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Le hochement de tête chez les enfants pourrait prédire une malformation rare

Une neurologue pédiatrique, la Dre Hannah Tully, a récemment présenté les résultats d’une étude où elle a découvert un nouveau symptôme clinique associé à une malformation cérébrale sous-diagnostiquée.

« On croyait auparavant que la RES était extrêmement rare, mais en fait, c’est probablement plus commun que les gens le pensent. Plus de 10 % de nos patients hydrocéphales s’avéraient avoir une RES qui n’avait pas été diagnostiquée », a-t-elle noté lors de sa présentation, au congrès de la Child Neurology Society.

La médecin a d’abord remarqué que plusieurs petits patients dans sa salle d’attente hochaient de la tête. En poussant sa recherche plus loin, elle a détecté que 37 de ses 45 patients qui avaient la RES démontraient ce comportement, particulièrement lorsqu’ils étaient stressés ou fatigués.

Pour certains de ces patients, le hochement de tête pouvait être observé des mois, voire des années avant que la malformation cérébrale soit diagnostiquée.

Le Dr Johnathan Mink, qui n’a pas participé à l’étude, a noté que celle-ci « était un bon exemple de la manière dont une recherche précise sur un trouble rare peut révéler des signes cliniques qui n’avaient jamais été rapportés auparavant », tel que rapporté par Medscape.

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Un cours sur les blessures au cerveau pourrait augmenter le port du casque à vélo

Dans le cadre d’un projet pilote, des experts américains ont donné une formation sur le port du casque à vélo et la prévention des blessures au cerveau à un groupe de 120 enfants et jeunes âgés de 5 à 18 ans.

À la suite de ce cours d’une durée de 30 minutes donné dans un hôpital pour enfants de Georgie, le port du casque chez ces jeunes a augmenté de 72,5 %, passant ainsi de 11 à 98 enfants.

Seulement un enfant sur 4 porte un casque à vélo, et ce nombre tombe pratiquement à zéro chez les adolescents, selon Science Daily. Les parents n’agissent pas souvent en modèles, puisque seulement 5 à 6 % portent un casque.

Pourtant, porter un casque peut réduire les risques de dommages graves au cerveau jusqu’à 88 %, ont affirmé les experts, notant aussi que les enfants sont beaucoup plus susceptibles de porter un casque si leurs parents le font aussi.

Durant cette formation, des professionnels de la santé ont comparé le cerveau à un œuf et ont montré le modèle d’un cerveau fait en gelée.

Les résultats de ce projet ont été publiés dans la revue Journal of Child Neurology.

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Les habiletés des jeunes enfants à compter seraient reliées à leurs notes en mathématiques plus tard

Les chercheurs ont analysé les données provenant de 3000 enfants d’âge préscolaire, afin de déterminer si certains d’entre eux pouvaient compter jusqu’à 20, et si cela avait un effet sur leurs performances en mathématiques en première année.

Moins de 10 % des enfants étaient capables de réciter les chiffres jusqu’à 20 et d’effectuer quelques calculs. Cependant, ceux-ci avaient effectivement les plus hautes notes en mathématiques quelques années plus tard.

Les chercheurs ont expliqué la différence entre réciter et compter : « Lorsqu’ils récitent, ils répètent une séquence apprise par cœur. Mais lorsqu’ils comptent, les enfants accomplissent une activité cognitive, en établissant une correspondance entre un chiffre et un autre, entre un objet et un nombre qui représente une quantité ».

« Savoir compter donne aux enfants des bases plus solides lorsqu’ils commencent l’école. Les compétences que les enfants maîtrisent en maternelle vont avoir un impact sur toute leur expérience au primaire; c’est pourquoi il est important qu’ils commencent en ayant le plus grand nombre possible de cordes à leur arc », ont-ils ajouté, selon Science Daily.

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Les jouets selon le sexe : mythe ou réalité?

L’important, c’est que les enfants jouent, peu importe avec quoi. Mais selon Mme Baccus, il faut oublier l’idée que les enfants en bas âge ont un comportement sexué face au jeu. Avant l’âge de 3 ans environ, les petits jouent indifféremment, et ce, même s’il existe une certaine différence innée entre les sexes.

Vers 3 ans, les enfants commencent à comprendre leur sexe et à développer des comportements plus centrés sur celui-ci. Les petits commencent à « entrer dans un rôle » en quelque sorte, affirme la psychologue, à cause d’un mélange de facteurs reliés à la nature, mais aussi beaucoup parce que la société leur envoie un message par rapport au sexe.

Même passé cet âge, « il n’y a rien d’anormal » à ce qu’un garçon joue à la poupée et qu’une fille joue aux camions, selon famili.fr. Cela ne prédit en rien son orientation sexuelle future. Les parents doivent apprendre à prendre un peu de recul face aux « normes » imposées par la société.

Même si l’on peut évidemment offrir aux enfants des jouets considérés comme traditionnels pour leur sexe, la psychologue suggère de ne pas trop « entrer dans les clichés » qui exagèreraient les stéréotypes et creuseraient l’égalité entre les sexes.

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Les sièges d’appoint devraient être utilisés jusqu’à l’âge de 8 ans

La revue Pediatrics publie un rapport d’experts qui se sont penchés sur les accidents de voiture ayant entrainé la mort d’enfants.

Ces experts américains ont constaté que dans les États qui ont des lois pour promouvoir les sièges d’appoint pour les enfants plus vieux, les taux de mortalité étaient beaucoup plus bas.

Par exemple, les États qui ont des lois pour les enfants de 6 et 7 ans avaient un taux de mortalité et de blessures incapacitantes réduit de 35 %. Pour les enfants de 4 à 6 ans, ce taux était réduit de 20 %.

Même si l’utilisation prolongée des sièges d’appoint est si bénéfique, peu de parents les conservent assez longtemps. Environ 50 % des enfants de 4 à 5 ans seraient encore dans un siège d’appoint, ainsi que seulement 35 % des enfants de 6 à 7 ans.

« En nous basant sur ces données, nous croyons que l’utilisation des sièges d’appoint ne devrait pas être une simple suggestion. Il est clair que ces lois sauvent des vies, et nous recommandons que de telles lois soient mises en vigueur partout », ont noté les auteurs de l’étude, selon MedicalNewsToday.

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Le risque de suicide chez les enfants serait surestimé

Des chercheurs new-yorkais ont constaté que les enfants étaient peut-être trop rapidement référés par les écoles pour un risque suicidaire, après avoir noté que moins de la moitié de ces enfants envoyés à l’urgence ont finalement reçu un traitement psychiatrique.

« Les écoles ont une politique de tolérance zéro envers les enfants qui disent vouloir se tuer. Ils les envoient immédiatement passer une évaluation psychiatrique », a noté l’auteur de l’étude, le Dr Mark Weems.

Ce dernier a analysé les données provenant de 581 enfants, incluant 160 qui avaient été référés à un hôpital pour des idées suicidaires, contre 421 qui l’avaient été pour des problèmes comportementaux.

De ceux-ci, 49,6 % des jeunes du premier groupe ont nécessité une intervention significative, contre 56,5 % des enfants du deuxième groupe « de contrôle ». Les garçons et les filles avaient un reçu un traitement dans une proportion égale.

Un expert en développement et comportement chez les enfants, le Dr Jeffrey Okamoto, a par contre exprimé des doutes sur le fait que ces enfants étaient identifiés comme étant suicidaires trop rapidement. Il a plutôt émis l’hypothèse que ces derniers « recevaient peut-être un traitement inadéquat ».

Ces données ont été présentées au congrès de l’American Academy of Pediatrics.

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De nouvelles recommandations pour les interventions non médicales visant les enfants autistes

Les membres d’un panel d’experts se sont penchés sur les interventions non médicales posées auprès des enfants qui ont reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA), dans le but de fournir des recommandations claires aux professionnels de la santé et aux parents.

Entre autres, les recommandations stipulent que les enfants souffrant d’un TSA devraient avoir accès à un minimum de 25 heures d’intervention par semaine, et ce, pour travailleur sur leur communication sociale, leur langage, leurs aptitudes de jeu et leurs comportements mal adaptés.

« Plus les interventions durent longtemps en termes d’intensité et de durée, meilleurs sont les résultats », ont noté les membres du panel, selon Medscape.

Les experts ont également rappelé l’importance d’offrir à ces enfants des traitements « complets » et « opportuns », puisqu’il a été prouvé qu’une intervention rapide et en bas âge permet de maximiser les impacts positifs et d’empêcher une détérioration du fonctionnement.

Ces recommandations ont été publiées dans la revue médicale Pediatrics.

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Les grands-pères jouent un rôle de plus en plus important auprès de leurs petits-enfants

L’étude a porté sur environ 5550 grands-parents âgés de 60 à 85 ans dans 11 pays européens. Le chercheur a établi que c’était un avantage pour les grands-parents d’être encore en couple, mais que les hommes bénéficiaient particulièrement d’avoir une partenaire de vie.

Également, même si au début de leur vie de grands-parents, les grands-mères passent plus de temps avec les enfants, cette différence est progressivement réduite. Passé l’âge de 70 ans, c’est habituellement le grand-père qui a le rôle prédominant.

« Les grands-parents sont plus impliqués qu’auparavant », a expliqué le chercheur finlandais Knud Knudsen, « en partie parce les parents d’aujourd’hui sont très préoccupés par leur travail et leur carrière », selon Science Daily.

Il a ajouté que c’était une situation gagnante pour toute la famille élargie, parce que « des grands-parents plus en santé et en forme qu’avant et qui souhaitent occuper une place privilégiée auprès de leurs petits-enfants peuvent aider beaucoup les parents qui travaillent dans leur vie quotidienne parfois chaotique ».

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Apprendre une deuxième langue à ses enfants

Quel est le meilleur moyen d’apprendre une langue seconde à ses enfants si on ne la parle pas à la maison? Les exposer à cette langue le plus possible, toujours sous forme de jeu et de façon légère. Par exemple, on peut leur faire écouter de la musique dans une langue étrangère : même s’ils ne comprennent pas les mots, ils pourront sans doute accrocher à la mélodie et aux rythmes. De plus, la musique pour enfants utilise souvent un vocabulaire simple et répétitif, alors ils retiendront sûrement quelques mots et « se feront l’oreille ». On peut aussi se servir de livres ainsi que d’applications pour ordinateur et téléphones mobiles.

Quel est l’âge idéal pour commencer? On peut commencer dès la naissance! En règle générale, plus les enfants apprennent tôt, plus c’est facile pour eux. Avant l’âge de 7 ans, le cerveau des enfants assimile les langues plus directement. Mais il n’est jamais trop tard.

Quel est l’avantage du bilinguisme pour nos enfants? Ils sont multiples : les enfants bilingues ont une plus grande habileté à analyser les situations et à interagir avec les autres. Les enfants bilingues apprennent aussi à s’adapter à des environnements et des contextes différents, ce qui augmente leur estime d’eux-mêmes.

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Les dessins animés aident les enfants qui doivent être anesthésiés

La revue médicale Anesthesia & Analgesia publie les résultats d’une étude portant sur 130 enfants, âgés de 3 à 7 ans, qui devaient subir des chirurgies de routine, en particulier l’ablation des amygdales.

Ceux-ci ont été séparés en trois groupes avant la procédure : les premiers ont pu regarder leur dessin animé préféré sur un ordinateur portable ou une tablette, les deuxièmes ont pu jouer avec un objet favori qu’ils avaient apporté de la maison, et les troisièmes ont tout simplement attendu.

Dans la salle d’attente, l’anxiété des enfants était la plus basse dans le groupe des jouets. Toutefois, une fois dans la salle d’opération, les enfants du groupe des dessins animés étaient les moins anxieux. Chez ceux-ci, l’anxiété a été évaluée comme « basse ou absente » dans 43 % des cas, comparativement à 23 % pour les enfants du 2e groupe, et 7 % des enfants du 3e groupe.

L’auteur de l’étude menée en Corée du Sud, le Dr Joengwoo Lee, a expliqué que « les jeunes enfants adorent souvent regarder des dessins animés, et ils peuvent devenir tellement concentrés qu’ils en viennent à peu réagir à leur environnement », selon ScienceDaily.

La méthode habituelle pour soulager les enfants avant une anesthésie est de leur donner un médicament sédatif, mais celui-ci peut entrainer des effets secondaires indésirables.