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Une étude de 2 ans sur les blessures des enfants au football

La Youth Football Player Safety Surveillance Study a débuté en février 2012 à Indianapolis, dans le Centre de prévention et de recherche des blessures sportives. L’étude scientifique indépendante a surveillé des ligues de football dans 6 États.

L’étude a documenté le parcours de 4000 jeunes joueurs de 5 à 14 ans, pendant les saisons 2012 et 2013. L’objectif étant d’améliorer la sécurité et les mesures préventives pour la santé des joueurs.

Parmi les données, on a noté que :

– Près de 90 % des joueurs n’ont subi aucune blessure les empêchant de jouer pendant un match.

– Sur les 22,4 % des jeunes blessés, 70 % retournaient jouer le jour même.

– Sur les 11,9 % qui devaient manquer la partie ou la pratique, 60 % revenaient à l’intérieur de 7 jours.

– La blessure la plus commune dans une proportion de 34 % est la contusion, suivie par l’entorse ligamentaire à 16 %.

Étonnamment, seulement 4,3 % des 4000 joueurs, soit 172 d’entre eux, ont subi une commotion cérébrale au cours des deux saisons.

« La santé de millions d’enfants qui adorent le football et qui en retirent des bienfaits sociaux et physiques est notre priorité », a affirmé Scott Hallenbeck, le directeur général de USA Football.

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La gymnastique, un sport extrême ?

Selon une récente étude menée par l’Hôpital pour enfants de Columbus, en Ohio, la gymnastique est le sport qui cause le plus de blessures chez les enfants américains.

« La majorité des gens ne réalisent pas à quel point la gymnastique est un sport dangereux », a mentionné l’auteure de la recherche, la Dre Lara B. McKenzie, qui compare ce sport au hockey sur glace.

Mme McKenzie et son équipe ont analysé les dossiers médicaux d’enfants âgés de 6 à 17 ans qui se sont présentés dans les urgences des centres hospitaliers de 1990 à 2005. 425 900 cas de blessures ont ainsi été répertoriés durant cette période, dont la moitié représentait des dislocations des membres supérieurs.

Heureusement, le nombre d’accidents est en chute, passant de 28 700 en 1990 à 21 500 en 2005, mais selon les chercheurs, il reste encore beaucoup de prévention à faire auprès des jeunes athlètes en herbe.

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Des fixations bien ajustées pour diminuer les entorses

Au Québec, les accidents de genou sont en hausse depuis une dizaine d’années. Or, dans près de la moitié des cas, c’est le mauvais ajustement des fixations de ski alpin qui en est la cause. Que le réglage soit trop faible ou trop serré, cela peut influencer le déchaussement lors d’une chute du skieur.

L’Association des stations de ski du Québec tient à souligner auprès de leur clientèle que cet ajustement doit être adapté en fonction de la longueur de la semelle de la botte, de leur poids et de leur profil de skieur. De plus, il est recommandé de faire cette mesure de prévention annuellement.

Selon l’Association, l’entorse au genou représente 12 % des accidents répertoriés par leurs membres, tandis que cette donnée passe à plus de 33 % pour les accidents annuels de tous les sports d’hiver.

Malgré qu’elles ne représentent que 35 % de la clientèle qui fréquente les stations de ski, les femmes sont 3,5 fois plus touchées que les hommes par les entorses.