Ce sont les conclusions auxquelles sont parvenus les chercheurs à la Pennsylvania State University. Les résultats se retrouvent dans la section Spécial immigration de la revue Child Developpement, édition septembre/octobre 2012.
Selon eurekalert.org, les critères évalués font partie du New Immigrant Survey (États-Unis), qui a été soumis à plus de 2100 enfants âgés de 6 à 12 ans. Les parents faisaient également partie du sondage.
Les données relevées différaient d’un groupe d’immigrants à l’autre, selon la provenance, notamment. L’éducation des parents, la profession et le statut d’emploi étaient les principales caractéristiques analysées. De plus, le niveau de stimulation cognitif avec l’enfant et le niveau de connaissance préalable de la langue du pays d’adoption contribuaient également aux résultats.
En résumé, les familles ayant un bon statut social, une bonne éducation et un revenu substantiel avant l’immigration se retrouvent défavorisées en regard des ressources du nouveau pays. Les emplois leur sont moins favorables.
Au contraire, les familles de parents peu scolarisés ou sans emploi se retrouvent dans un environnement où l’emploi est plus facile et les ressources plus avantageuses. Ainsi, les enfants de ces familles, même après la seconde génération d’immigrants, sont favorisés dans leur réussite et leurs réalisations sociales.