Les résultats de cette récente étude, la première qui incorpore l’activité physique comme traitement, sont publiés dans le Journal of Pediatrics. La recherche a été menée par une équipe d’experts à la Michigan State University.
Le principe est simple et même logique. Parmi un groupe de 40 enfants âgés de 8 à 10 ans, la moitié souffrait de TDAH. Après une série rapide d’exercices d’une durée de 20 minutes, ils étaient tous soumis à un petit test informatique, puis à un autre de mathématique.
Dans 100 % des cas, les enfants ont démontré une amélioration de la concentration et du résultat des tests. Ainsi, les chercheurs sont catégoriques. Les programmes scolaires ne cessent de diminuer les heures d’activité physique. Pour la santé et le comportement des enfants, il faudrait fournir le budget aux écoles pour réintégrer ce manque d’exercice.
Le chercheur principal, Matthew Pontifex, professeur adjoint en kinésiologie, explique : « Ces résultats sont l’évidence même que l’exercice est un outil non pharmaceutique important dans le traitement du TDAH. Ainsi, peut-être qu’à l’avenir, ce sera notre première recommandation pour diminuer les symptômes de ce trouble comportemental ».