l’autisme.

La Federal Drug and Administration (FDA) a même déjà émis une analyse affirmant que l’effet cumulatif du mercure associé aux vaccins que les enfants reçoivent pourrait surpasser le niveau jugé sécuritaire. Aux États-Unis ainsi que dans la plupart des pays développés, le thimérosal a été retiré de la plupart des vaccins au début des années 2000.

Depuis ce temps toutefois, plusieurs études n’ont pas réussi à prouver qu’il existe bel et bien un risque, ce qui explique cette volte-face de l’AAP, qui semble uniquement basé sur des facteurs économiques.

« Le thimérosal rend possible l’utilisation de flacons multidoses, ce qui réduit le coût des vaccins ainsi que la demande sur une chaine de production déjà très sollicitée », ont écrit deux experts dans le communiqué, selon MedPageToday.

L’OMS avait quant à elle affirmé qu’il n’existait pas vraiment d’alternative au thimérosal, et que retirer celui-ci pourrait sérieusement compromettre les programmes d’immunisation.

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Un nouveau test s’attarde au développement du langage chez les enfants autistes

Des psychologues ont développé une nouvelle technique appelée évaluation du regard de préférence. La Dre Laetitia Naigles se déplace chez l’enfant, ce qui rend celui-ci plus à l’aise et réduit au maximum son anxiété envers des personnes ou des lieux inconnus.

Les enfants à partir d’un an s’assoient ensuite pour regarder deux vidéos qui jouent côte à côte sur le même téléviseur. La chercheuse observe vers laquelle des deux vidéos l’enfant porte son regard et son attention. Selon elle, les enfants qui comprennent le langage auront plus tendance à suivre la vidéo qui est associée avec le son.

« Lorsque j’ai commencé à travailler avec des enfants avec un TSA, j’ai réalisé qu’ils avaient les mêmes problèmes que les très jeunes enfants qui se développent normalement. Les enfants avec un TSA pourraient comprendre plus qu’ils ne veulent le montrer, parce qu’ils n’ont pas une grande inclination sociale et ont des difficultés avec la communication », a expliqué la chercheuse, selon Science Daily.

Tester leur attention, plutôt que leur demander de répondre à des questions ou de pointer des objets, s’avère donc une technique qui leur convient mieux. La chercheuse espère que d’autres spécialistes se mettront aussi à utiliser cette manière de faire.