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Big Brother: Jean-Thomas Jobin est comblé par sa victoire

Et voilà, c’est fini! Après 94 jours dans la maison de Big Brother CélébritésJean-Thomas Jobin en est sorti en tant que grand vainqueur. L’humoriste, qui a répété tout au long de la saison à quel point il était un amateur du jeu et un bon public pour ce type de production, vit certainement un moment magique depuis son couronnement unanime. En entrevue avec HollywoodPQ, il est revenu sur son parcours et sur son prix, mais surtout sur les amitiés qu’il a créées en chemin.

Qu’est-ce que ça te fait d’avoir remporté Big Brother Célébrités alors que tu es à la base un grand fan du jeu?

C’est vraiment une belle satisfaction qui me comble. Je rêvais de jouer, mais je ne m’attendais pas à avoir cette opportunité-là un jour, surtout pas au Québec. Je ne m’attendais pas qu’il y ait une nouvelle mouture, que je n’aie même pas besoin d’appliquer et qu’on me demande de jouer. Je suis vraiment content. Ça fait une fin douce, quand tu gagnes. T’as pas de déception. Quand tu fais tout le trajet et que tu ne gagnes pas, tu peux te dire : « Qu’est-ce que j’aurais pu faire de mieux? » […] Mais là, je ne peux pas vraiment améliorer mon sort, j’ai gagné, et de façon unanime en plus!

Qu’est-ce qui te parle autant dans ce jeu-là?

La stratégie, les rapports humains, la psychologie… comment on peut s’entraider dans un jeu comme ça? […] Je trouve qu’il y a quelque chose de vraiment intéressant dans la construction des rapports humains quand il y a un objectif de jeu stratégique qui est en toile de fond et que les gens savent que l’objectif est de gagner. […] La dimension humaine est bien importante, parce que, si tu veux que les gens aient envie de voter pour toi à la fin, il faut qu’ils se sentent bien. Ça aussi, je trouve ça bien riche dans la psychologie. Tu veux le vote de gens que t’as exclus. C’est pour ça que je n’aurais jamais fait une saison où c’est le public qui vote. Pour moi, ça change complètement le jeu; ça devient un concours de popularité et ça, ça ne m’intéresse pas.

Penses-tu que le fait que tu aies autant mis les rapports humains au centre du jeu a contribué à ta victoire?

Je pense que oui, parce que je n’ai jamais oublié ça en jouant. Ce n’est pas dans mon ADN de parler dans le dos et de dire des trucs méchants. Mais je pense que ça m’a aidé de voir beaucoup le jeu avant, ça a fait en sorte que je savais à quoi m’attendre. Je savais que ça allait être un marathon si je me rendais à la fin, je savais que l’épuisement psychologique allait être un facteur. […] Je pense que j’étais bien outillé pour affronter ça. Mais le vivre, c’est quelque chose de surprenant, parce que c’est long. Il n’y a rien à faire par grands bouts, mais tu ne perds pas la perspective que ça fait partie du coefficient de difficulté du jeu. Il faut que tu gardes le cap, parce que tu sais qu’il va y avoir des moments-clés qui vont arriver après des longueurs.

Il y a eu des moments où tu étais très émotif. Tu as même dit à la finale que ça t’avait surpris toi-même. Qu’est-ce qui t’a étonné dans tes propres réactions?

Quand je regardais ces jeux-là, je me disais toujours que je suis quelqu’un de bien empathique et de sensible, mais je n’avais pas l’impression que j’oublierais trop le fait que c’est un jeu. Je pensais que je me dirais que oui, c’est émouvant, mais peut-être pas au point de pleurer… pis finalement, je trouvais ça bien touchant quand les gens quittaient. […] Quand tu sais que tu es tributaire du départ des autres, c’est difficile d’occulter ça complètement. En le vivant, j’ai très bien compris — surtout avec la proximité qu’on a établie — que quand quelqu’un quitte, on a de la sensibilité pour ce qu’il ressent.

As-tu trouvé ça particulièrement difficile d’éliminer Kim Clavel?

Oui, mais ça a été un peu moins difficile parce qu’on avait jasé récemment de façon transparente […], donc je pense qu’elle aurait été plus déçue si ça avait été François qui l’avait éliminée. […] Je pense que j’aurais probablement battu Kim aussi, mais pour moi, c’était moins clair.

Les évincés de la saison sont nombreux à avoir dit que le retour à la maison était bizarre, qu’ils se sentaient plus chez eux dans le manoir. Comment vois-tu ton retour à la réalité?

Je l’anticipe, parce que je suis sorti de l’hôtel hier soir et je n’ai pas pu aller chez nous; il y avait une manifestation et je ne pouvais pas regagner mon domicile. Ce soir, j’espère avoir un semblant de réalité. Il y a quelque chose qui est angoissant dans le fait de reprendre contact avec une réalité que t’as perdue de vue depuis trois mois. J’espère que ça va bien se passer! […] J’ai une chatte sympathique que j’ai vue ce matin et elle avait l’air de dire : « T’es qui toi? » C’était déstabilisant!

Tu vas donner 49 999,25$ à la Fondation des Gouverneurs de l’espoir et tu gardes pour toi 75¢. Pourquoi c’était important pour toi de donner le montant?

Je tenais à faire ça, parce que c’est une fondation incroyable qui a d’énormes bienfaits sur les enfants malades et leurs familles. Je trouvais qu’ils le méritaient et en plus, je sais qu’ils vont s’en servir adéquatement, je sais que les sous vont à la bonne place. Je suis vraiment content, c’est comme un gros bonus : j’ai gagné, mais il y a des gens que ça va aider beaucoup.

C’est entièrement à ton honneur! Quand même, as-tu envisagé de garder le prix? Pensais-tu que ça serait mal perçu par le public?

Je tenais à faire le don. Par rapport à la perception du public, ça ne m’appartenait pas. C’est juste mon confort. Souvent, quand je fais l’émission Le tricheur ou tout ça, c’est la fondation que je supporte. Pour moi, je m’en allais jouer à un jeu. Ça s’est su qu’il y avait des sous UDA, et ça c’est des sous que je vais garder parce que je veux gagner ma vie. Mais le prix, je le donnais si je gagne. Je trouvais ça important. Mes parents ont toujours été des gens généreux, donc j’essaie de poursuivre la tradition un peu.

Tu as fait l’unanimité dans les maisons et chez le public. Qu’est-ce que ça te fait d’avoir une telle reconnaissance?

Ça me fait plaisir. Ça me prouve qu’il y a moyen de jouer une game avec une transparence émotionnelle et de quand même faire des manoeuvres assez directes sur le jeu. Je suis vraiment content d’avoir pu vivre mon expérience à fond d’un point de vue stratégique, mais d’avoir été respectueux des autres. Je pense que ça a dû se percevoir à l’écran si vous me dites que vous n’avez pas trop vu de commentaires négatifs.

As-tu eu la crainte d’avoir des commentaires négatifs ou que ça ait un impact sur la suite de ta carrière?

Non, parce que je ne faisais pas ça pour m’aider pour ma carrière et j’avais confiance que ça ne lui nuirait pas. J’avais confiance que je ne serais pas quelqu’un que j’ai honte de montrer. J’avais confiance que je ne franchirais pas les frontières que je ne voulais pas franchir. J’ai essayé d’être transparent. […] J’ai essayé de jouer une game clean.

Il y a des choses qui ont été mentionnées sur toi dans l’émission et qu’on savait parfois déjà : ta meilleure amie est Julianne Côté, Karine St-Michel garde ton chat, tu es le parrain de la fille de Cathy Gauthier… vas-tu adopter Kim et te marier avec François? Parce que tu as l’air de créer facilement des liens durables avec les gens!

Haha! C’est sûr que nous trois, on va être amis pour la vie. Pas juste nous trois, il y en a plusieurs. On a tellement vécu quelque chose qui est unique. C’est une expérience sociale très, très, très particulière. On dirait qu’on va pouvoir comprendre toutes les références qu’on se fait parce qu’on va être les seuls à l’avoir vécu. Particulièrement Camille, Rich, Kim, François et moi, parce qu’on a passé deux semaines ensemble en étant déjà à la fin de l’aventure. On était très intimes dans nos rapports, parce qu’on était juste cinq. C’est la première fois que je ne suis pas avec François et Kim depuis 94 jours et ce matin, j’étais comme : « Sont où? ». Ma chatte ne me reconnaît pas, elle me hait, mais je pense que François et Kim m’aiment encore!

Si tu es si fan que ça de ce genre de concept, pourquoi on ne te voit pas à l’animation d’une téléréalité?

Je ne suis pas fermé à l’idée si un jour on me le propose, mais souvent, ce que je réponds quand on me demande ça, c’est que je veux jouer! Là, j’ai joué, peut-être que je vais avoir une satiété de l’avoir fait et que je vais vouloir d’autres défis… […] Peut-être animer, mais si j’anime un jeu, ça ne veut pas dire que je ne vais pas vouloir jouer! Comme au hockey, il y a des joueurs-entraîneurs, peut-être que je pourrais être un animateur-joueur.

L’invitation est lancée aux producteurs du Québec!

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Psst : L’aventure Big Brother Célébrités n’est pas encore terminée! Dimanche prochain, on nous présentera le tout dernier épisode de la saison, Le dernier confessionnal

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Shayan Heidari se dit très satisfait de son expérience à Star Académie

Alors qu’il en était à sa deuxième semaine en danger, Shayan Heidari faisait partie des éliminés du gala de Star Académie, dimanche soir. Lui et Maëva Grelet ont donc dû rentrer chez eux et quitter le manoir de Waterloo. Le sympathique Shayan s’est entretenu avec HollywoodPQ, le temps d’une petite entrevue.

Shayan, comment te sens-tu suite à ton évincement?

Je me sens bien. Je suis très content et très satisfait de ce que j’ai fait.

Qu’es-tu le plus reconnaissant d’avoir appris à l’Académie?

Absolument tout! Tous les cours qu’on a eu avec les profs, tous les moments que j’ai pu passer avec les autres académiciens et académiciennes. Les professeurs de l’identité artistique, les activités, etc. Tous les matins, avant de sortir du lit, je prenais un moment pour bien réaliser à quel point j’avais de la chance d’être dans l’Académie. C’était incroyable.

Qu’est-ce qui va te manquer le plus de Star Académie?

Les bons moments qu’on a eus tous ensemble. Les cours du corps professoral ont toujours été intéressants et fascinants. Les répétitions au Studio MELS étaient enrichissantes, malgré le fait que nous devions nous lever très tôt et que nous étions fatigués…

Qu’est-ce qui te rend fier de ton passage à l’émission?

Le fait que j’ai pu devenir un meilleur artiste, un meilleur être humain. Aussi, le fait que j’ai eu la chance de toucher les gens avec ce que je fais. Que j’ai pu rendre mes parents heureux, mais les profs aussi! La qualité de ma propre confiance en moi également. Tout ça!

Quels sujets aimerais-tu aborder dans tes chansons sur un potentiel premier album?

J’aimerais vraiment parler de spiritualité, de la vie. De ce qu’il se passe autour de nous, de nos émotions. Sur tout ce qui résonne à travers les gens, pas seulement au Québec, mais partout dans le monde.

À quoi peut-on s’attendre quand on va aller te voir en spectacle?

C’est certain que je partage un peu la même vision que Mika. Peut-être moins explosive, mais un peu dans le même genre. Ce sera coloré, j’ai déjà plein d’idées pour ce qui est du côté visuel, mais je vais m’abstenir de les dire, afin de garder la surprise.

En terminant, que regrettes-tu de ne pas avoir fait à Star Académie?

Je ne regrette rien du tout. C’était une expérience incroyable.

Le passage à l’Académie de Shayan a été agréable et, comme lui, positif. Le bien qu’il a apporté aux académiciens et académiciennes a été accueilli comme un rayon de soleil et le public québécois l’a définitivement ressenti!

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Maëva Grelet est reconnaissante du support de ses fans suite à son élimination à Star Académie

Maëva Grelet est partie avec la neuvième élimination de Star Académie, lors du gala de dimanche soir. Elle et Shayan Heidari ont dû plier bagage après ce dernier spectacle de variétés avant les demi-finales. La talentueuse Maëva s’est entretenue avec HollywoodPQ le temps d’une courte entrevue sympathique.

Maëva, comment te sens-tu au lendemain de ton élimination?

C’est difficile de dire au revoir aux académiciens et académiciennes, mais en même temps, je suis tellement contente de pouvoir retrouver tous mes fans qui sont là à me supporter, à me soutenir. Leur présence met un baume sur le bobo qu’est l’élimination, ça fait chaud au coeur. C’est certain que j’aurais voulu rester plus longtemps, mais on dirait que de sentir la présence de mes abonnés m’aide grandement et ne me fait pas sentir oubliée.

Que retiens-tu de ton expérience à Star Académie?

Je vais retenir de ne jamais me mettre de limites et de rester fidèle envers moi-même. Aussi, de foncer et de me dire que tout va bien aller.

Dimanche, tu as interprété ta propre composition, Le temps au temps. Est-ce le genre de rythme auquel on peut s’attendre sur un album de Maëva?

Of course! Bien sûr. Je ne veux pas en dire plus pour ne pas gâcher de surprises, mais j’aimerais beaucoup ça, sortir la chanson!

Qu’est-ce qui t’a poussée à t’inscrire à Star Académie?

Mon envie d’aventure, d’en connaître plus sur la musique. Mon envie de vivre l’expérience où l’on mange de la musique, l’on vit de la musique, l’on dort de la musique. À Waterloo, il n’y avait que ça qui existait et c’est exactement ce que je voulais.

Qui, selon toi, gagnera l’aventure?

Guillaume. Certainement Guillaume!

Avec quel professeur de l’Académie aimerais-tu le plus travailler dans le futur?

Lara Fabian et Ariane Moffatt.

En terminant, quel est ton rêve ultime?

De devenir une légende!

Maëva s’est dite excitée face à ce que le futur lui réserve et c’est la tête haute qu’elle a quitté l’Académie dimanche soir. Quand elle repense à ses confrères et consoeurs qui font toujours partie de la compétition, c’est avec du dynamisme dans sa voix qu’elle admet avoir déjà hâte de les revoir.

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Big Brother: Richardson Zéphir explique sa stratégie et s’ouvre sur son expérience

Le très drôle Richardson Zéphir (alias Vielda) a été évincé de la maison de Big Brother Célébrités dimanche soir dernier et HollywoodPQ a eu la chance de s’entretenir avec l’humoriste, qui repart la tête haute. C’est avec humour qu’il nous a expliqué sa stratégie de départ ainsi que son expérience avec le pire challenge du patron qu’il a vécu, en plus de revenir sur l’annonce du jour, soit que Marie-Chantal Toupin ne participera pas au Dernier confessionnal, le 18 avril prochain.

Tout d’abord Richardson, comment te sens-tu face à ton retour à la maison sans caméras ni micros?

Le retour à la maison, suite à mon éviction de Big Brother, est bizarre, car mon chez-moi est comme un souvenir lointain maintenant. Ma vie est rendue Big Brother. Même en faisant l’épreuve de la rédemption, tu n’y crois pas que tu vas t’en aller, alors quand tu arrives chez toi, après tout ça, tu te demandes si tu ne devrais pas cogner à la porte avant d’entrer! Tout est bizarre… ça prend beaucoup de temps. Ça prend la soirée avant que tu te sentes chez toi. J’ai dormi trois heures seulement la nuit dernière. Ça prend un moment avant que ça redevienne normal. C’est étrange pour le mental aussi… je fonctionne un peu au ralenti. Je me demande comment fonctionnent Facebook, ma voiture, mon téléphone. Je comparerais ce sentiment à quelqu’un qui a subi une blessure et qui doit reprendre à marcher ou quelque chose du genre. C’est très étrange. Tu dois un peu réapprendre à vivre!

Tu n’as jamais été patron à Big Brother et tu n’as jamais semblé vouloir l’être. Est-ce qu’on se trompe?

Mon plan était de ne pas me mettre de sang sur les mains, alors en n’étant pas patron, tu ne te crées pas d’ennemi. Mon plan était d’être patron seulement trois semaines avant la finale.

Tu as fait cavalier seul pendant une bonne partie de la saison. Est-ce que c’était par choix ou simplement un concours de circonstances?

Un concours de circonstances. Quand j’ai joué mes cartes en assurant de ne pas être une menace, je l’ai peut-être trop bien fait, dans le sens que personne ne voulait s’allier avec moi. Mais finalement, ça m’a servi, car j’ai traîné longtemps et quand les alliances ont commencé à se battre, elles venaient toujours me chercher pour avoir un vote. J’ai longtemps été un vote. Les gens me disaient « on s’allie », mais moi, je savais que ça n’allait pas arriver, et le fait que je n’ai pas d’orgueil m’a beaucoup aidé aussi, haha!

Quelle était ta stratégie en arrivant à Big Brother?

Ma stratégie numéro un était vraiment de ne pas paniquer. J’avais écouté la saison 16 de Big Brother USA et j’ai vite appris à ne pas paniquer. Que ceux et celles qui paniquaient étaient ceux et celles qui se faisaient éliminer! Et je pense que c’est beaucoup arrivé dans Big Brother Célébrités, alors ma stratégie numéro un était de rester cool. Plus les semaines avançaient, [plus] j’ai vite réalisé que, pour être patron, tu devais te salir les mains. Pour avoir des votes, tu dois avoir été cool tout au long et ne pas t’être sali les mains.

Qu’est-ce que Big Brother Célébrités représente pour toi maintenant et à quel point penses-tu que ce sera utile pour ta carrière?

J’étais terrifié avant d’entrer dans l’aventure, mais je ne pourrais jamais refuser un défi unique comme celui-là. Dès le jour un, je remerciais le ciel d’avoir accepté. C’est un privilège de pouvoir y participer. On était vraiment bien traités. Dès qu’on avait besoin de quelque chose, on l’avait. Sur 78 jours, il y a au moins 50 jours que j’ai ri aux larmes. Littéralement. Ils m’ont mis à l’intérieur de ce manoir avec 14 victimes avec lesquelles je pouvais faire des blagues non-stop, haha! C’est beaucoup de plaisir et une belle opportunité, c’est certain. Quand tu fais une téléréalité, tu peux ressortir et devenir un ennemi public numéro un ou tu peux sortir de l’ombre. Mais là, tout est au-delà de mes attentes à tous les niveaux… Moi, je pensais que j’étais un peu plate, je parlais un peu moins de stratégies et si j’avais à le faire, je le faisais en cinq minutes, tandis que les autres y passaient la journée. J’ai de la misère à y croire [à l’amour du public], je me dis : « Pourquoi moi »?

Tu as préféré jouer la carte de l’honnêteté face au trio, vers la fin. Aurais-tu souhaité te rendre en finale avec Camille?

Oui, ça ne m’aurait pas dérangé. C’était ma seule option. Tout ce qui se disait à Big Brother finissait par se savoir, alors je ne pouvais pas parler de stratégie avec Camille, car elle révélait tout à tout le monde. Je ne veux pas parler en mal d’elle, parce que je l’aime beaucoup et vers la fin je l’aurais adoptée. Je la prenais comme une joueuse d’impro que j’aurais aimé coacher. Je lui donnais de l’information quand c’était le temps et c’est tout. Sinon, elle faisait un peu n’importe quoi. Elle ne sait pas tellement jouer et, encore une fois, c’est rien contre elle, mais à la fin, elle m’avait dit qu’elle voterait pour moi… finalement, elle ne l’a pas fait, mais c’est correct aussi! Elle a sûrement été endormie par une des célébrités qui restaient.

On a souvent vu les quatre autres candidats ensemble vers la fin. Est-ce que tu t’es senti seul par moments?

Non. Outre les moments stratégiques, on était toujours ensemble. On était comme une famille. Du jour un jusqu’à dimanche dernier, on a toujours soupé ensemble! On riait aux larmes en tout temps et je n’exagère pas. Jean-Thomas et moi, on avait vraiment du fun. François et moi étions comme les parents; François le père et moi la mère, haha! Jean-Thomas le mononcle; Kim et Camille, les enfants! C’était ça, on cuisinait, on s’impliquait, c’était une atmosphère de famille. À partir de Rave Brother, on s’est définitivement encore plus rapprochés.

À quoi t’attends-tu pour Le dernier confessionnal et que penses-tu du fait que Marie-Chantal Toupin n’y participera pas?

Le dernier confessionnal risque d’être très cool. Je vois ça comme un genre de wrapped party. Le fait de parler de l’émission, de niaiser ensemble, s’agacer, je pense que ça va juste être très sain et drôle. Ça va être cool de se revoir, parce qu’en ce moment, ça fait bizarre de me retrouver tout seul, alors qu’ils étaient tout le temps là. Quand je suis parti, c’est niaiseux, mais j’étais surtout inquiet pour eux. Et c’est sans prétention, mais dans ma tête, ils sont ma responsabilité. Je ne sais pas si ça fait trop bizarre ce que je dis, haha! Mais on a définitivement créé des liens très forts. Pour ce qui est de Marie-Chantal, je pense que c’est correct. Il faut qu’elle se protège et qu’elle prenne soin d’elle. Pour ma part, je ne lui souhaite que du bon. J’aimerais lui reparler un jour, parce que j’ai l’impression qu’elle ne voit pas nécessairement les bonnes opportunités. Souvent, il y a l’envers de la médaille qui est plus agréable et, souvent, les gens comme Marie-Chantal ne le voient pas, parce qu’ils font juste broyer du noir. C’est bon qu’elle se protège et qu’elle veuille passer à autre chose. Je pense que son passage à Big Brother et le fait qu’elle soit mal habile ont beaucoup fait jaser…

En terminant, est-ce qu’on verra un jour Vielda sur la scène du cabaret Mado quand les bars rouvriront?

Haha! C’est sûr et certain que je veux travailler avec Jean-François (Rita Baga) et si je peux participer à son show sans voler le show, j’aimerais beaucoup ça! J’avais hâte de voir les images de Vielda! J’espère juste ne pas avoir été trop loin. Parce que c’est amusant de créer un personnage aussi rapidement et, cette journée-là, j’étais extrêmement fatigué, j’avais juste peur d’avoir été trop loin dans ma comédie. Mais somme toute, c’était une expérience fantastique!

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Zara Sargsyan se confie sur son expérience à Star Académie

Suite à sa sortie de Star Académie dimanche soir dernier, Zara Sargsyan a rencontré HollywoodPQ le temps d’une entrevue. Rappelons que Zara est la sixième candidate à être éliminée. Lors du spectacle de variétés, cette dernière a chanté la chanson Wake Me Up d’Avicci, seule au piano et tout en douceur. Malgré le fait qu’elle ait été évincée, la chanteuse de 16 ans n’est pas peu fière de sa performance et c’est tout en énergie que l’on s’est entretenus avec l’ex-académicienne.

Zara, tu viens tout juste de sortir de l’Académie, comment te sens-tu?

Je suis excitée! Je suis vraiment contente, parce que c’est comme si c’était un nouveau commencement, un nouveau départ dans la vraie industrie. J’ai très hâte de voir ce qui s’en vient. J’ai déjà beaucoup de projets en tête et je vais d’ailleurs tout prendre le bagage que j’ai reçu à Star Académie et l’appliquer dans mes propres projets.

Que retiens-tu le plus de ton expérience à Star Académie?

De prendre en compte que nous faisons ça pour le public, pour faire vivre des émotions aux gens. Je pense que surtout en temps de COVID, il est important pour moi de donner de l’espoir aux gens et de leur montrer que rien n’est impossible, que la musique va toujours continuer d’exister.

Comment te sentais-tu de savoir que tu étais la plus jeune des candidates de la saison?

C’est spécial! Je sais que dans l’histoire de Star Académie, il n’y a jamais eu d’adolescente de moins de 18 ans. Ça fait quand même bizarre de savoir ça, parce que dans ma tête, ce n’est pas quelque chose de si important. Chacun a son parcours, chacun a son chemin à faire et je pense qu’à ce moment-là dans ma vie, j’étais supposée être à Star Académie. C’était mon destin et je l’accepte totalement!

Dans le corps professoral, qui est ton mentor numéro un?

Wow, c’est difficile! Les trois profs sont vraiment des gens incroyables et remplis de talent qui nous ont appris tellement de choses! Comme quand on a travaillé avec Gregory Charles, c’était plus concentré sur le chant, les harmonies, la technique vocale et la présence sur la scène pour ce qui est des spectacles de variétés. Avec Lara Fabian, j’ai beaucoup travaillé sur la confiance en soi, l’interprétation. Elle nous fait contester notre but en tant qu’artiste. Pour ce qui est d’Ariane Moffatt, c’était plus l’aspect création, et pour l’autrice-compositrice-interprète que je suis, c’était vraiment pertinent de côtoyer quelqu’un qui excelle dans ce domaine. C’était vraiment inspirant, je lui ai même montré quelques-unes de mes créations. C’était motivant! Donc, je suis incapable d’en choisir un, ils sont tous les trois de grandes inspirations et je me considère chanceuse d’avoir pu travailler avec eux.

Quel est le conseil le plus précieux que tu as reçu à l’Académie?

Il y en a un que je ne vais jamais oublier. Il provient de Lara, c’était dimanche soir, juste avant le spectacle de variétés. Elle m’a dit de ne jamais oublier de ne pas essayer de plaire au public, de ne pas forcer les choses. Elle m’a conseillé de rester moi-même et de me faire aimer par le public de cette façon. Elle disait que si je restais authentique, les gens allaient apprécier davantage. C’est ce que j’ai essayé de faire dimanche soir.

Comment anticipes-tu l’après-Star Académie et ton retour à la normale?

La « normale » est un bien grand mot. Je crois que plus rien ne sera normal. Ce sera un grand changement. Je n’en reviens pas que je doive aller m’asseoir dans un cours de physique et de mathématiques, haha! Mais je ne réalise pas tout encore. Tout l’amour et les commentaires que je reçois, c’est tellement incroyable! Peut-être que c’est ce soir, quand je rentrerai chez moi, que je le réaliserai… Au fait, j’ai très hâte de commencer ma carrière. Je pense que Star Académie m’a donné les outils pour que quand je sors, je sois prête à ce qui s’en vient. J’ai d’ailleurs très, très hâte de voir ce qui s’en vient!

Quel artiste t’inspires le plus ces temps-ci?

Oh mon Dieu, mais il y en a tellement! On a eu la chance de partager la scène avec Charlotte Cardin, Pomme, Mario Pelchat, Johnny Orlando… c’est tellement étrange, ils sont tous différents et fabuleux! Présentement, je ne peux pas en nommer qu’un seul. Il y a trop d’artistes qui m’inspirent!

Si tu t’étais rendue en finale, quelle chanson aurais-tu interprétée?

Wow, cette question est tough! […] Je pense que si je n’avais pas interprété une de mes compositions, j’aurais chanté une chanson en français. Ça, c’est certain. C’est tellement difficile de choisir une chanson à chanter devant le public. J’ai douze ans était une chanson évidente à mes yeux et elle est arrivé au bon moment pour moi. Même chose avec Wake Me Up… On a fait un gros brainstorming avec Gregory pour vraiment bien choisir la bonne chanson. J’ai besoin de Gregory pour pouvoir répondre à la question! Haha!

À quels autres académiciens ou académiciennes t’identifies-tu le plus?

On partage tellement de choses similaires… Je m’identifie un peu à tout le monde, honnêtement. Une petite partie de chacun d’entre eux. Meghan [Oak] et moi sommes très proches et je m’identifie beaucoup à elle, surtout sur le côté émotionnel. Jacob [Roberge], lui, c’est tout le côté musical. Matt Moln, lui, c’est définitivement la douceur! Ils ont vraiment tous quelque chose auquel je m’identifie. C’est comme ça qu’on se complète, on est tellement une famille!

En terminant, quelle est la première chose que tu vas faire quand tu rentreras chez toi, ce soir? Tu as sûrement beaucoup de rattrapage Netflix à faire!

Aaaah! Je pense que je vais simplement me laisser tomber sur mon lit et chiller pendant trois heures! Ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas ennuyée que, là, c’est vraiment ça que je veux faire. Je veux aussi regarder un film, alors oui, Netflix m’attend, haha!

Vous pouvez entendre la sublime voix de Zara sur le EP de Star Académie Les sessions de Waterloo, disponible sur toutes les plateformes numériques!

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Star Académie: Matt Moln revient sur son choix risqué!

Suite à sa sortie de Star Académie, dimanche soir dernier, Matt Moln a rencontré HollywoodPQ, le temps d’une entrevue. Rappelons que Matt est le cinquième candidat à être évincé de l’Académie. Dimanche dernier, le chanteur originaire de Lévis a interprété De l’or, sa toute dernière composition qu’il a écrite en tout juste trois jours. Bien qu’il savait que cela était risqué, il ne peut être plus fier d’avoir fait ce choix et de la tournure des événements.

Matt, tu as composé une chanson de dernière minute, suite à ta mise en danger. Comment te sens-tu maintenant que c’est fait et surtout, que De l’or se retrouvera sur l’album de Star Académie?

Ah oui, c’est vrai, elle se retrouvera sur l’album! De ma performance, j’en suis fier. Je suis fier d’avoir pu l’interpréter sur scène, fier qu’on me dise oui. Même si je sais que c’était un peu un plan fou raide, ça me rend heureux d’avoir pu le faire, et encore plus le fait que ma chanson soit bien sortie, au point tel de se retrouver sur l’album. Je suis content que tout ça se finisse sur une aussi belle note.

À quel point étais-tu conscient que tu prenais un grand risque? Rappelons qu’il y a quelques jours à peine, De l’or n’existait pas encore.

Je ne pense pas que j’en avais conscience. Il fallait que cette chanson-là soit écrite en deux ou trois jours, maximum. Je ne réalisais pas à quel point c’était gros. On m’a même dit : « Au pire, garde-toi un plan de secours, une autre chanson, juste au cas! » Le problème est que je n’avais pas de plan de secours, je n’avais pas le temps d’avoir un plan de secours, il n’y avait pas d’autre chanson. C’était naturel pour moi de faire ce move-là.

Es-tu déçu de te faire éliminer suite à la performance d’une composition originale? Est-ce que tu le prends plus personnel que si ça avait été une chanson dont tu n’aurais pas été l’auteur?

Absolument pas! Je ne pense pas que j’aurais été capable de me défendre aussi bien si j’avais la chanson de quelqu’un d’autre. Je pense que ça me prenait une composition, car je ressentais le besoin d’écrire, de réapprendre à écrire. Je pense que dans le contexte de Star Académie, je n’avais pas meilleure arme que ma chanson et je pense qu’au fait, je n’aurais pas été aussi fier de moi que je le suis maintenant si j’avais interprété la chanson de quelqu’un d’autre.

Tu redoutais beaucoup le fameux bureau de Lara Fabian, la directrice. Y retournerais-tu?

Je le redoutais plus à la blague, mais sérieusement, Lara est capable de lire les gens tellement bien et tellement rapidement. On a tous pleuré dans son bureau, elle nous connaît tellement. Elle voit tout ce que l’on cache, même si nous-mêmes, on ne sait pas ce qu’on cache. Tous nos problèmes, elle les voit et le simple fait de mettre un doigt sur une blessure, c’est douloureux, mais très libérateur. À long terme, c’est vraiment payant d’aller dans son bureau, alors oui, j’y retournais! Si Lara m’invitait chez elle et qu’il n’y avait pas de COVID et qu’elle me cuisinait un bon spaghetti, j’irais avec plaisir!

Qu’est-ce qui t’a surpris le plus dans ton aventure?

À peu près tout! C’est tellement spectaculaire comme expérience, il se passe beaucoup de choses. Mais je dirais que c’est la fin m’a surpris le plus. Pas le fait que j’ai été éliminé, mais de comment j’ai performé ma propre composition et comment les choses se sont placées. Je suis également surpris que ça se finisse vraiment bien, car on a tous un peu ce sentiment de peur de mal paraître ou de partir et que les choses ne soient pas en notre faveur, mais je pense que le fait que ça se soit terminé aussi bien que ça pour moi, c’est ce qui me surprend le plus!

Es-tu stressé face à l’idée de devenir célèbre aussi soudainement?

Non, je ne pense pas. Ça ne me fait pas peur. À quelque part, on va à Star Académie un peu pour ça. Pas nécessairement juste pour ça, évidemment, mais un peu. Parce qu’on a tous quelque chose à dire et on veut le dire à beaucoup de monde en même temps. […] Je suis vraiment content que les gens comprennent ce que je veux dire. C’est beaucoup d’amour et c’est difficile à réaliser sur le coup. Je suis comme n’importe qui, je suis simplement rentré à l’Académie et maintenant, j’en ressors et il y a des gens qui m’aiment! Mais c’est certain et j’essaie de redonner de l’amour au public le plus possible; je viens tout juste de reprendre le contrôle de mon compte Instagram, alors j’ai beaucoup de travail à faire.

Qu’as-tu appris le plus sur ta personne pendant ton séjour à l’Académie?

Je pense que j’ai appris le chemin à suivre pour devenir ce que je veux être, qui je veux être en tant qu’artiste, en tant que personne. Je n’ai pas encore trouvé de réponse au comment le suivre, mais je sais où je dois aller et sur quoi je dois travailler pour y arriver. J’ai l’impression que c’est ça que j’ai appris le plus sur ma personne pendant mon aventure.

Que représente Star Académie pour toi?

Wow! Star Académie c’est un train à très grande vitesse qui n’a pas de bon sens, c’est l’affaire la plus folle qu’un artiste peut vivre. Le simple fait que cette école n’ait rien à voir avec le monde réel et que nous en ayons pleinement conscience, c’est gros. Tout va très vite, nos émotions s’enchaînent constamment et tout ce qu’on apprend va à un rythme fou où on n’a pas le temps de ne rien assimiler. Mais présentement, je suis à l’étape d’assimiler tout ce que j’ai appris, justement, et c’est beau. Star Académie, c’est la folie furieuse! C’est vraiment une belle folie à vivre en groupe!

Si tu pouvais choisir qu’un seul membre du corps professoral de l’Académie avec qui tu pourrais collaborer sur un potentiel album, ce serait qui?

C’est difficile… Mais j’aimerais ça faire une chanson avec Ariane Moffatt, mais j’aimerais ça que les autres soient présents pour nous superviser pour ne pas qu’on fasse trop de folies! Mais oui, avec Ariane, si c’était possible, je le ferais!

En terminant, si tu pouvais donner un conseil à Matt Moln d’un an auparavant, que serait-il?

Oh wow! Je lui dirais d’arrêter de stresser. Le Matt d’il y a un an était sur les nerfs, il était en mode écriture intense et se questionnait constamment sur quand tout ça allait se concrétiser. Je pense que cette année, je n’ai pris que des bonnes décisions jusqu’à maintenant et ça m’a mené où je suis en ce moment. En tout cas, j’espère que ça va continuer de bien aller. Alors oui, je lui dirais de se calmer un peu.

Matt Moln sera de retour sur la scène des Studios Mels ce dimanche pour jouer les chansons du premier EP de Star Académie. On a déjà hâte!

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Kevin Lapierre se confie sur son passage à Big Brother Célébrités

Si l’élimination de dimanche dernier à Big Brother était peu surprenante, elle a tout de même causé moult réactions. Le plan de Camille Felton, établi dans les jours précédents, a fonctionné et les célébrités ont voté à l’unanimité pour que Kevin Lapierre soit l’exclu de la semaine, une trahison digne du coup de poignard que Brutus a assené à César (on n’exagère presque pas!). Le pro des téléréalités, qui mériterait presque qu’un autre prix spécial choix du public soit créé juste pour lui, est revenu en entrevue avec HollywoodPQ sur cette stratégie dont tout le monde parle, mais aussi sur sa relation avec la comédienne et son parcours dans l’émission.

Tu as vécu la trahison de la saison et on a bien vu que ça t’a affecté au-delà du jeu. Te sens-tu mieux maintenant?

Je me sens vraiment bien en ce moment! C’est sûr que, sur le coup, ça a été un choc. J’ai vécu beaucoup de déception et de tristesse par la suite. En bout de ligne, Camille, je la voyais d’abord et avant tout comme une amie. C’était mon amie, c’était ma complice, on avait passé des beaux moments ensemble. On s’était créé une certaine complicité qui s’est effritée à un certain moment dans l’aventure et j’ignore un peu pourquoi. J’étais pas frustré du coup qu’elle a fait, c’était vraiment de la déception. Ça m’a fait de la peine de la voir célébrer et de se trouver bonne d’avoir fait ce coup-là. Je ne me réjouis pas du malheur des autres; j’ai trouvé ça quand même ordinaire de sa part.

Tu as vu les épisodes et tu as donc vu que Camille s’est souvent dite tannée de toi au fil de la saison. Comment t’es-tu senti en entendant ça?

C’est sûr que je ne m’attendais pas à ces propos-là […] J’ai tout le temps été super respectueux [par rapport à sa relation de couple], il y a une ligne que je m’étais dit que je n’allais jamais franchir. Je suis une personne qui est très émotionnelle et très communicative, donc oui, je sentais le besoin de lui parler de comment je me sentais. Mais d’abord et avant tout, c’était mon amie, fait que je trouve ça plate la manière qu’elle parlait négativement de moi. Je me demande d’où c’est sorti, si elle essaie de se justifier elle-même sur certaines choses… Honnêtement, je ne sais pas, je trouve ça juste dommage.

Camille Felton à Big Brother Célébrités
Crédit:Bell Média

Rita Baga et Maxime Landry t’avaient pourtant averti de te méfier. Avec le recul, regrettes-tu de ne pas avoir pris ces avertissements-là au sérieux?

Quand Rita m’a averti, j’étais un peu sous le choc. C’était dans un moment où Camille et moi, on était quand même assez proches, fait que je n’y croyais juste pas. Max, c’était à un moment où j’avais parlé à Camille, on était des amis… les petites flèches [qu’il envoyait pour dire] qu’on joue avec mes sentiments, j’ai jamais perçu ça comme ça. C’était juste plate de voir l’envers de la médaille. Quand je n’étais pas dans la même pièce, ce qu’elle pouvait dire à mon sujet… ça, j’ai trouvé ça vraiment blessant.

Aurais-tu aimé que des gens viennent te le dire d’une manière plus directe?

Si on m’avait dit directement et de manière froide ce que Camille disait à mon égard, dans mon dos, c’est sûr que j’aurais eu la tête un peu plus claire et que le seul véto que j’ai gagné, je l’aurais probablement pas utilisé pour la sauver. J’avais confiance en elle, ça allait peut-être au-delà du jeu comme je me confiais à elle. Je me trouve un peu niaiseux rendu là, après avoir regardé les émissions.

Tu avais une attitude très positive à ton départ. Est-ce que c’était entièrement sincère, ou c’était un peu une manière de partir la tête haute malgré les émotions difficiles?

Après [la cérémonie du véto], j’étais vraiment sous le choc. J’étais triste. J’ai vécu toutes sortes d’émotions. J’ai pas eu de misère à jaser avec Camille. Elle me disait que c’était à cause de mon attitude, je lui donne ça. Je comprends que c’est dans une optique de jeu, fait que dans ma tête, c’était impossible de partir sur une mauvaise note. Je pouvais juste profiter de ma dernière semaine. Pour moi, ça sert à rien de partir sur une note négative, parce que c’est ça que tu vas retenir de ton aventure. J’ai passé des super beaux moments. C’était pas forcé, c’était vraiment comment je me sentais. J’étais très à l’aise avec les deux scénarios. Si je gagnais la rédemption, c’est sûr que je rentrais là en mode compétition : oeil pour oeil, dent pour dent, et potentiellement éliminer Camille. Mais j’aurais quand même gardé une belle attitude.

Kevin Lapierre à Big Brother Célébrités
Crédit:Bell Média

Les internautes ont beaucoup manifesté leur support envers toi. Ça te fait quoi cette nouvelle vague d’amour?

Ça me fait vraiment du bien, parce que t’es dans une maison 24 heures sur 24, sept jours sur sept, avec du monde. Tu te fais des scénarios (c’est juste ça que t’as à faire dans cette maison-là!). Tu te dis : « Est-ce que mon attitude est si pire que ça? Est-ce que je suis si gossant que ça? » Tu te poses toutes sortes de questions, pis en bout de ligne, tu regardes les émissions après et tu te rends compte que c’est pas si pire que ça. Le show est bon, mes vraies valeurs sont sorties et ça, c’est ce dont je peux être le plus fier. Je suis content d’avoir joué la carte du gars honnête, c’est vraiment moi. J’ai joué stratégique, mais j’ai toujours été correct dans mes manières de jouer et de m’exprimer. Je suis vraiment, vraiment content du support du public. Pour vrai, c’est plus beau que le prix. J’aurais pu me rendre loin en jouant plus chien, mais pas avoir cet amour-là, et pour moi c’est vraiment important que les gens puissent m’avoir apprécié et m’avoir vu sous un autre jour, différent d’OD.

Au contraire, Camille Felton a reçu énormément de commentaires négatifs. Qu’est-ce que tu voudrais dire aux internautes qui lui écrivent des insultes?

Moi, je l’apprécie, Camille. Je ne lui en veux pas, parce qu’on a tous notre manière de jouer. Si sa manière, c’était de me jouer dans le dos, ben tant pis. Tout ce qui est négatif et relié à la game, pour moi, ça va rester dans cette maison-là. Camille, c’est une fille qui est brillante, super intéressante, talentueuse… c’est une super belle personne et je l’apprécie beaucoup. Si vous avez du support pour moi, ayez du support aussi pour Camille, parce que quand elle va revenir à la maison et qu’elle va voir ça… c’est pas facile pour ses parents, c’est pas facile pour sa famille, pour son chum, ses amis, tout son entourage. De voir quelqu’un qu’on aime se faire ramasser comme ça sur les réseaux sociaux, c’est vraiment pas plaisant. Ayez un petit peu plus de retenue, gardez vos commentaires haineux pour vous-mêmes, parce qu’il y a quand même une vie après ça et faudrait pas que ça déteigne sur la sienne. Ça serait vraiment dommage.

Comment vois-tu la suite de votre relation, à Camille et toi? Et avec les autres?

On dirait que je n’ai pas trop envie d’y penser en ce moment. […] Elle m’a déjà dit de faire attention à ce que je disais, parce que les paroles peuvent blesser, mais je pense que la principale intéressée dans tout ça, c’est elle. Je vais attendre son appel, je pense qu’elle a bien des choses à me dire et ça va me faire plaisir de lui prêter mon oreille. J’ai vraiment hâte de revoir Kim, Jean-Thomas et François. C’est les trois personnes avec qui j’ai le plus cliqué dans l’aventure. François, ça a été une découverte, c’était mon partner de gym, je lui disais tout, c’était mon confident. Jean-Thomas, il est multidimensionnel ce gars-là. Il est intelligent, il est drôle, il a une bonne écoute. Kim, elle a mon âge, c’est peut-être la personne avec qui j’avais le plus de points en commun. J’ai appris à connaître ces personnes-là en profondeur et j’ai envie de toutes les revoir. Mais ça serait Jean-Thomas qui aurait mon vote, c’est sûr et certain! Il est intègre, il est parfait, tous ses mots sont justifiés. Il est juste impeccable comme joueur.

Kevin Lapierre à Big Brother Célébrités
Crédit:Bell Média

Tu t’es fait virer de bord par Camille Dufresne à OD Afrique du Sud et par Camille à Big Brother. Est-ce que c’est fini les Camille?

Mettons que j’appellerais pas ma fille Camille si j’avais des enfants! Hahaha!

Prends-tu ta retraite de la téléréalité? Parce qu’il y en a tout plein qui ont été annoncées, t’as l’embarras du choix! 

J’ai pas de talent en chanson, fait que The Masked Singer et Star Académie, c’est non pour moi! Je m’étais dit que si jamais je gagnais le grand prix de Big Brother, j’allais l’utiliser pour m’acheter une ferme et passer à L’Amour est dans le pré, mais bon, je ne suis pas rendu là! Je pense que je vais prendre un petit break d’une couple de semaines avant de penser à la prochaine téléréalité dans laquelle j’ai le goût de m’embarquer!

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Big Brother: Maxime Landry s’ouvre sur son inconfort face à la relation entre Camille et Kevin

Après huit semaines à Big Brother CélébritésMaxime Landry a tiré sa révérence, dimanche soir. Le chanteur, qui avait déjà vécu une téléréalité avec Star Académie, était prêt à partir depuis un bon moment déjà, mais a profité de l’aventure jusqu’à son élimination… et jusqu’à ce qu’il arrive à un stade où il ne se voyait plus avancer dans le jeu en respectant ses valeurs. En entrevue avec HollywoodPQ, il parle de l’ambiance à la maison, de son parcours et de ses commentaires par rapport aux stratégies de Camille, avec lesquelles il n’est pas du tout d’accord.

Maxime, tu as voulu quitter l’aventure après le départ de Jean-François Guevremont, alias Rita Baga. Qu’est-ce qui t’a donné envie de partir, et es-tu content d’être resté?

C’est sûr que je suis content d’être resté quelques semaines de plus. Honnêtement, les circonstances du départ de Jean-François, c’est ce qui a été l’élément déclencheur d’une petite écoeurantite des conversations de la maison. Je l’ai dit souvent quand j’allais au confessionnal : il y avait une espèce de boys club, de #Popeye (comme je les appelais), d’alliance de gym. T’as un Manu de l’alliance du gym qui s’en va le mettre en danger en lui disant qu’il ne se battait pas « comme un homme ». Ça, je trouve ça un petit peu spécial. C’est les circonstances de mise en danger et les mots qui ont été utilisés pour le faire qui ont commencé à m’écoeurer un peu, parce que ça faisait quand même un bout de temps qu’on les entendait dans la maison. Cette semaine-là, c’est ça qui est arrivé, et ça n’a pas été illustré. J’ai vu les émissions et j’ai eu l’air d’être déchiré du départ de Jean-François. Je l’étais, mais par les circonstances.

Ce n’est donc pas vraiment la perte de Jean-François qui t’a donné envie de partir, mais plus le microcosme et l’ambiance générale de la maison?

Je perdrais quand même quelqu’un de mon alliance, je perdais quelqu’un que j’ai appris à connaître là-bas. C’est sûr que ça m’a fait de la peine de perdre Jean-François, pis c’est une des personnes que je savais qu’on allait se reparler à l’extérieur et se retrouver dès qu’on allait pouvoir. Varda [Etienne] et Laurence [Bareil] aussi. Ces alliances-là se sont faites naturellement, quand on est arrivés. On a vu tout de suite les gangs se former. Quand tu as 15 personnalités qui arrivent dans un univers clos comme ça, c’est à l’image d’une société, heureusement comme malheureusement.

Mais qu’est-ce qui s’est passé pour que tu restes toutes ces semaines-là, malgré ton « écoeurantite »?

La ligne de temps exacte, c’est qu’une fois que Varda est partie, moi, ma game, je ne voyais pas comment j’allais la faire. Imaginez, ça fait cinq semaines que je vois partir le monde que j’aime, avec qui je suis allié, et là tout d’un coup, je me mets à me tenir au gym pour essayer d’aller plus loin dans l’aventure? C’était hors de question que ça se passe. Cette semaine-là est arrivée l’élimination double. C’est deux personnes qui se sont liées avec plus que de l’amitié [Lysandre et Claude] qui sont en danger avec moi. C’est sûr qu’ils veulent profiter de cette élimination double, parce que leur relation va ressortir dans les médias et ils veulent vivre ça ensemble. Et moi, je comprends ça. Fait que je suis resté une semaine de plus. La semaine d’après, c’est Manu qui voulait sortir, parce qu’il n’était plus capable. Oui, je vais rester une semaine de plus! Je sais que tout le monde trouve ça plate que les gens veuillent s’en aller, mais faut comprendre aussi qu’on est enfermés, pas de nouvelles de personne, on ne voyage pas… J’avais comme un peu de difficulté à trouver ma place là-dedans, mais j’étais quand même le confident du monde, ceux qui avaient besoin de se vider le coeur venaient me voir. Honnêtement, c’est les seules conversations vraies et profondes qu’on pouvait avoir. Quand j’ai fait Star Académie, on avait une minute d’appel par jour. Ça me paraissait ridicule, mais quand j’y repense, ça aurait tout changé. Là, on n’a aucune idée de ce qui se passe à l’extérieur.

Justement, est-ce que ça te stressait de penser à l’image de toi qui était projetée? 

Moi, je suis mon propre gérant dans la vie, je produis mes affaires, je contrôle l’image de ma carrière. Là, pendant huit semaines, je mets ça dans les mains de quelqu’un. Faut qu’on leur fasse complètement confiance, mais on ne sait pas l’image que les gens ont de nous à l’extérieur. Je ne dirai pas que ça ne me stressait pas, c’est un peu une des raisons pour lesquelles je suis sorti. Je me disais : « Si je reste, ça se peut que je me pogne solide et que je pète une coche. J’ai pas envie d’aller là. » J’avais pas envie d’écouter les émissions et de me dire : « Eh boy, ça, c’est pas moi! » Je suis content d’être sorti à ce moment-là. De toute façon, je n’aurais pas été capable de devenir quelqu’un d’autre pour aller plus loin.

Il y a une partie du public qui a été un peu déçu que tu choisisses de ne pas faire le challenge de la rédemption. Qu’est-ce que tu as le goût de leur répondre?

Il y a plein de façons de participer à Big Brother. Ma game à moi, c’était de ne pas niaiser le monde, de ne pas aller à l’encontre de mes valeurs. [C’est pour ça que je suis parti] avant que ça arrive, que je sois obligé de le faire. Le matin où je suis parti, je me demandais si j’allais faire la rédemption, et ça parlait juste de gym dans le salon. J’étais plus capable de vivre ça, pour vrai. C’était impossible pour moi de continuer dans cette optique-là une semaine de plus! Aussi, je savais ce qui s’en venait, c’est-à-dire que ça risque juste d’être de pire en pire dans les prochaines semaines. Tout le monde se rapproche d’un grand prix, tout le monde se rapproche du titre de gagnant. Je me disais : « J’ai tu vraiment envie de piler sur mes valeurs pour ce titre-là? » La réponse, c’est non. Et si quelqu’un le veut ce titre-là et est prêt à tout faire, même niaiser le monde, qu’il le fasse…

On sent que tu fais référence à Camille Felton, qui manipule Kevin Lapierre depuis plusieurs semaines. C’est assez clair que tu n’es pas à l’aise avec sa façon de jouer et tu lui as envoyé plusieurs flèches devant le groupe. En as-tu parlé directement avec elle?

On a eu une conversation autour de la table elle et moi, et je lui ai carrément dit que ce n’était pas ma game à moi de faire ça, qu’on ne niaise pas le monde dans la vie. Je suis désolé que ça soit sorti comme ça. La manière que ça s’est passée, c’est que ça faisait des semaines que j’entendais qu’elle était à boutte du gars. Honnêtement, quand j’ai écouté les émissions, il y a une chose que j’ai voulu vérifier : est-ce qu’on me niaise? J’espérais quasiment voir les voir aller au confessionnal et dire : « Tout le monde pense qu’on est en amour l’un avec l’autre et ils ne savent pas qu’on est en train de les niaiser. » J’ai vraiment vu un gars qui est accroché après la fille, pis la fille qui l’utilise pour arriver à ses fins, qui est prête à tout.

On parlait de ton image publique, qui est celle d’un gars très gentil. T’es-tu reconnu dans ces craques-là que tu as envoyées à Camille?

Ça n’a pas débordé de ma personnalité, c’est juste que je m’entoure de monde avec qui je n’ai pas besoin d’aller là. Il n’y a personne autour de moi qui me niaise, il n’y a personne autour de moi qui a des propos homophobes… Je m’entoure de monde avec qui je partage des affaires. Mais là, on est un casting de Big Brother, ils sont allés chercher des personnalités différentes. C’est ça qu’ils veulent; ça aurait été plate d’avoir 15 Maxime Landry! On a besoin d’avoir des personnes de tous les horizons et des personnes qui ont des valeurs différentes pour que ça crée des moments comme ça. Je ne suis pas allé à l’encontre de ma personnalité. C’est pas parce que j’ai une image douce et gentille que je ne suis pas capable d’être en tabarnac!

Tu es la célébrité qu’on a le moins vue à l’écran. Penses-tu que c’est parce que tu as moins parlé de stratégie que les autres?

C’est exactement ça. C’est aussi le fait que j’avais ma guitare, on se faisait des soirées musicales et on se faisait carrément dire qu’on ne peut pas les utiliser [dans l’émission] parce qu’on n’a pas les droits des chansons. À un moment donné, faut vivre aussi! On a les caméras 24/7, mais on n’est pas tout le temps dans une cérémonie de véto ou un challenge.

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Emmanuel Auger s’ouvre sur le cachet que reçoivent les célébrités de Big Brother et sur son départ

Dimanche soir, les téléspectateurs et téléspectatrices ont eu droit à un autre départ prévisible à Big Brother Célébrités. Après Marie-Chantal Toupin qui s’est fait suggérer de partir, Varda Étienne qui a choisi de quitter l’aventure ainsi que Lysandre Nadeau et Claude Bégin qui ont contribué à orchestrer leur propre élimination, c’était au tour d’Emmanuel Auger de se faire exclure de la maison, suivant son propre souhait formulé dans les épisodes précédents. En entrevue avec HollywoodPQ, il s’ouvre sur son état actuel et son beau parcours, mais aussi sur le cachet que lui et ses colocataires reçoivent pour participer à la téléréalité.

Tu as été, avec Kim, la célébrité qui a mentionné l’argent comme source de motivation pour participer à Big Brother. Qu’est-ce qui t’a fait renoncer au gros lot?

Je commençais beaucoup à souffrir là-bas. C’est à ce moment-là que j’ai dit : « Non, c’est pas vrai que pour une histoire de sous je vais rester et que je vais sortir de là psychologiquement atteint. » Si je sors de là avec deux semaines de plus, mais que ça me coûte 20 000$ de psychiatre et de psychologue, j’en suis pas plus gagnant! […] Si tu ne prends pas la peine de soigner une blessure physique et que tu continues à t’entraîner, cette blessure-là peut mettre fin à ta carrière à tout jamais. Moi, je voyais que j’avais une blessure morale et j’avais besoin de m’en aller, parce que cette blessure était sur le point de s’aggraver. Je ne voulais pas ça et je n’avais pas besoin de ça dans ma vie. J’ai atteint le maximum de ce que j’ai été capable de faire. Pour l’amour de l’argent, à un moment donné, il y a des limites. Il faut penser à soi. Je ne voulais pas non plus prendre la place de quelqu’un qui a envie de se battre.

Bravo d’avoir su reconnaître tes besoins au bon moment. Te sens-tu mieux maintenant que tu es de retour chez toi?

Quand je suis arrivé à la maison, ma blonde m’a pris dans ses bras, on a pleuré et l’énergie qu’elle m’a donnée… ça a pris un câlin de 20 minutes et j’étais heureux, j’étais bien, j’étais soulagé. J’étais là où je voulais être. C’est de ça que j’ai besoin dans la vie. Je suis le gars le plus chanceux de la Terre, le plus heureux. J’ai une vie extraordinaire pis c’est ici.

Tu as été assez ouvert sur le fait que tu cherchais à reloger ta famille dans une nouvelle maison. Est-ce que ta participation à Big Brother va quand même pouvoir t’aider en ce sens?

On n’est malheureusement pas rendus là. Avoir une maison, ça prend plus que quelques semaines à Big Brother! Les gens ont su notre salaire, mais les gens ne comprennent pas que moi, je paye un agent, je paye de l’impôt, et en étant là-dedans j’avais aucune dépense [à titre de travailleur autonome]. On n’est pas rendus, mais on s’est approchés! Je ne peux pas nier qu’on s’approche de notre objectif. Je suis comédien, je vais continuer à travailler pis on va l’avoir ce rêve-là. On a su que ça avait choqué beaucoup de personnes [les salaires des participants], mais faut comprendre la prémisse aussi : on est 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Le stress qu’on vit, qui est toujours là, constamment, c’est pas évident.

Crédit:Bell Média

Après avoir vu les émissions, est-ce que François Lambert est un plus gros joueur que ce que tu pensais?

Non, je le savais. Je savais le côté machiavélique de François. Il ne se cachait pas avec moi, il me disait tout! J’étais dans son alliance et un de ses amis. J’ai passé beaucoup de temps avec François là-bas, on a le même âge, donc on partageait beaucoup de choses. Moi, je n’étais pas d’accord avec lui des fois! Il partait dans le salon, pis là je savais qu’il allait mettre des mines partout! C’est François, il est comme ça. Il connaît le jeu. Lui, Jean-Thomas et Richardson connaissent très bien Big Brother, ce sont des fans et ils savent comment jouer pour gagner. La game que j’aime le plus, c’est celle de Jean-Tom. Il arrive à ses fins, sans miner personne et en respectant les gens. Il a un grand respect de l’être humain. Il a tiré les ficelles, mais il les a tirées correctement, sans jamais faire des tours mesquins. C’est une personne que je vais respecter encore plus, parce que même dans le jeu, il reste Jean-Thomas Jobin, le gars intègre qu’il est.

Voterais-tu pour Jean-Thomas s’il se rend en finale?

D’après vous? Inévitablement! Et il le sait. J’aurais été vraiment mal foutu si Claude [Bégin] et Jean-Thomas se retrouvaient en finale. Il y a deux personnes à qui j’ai promis dès le début que je ne voterais jamais contre; c’était eux! […] Je savais aussi depuis le début que Jean-Thomas donnerait tout à la Fondation des Gouverneurs de l’espoir [s’il gagne] et je trouve ça admirable. C’est un beau geste.

Tu as parlé d’un choc des générations et on l’a vu par moments, notamment dans tes contacts avec Camille. Avec le recul, crois-tu que tu aies pu avoir une attitude un peu trop paternelle avec elle parfois et que ça a pu créer certains conflits?

Honnêtement, je ne pense pas, mais indirectement, oui. J’ai 48 ans, elle en a 21, j’ai une fille de 23 ans… Oui, probablement qu’indirectement, c’est dans mon ADN. Je suis père de famille de trois enfants, ça fait partie de moi. Est-ce que je l’ai infantilisée? Je ne pense pas du tout. Il y a eu la crise des lulus, mais c’était une tempête dans un verre d’eau. Sa réaction a été démesurée. Elle cherchait toujours des activités à faire, pis elle nous arrivait en nous disant : « Hey, au camp de vacances, on faisait ça! » Moi, j’ai 48 ans. Sais-tu ça fait combien de temps que j’ai pas fait un camp de vacances? Moi, jouer au loup-garou, ça me tentait pas. Me mettre en rond pis chanter Si tu aimes le Soleil, ça me tentait pas. Si je suis avec mes enfants, je vais le faire. Mais dans le salon de Big Brother, j’aimais mieux jouer de la guitare.

Tu as aussi eu un accrochage avec Rita Baga et vous vous êtes réconciliés. En entrevue avec nous, Jean-François Guevremont a dit que tu pouvais être malhabile, mais jamais mal intentionné. Trouves-tu que c’est vrai à ton sujet?

Il a raison. Des fois, tu peux dire des choses blessantes sans t’en rendre compte qui dépassent un peu ta pensée et l’autre le prend d’une façon. Ce que j’aime de Jean-François — c’est un être extraordinaire —, c’est une personne qui est comme moi : il n’est pas susceptible, il n’est pas rancunier.

Plusieurs personnes dans la maison et en dehors ont parlé du boys club formé par les hommes blancs hétérosexuels de la maison. C’est un concept que François et toi avez rejeté. As-tu toujours la même vision à ce sujet?

Complètement! C’était complètement ridicule. Ça s’est fait naturellement. […] Je trouve que des fois, on va loin dans ces prétentions-là.

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Big Brother: Lysandre et Claude confient comment ils vont vécu leur début de relation sous les yeux du public

C’était écrit dans les étoiles. Dimanche à Big Brother Célébrités, ce sont, sans surprise pour personne, Lysandre Nadeau et Claude Bégin qui ont été éliminés. Ceux qui ont été vite étiquetés comme étant le « power couple » de la maison en sortent ensemble et avec l’intention de voir où cette idylle naissante pourra les mener. En entrevue avec HollywoodPQ, ils se sont ouverts sur leurs débuts devant les caméras, sur la suite et sur leurs déceptions de parcours dans la téléréalité.

Avant de vous connaître à Big Brother, qu’est-ce que vous pensiez l’un de l’autre?

Claude : Je pense qu’on se trouvait nice! On pensait qu’on se connaissait et qu’on était un peu amis, mais dans le fond, on ne se connaissant pas tant. On ne s’est pas vus si souvent non plus, mais avec les réseaux sociaux, t’as l’impression que tu connais les gens. Je pense qu’on se demandait s’il allait se passer quelque chose — en tout cas, personnellement —, parce que tu sais que tu vas être enfermé avec cette personne là 24 heures sur 24 pendant un laps de temps X.

Lysandre : Je savais que j’allais le trouver beau (parce que j’ai des yeux!), mais je ne savais pas que j’allais triper sur tout.

Et vous en êtes où, maintenant?

Claude : On sort de notre monde parallèle, on essaie de se reconnecter à la vraie vie et à date on n’a pas eu de moments différents. On va prendre un petit bout pour retrouver nos gens, notre famille, et on regarde ça après, mais clairement on veut se revoir et on veut peut-être construire quelque chose dans le vrai monde.

Comment ça s’est passé avec Kevin Lapierre, que Lysandre a brièvement fréquenté, dans la maison? Est-ce qu’il y a eu de la jalousie ou des tensions?

Lysandre : Non, non, zéro! Kevin et moi, Claude ou pas, il ne se serait jamais rien passé entre nous deux. C’était très clair que ce n’était que de l’amitié et qu’il n’y avait aucune jalousie à avoir. Vraiment pas!

Tant qu’à parler de Kevin, pensez-vous que ses sentiments envers Camille Felton sont sincères? Et croyez-vous que Camille est honnête dans son amitié avec lui?

Lysandre : Oui, il tripe dessus ben raide. C’est zéro réciproque. Ils ont été amis pour vrai. Mais t’es avec des gens 24 heures sur 24 pendant longtemps et à un moment donné tu réalises qu’il n’y a pas tant d’affinités. Je pense que, pour moi et Camille, c’était plus difficile avec Kevin. Je ne sais pas à quel point il est au courant, on n’allait pas le faire sentir mal d’être qui il est.

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Pour en revenir à vous deux, comment avez-vous vécu le fait de développer une relation dans une téléréalité où l’objectif n’est pas de trouver l’amour?

Lysandre : J’aime vraiment le jeu, j’avais le goût de jouer pis je sais à quel point ça peut te tirer dans le pied dans ce jeu-là de triper sur quelqu’un de même. Il y avait ça qui gossait un peu, et aussi la peur de développer des sentiments pour quelqu’un publiquement en ne sachant pas ce que ça va donner, en ne sachant pas si c’est réciproque, en ne sachant pas qu’est-ce qui va arriver…

Claude : C’est épeurant dans ce contexte-là. Tu te retiens, tu fais attention tout le temps. […] Mais c’est ça qui est ça, tu deal avec.

Pour toi, Claude, il y avait une dimension supplémentaire, comme tu venais de te séparer. Est-ce que l’idée que ton ex pouvait te voir à l’écran te mettait des freins?

Claude : Ça a été un gros, gros stress. J’en parlais beaucoup — on a des gens qui nous parlent au confessionnal et qui deviennent un peu comme nos travailleurs sociaux. C’était toujours le même sujet. Oui, je m’ennuie de mon fils; oui, c’est pas facile ce jeu-là; mais c’était toute ma situation avant de rentrer [à Big Brother] et en quoi c’était en train de se transformer qui faisait que j’étais vraiment tout croche là-dedans. À un moment donné, ils me disaient : « Lâche le morceau, pense à toi, arrête de capoter et vis tes affaires. » C’est ça que j’ai fait et je me suis mis à aller mieux là-dedans. Sans vouloir me justifier, c’est quelque chose qu’il fallait que je vive, je pense. Une fois que je suis sorti, les inquiétudes s’en vont parce que tu parles à ton monde, tu parles à ta famille. Même mon fils, il ne savait pas trop j’en étais où avec mon ex, et là il regarde le show… mais j’ai parlé à tout le monde. Tu t’attends au pire, et finalement, ça se passe très bien. C’est hyper rassurant, c’est vraiment un poids qui s’est enlevé de nos épaules.

Lysandre, est-ce que c’était pour le supporter à travers ça que tu voulais sortir en même temps que Claude ou avant lui?

Lysandre : Oui, en partie. Mais aussi, au niveau de la game, rendus à ce stade-là, c’était comme imminent qu’on allait sortir. Je ne pense pas qu’on aurait fait ça [se laisser éliminer] si on n’avait pas senti que notre chien était mort. J’avais plus personne sur qui compter, je ne savais plus à qui faire confiance… Tant qu’à être là une semaine de plus, à peut-être me faire chier et à être avec des gens qui m’ont fait de la peine, ben autant partir avec le gars sur qui je tripe.

Vous gardez une certaine amertume de votre expérience, quand même. Est-ce que c’est le jeu en général ou c’est envers des gens en particulier?

Lysandre : Moi, c’est sûr que Kevin et Kim [Clavel], je suis benbenben déçue de comment ça a tourné. À un moment donné, il faut que je lâche le morceau, mais de regarder les émissions et les voir un peu en rire [de l’élimination]… c’est un esti de coup. Ils ont beau dire que c’est un jeu, on est colocs depuis un mois. […] De un, c’était pas nécessaire à leur jeu, et de deux, c’était juste méchant. En tout cas, c’est comme ça que je l’ai vécu. Il y a peut-être encore des choses que je ne comprends pas, on va voir.

Claude : Lysandre est tellement investie émotionnellement et dans la game que c’est comme si moi j’avais besoin de faire la balance. J’ai trouvé ça dommage pour eux [Kim et Kevin], je pense qu’ils ont mal joué. L’opinion dans la maison et l’opinion à l’extérieur a complètement switch [à propos de Kim]. Elle a encore créé une trahison. Elle a l’air d’en souffrir. Je trouve qu’il n’y a rien de bon dans ce move-là. Même si elle rit, après, elle pleure trois ou quatre fois. J’ai vu ça un peu comme un move masochiste et non stratégique. J’avais quasiment de la peine pour elle, mais avec retenue, parce que dans le fond, c’est elle qui a décidé de faire ça.