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Big Brother: Varda Étienne s’ouvre sur la santé mentale et la téléréalité

Dimanche soir, on perdait notre attachante et fabuleuse diva de Big Brother Célébrités. Entièrement par elle-même, Varda Étienne a choisi de quitter l’aventure. Vivant avec la bipolarité, l’autrice et animatrice qui a toujours était très ouverte à propos de ses problèmes de santé mentale a senti qu’elle sombrait et a voulu rentrer chez elle afin de s’aider à aller mieux.

Il faut dire que Varda a eu la permission de consulter son psychiatre durant son séjour dans la maison. « Les deux dernières semaines, je n’étais pas au top de ma forme. Lorsque j’ai senti vraiment que ça n’allait plus, qu’il fallait que je quitte, j’ai parlé à mon psychiatre le jour même », a-t-elle confié aux quelques médias qu’elle a rencontrés, lundi. Suivant ce constat, elle a ensuite annoncé au confessionnal sa volonté de quitter en s’adressant à la production.

Mettons quelques points au clair, sa mise en danger n’a pas du tout influencé son désir de partir. « Même si j’étais sauvée, ça n’aurait rien changé pour moi. J’allais quitter de toute façon », avoue-t-elle en ajoutant qu’elle aurait trouvé un peu égoïste de rester au détriment de quelqu’un d’autre alors qu’elle savait que l’aventure était terminée pour elle. Le départ de Jean-François Guevremont la semaine dernière a eu un impact sur son appréciation de l’expérience, mais n’a pas non plus été sa motivation à y mettre fin.

Son conflit avec Marie-Chantal Toupin n’est pas plus ce qui est venu mettre une note négative sur sa participation au point de lui donner envie de laisser Big Brother derrière elle : « Lorsqu’il y a eu l’histoire avec Marie-Chantal Toupin, moi, j’ai été très en paix et très sereine avec la façon dont j’ai traité le dossier, parce que des Marie-Chantal Toupin, il en existe plein dans ce bas monde. Je trouve qu’au contraire, ça a donné lieu à des échanges, des discussions intéressantes, des enjeux de société qui méritent d’être débattus. […] On est une microsociété à Big Brother, et on avait l’impression de vivre les mêmes injustices que dans la société. »

En fait, ce qui a motivé Varda à s’en aller du manoir de Big Brother, c’est sa santé, rien de plus, rien de moins. Déjà en acceptant de participer à la téléréalité, l’animatrice savait qu’elle se lançait dans un grand défi personnel. « Très honnêtement, ça a été beaucoup moins pire que ce à quoi je m’attendais », lance avec une fierté méritée celle qui ne pensait pas réussir à passer plus que deux semaines dans l’aventure. « Le mois de janvier, qui est le mois le plus difficile pour moi depuis mon diagnostic il y a 35 ans, j’ai été capable de passer au travers comme une championne. Y’est là le grand prix de Varda à Big Brother! C’est pas le 100 000$. […] Quand j’ai vu le 1er février, je pleurais ma vie parce que je me disais : « I made it! » […] Quand je suis sortie, j’étais pas en train de faire le bacon à terre. C’est que je sentais que mon état allait peut-être en arriver là, donc j’ai voulu me préserver. »

Crédit:Bell Média

Outre ce beau sentiment de fierté, une légère culpabilité envahit tout de même Varda Étienne, qui sait que des décisions seront prises en fonction de son départ et qu’il est possible que ça nuise à son alliance. « Moi aussi, je perds en quittant, rappelle-t-elle toutefois. J’ai toujours dit qu’il n’y aura jamais assez de zéros sur un chèque pour que ma santé mentale passe après ».

C’est surtout envers la production, plus qu’envers ses anciens colocataires, que l’autrice de Maudite folle! ressent une certaine culpabilité : « J’avais peur de décevoir la production [avec mon départ]. Ça, ça me faisait de la peine, beaucoup. C’est la première édition, on m’a choisie, c’est un cadeau. Est-ce que je méritais ça? Je le sais pas trop, mais j’ai dit oui! Et quand j’ai décidé de faire mes valises pour rentrer dans la maison de Big Brother, c’était pour y rester le plus longtemps possible et pour donner le meilleur show possible. […] J’ai l’impression de ne pas avoir livré la marchandise au complet. Ça, ça me déçoit. »

« En 25 ans de télé, je n’ai jamais, jamais été aussi bien traitée par une production, précise Varda Etienne. On est traités vraiment comme des célébrités internationales, des petits bébés lala. Ils répondent à tous nos besoins à la minute qu’on leur demande, ils sont attentifs. Ça a été une opportunité inespérée pour moi. Et je suis extrêmement reconnaissante. »

La télévision québécoise n’a pas toujours su laisser la place à une femme noire avec des problèmes de santé mentale, mais Big Brother a montré que cette place est méritée et nécessaire. Parler de problème de santé mentale est toujours important, mais en plus, Varda Étienne a ce don pour le faire en s’adressant à sa communauté, qui n’a pas nécessairement autant de modèles en la matière.

« Jean-François n’a pas hésité une demi-seconde à prendre ma défense, pas parce que je suis Varda, mais parce que je suis Varda, une femme noire qui a des troubles de santé mentale. On a tout de suite mis l’étiquette de la « angry black woman » », commente l’éliminée de la semaine, qui rappelle ainsi que sa présence à l’émission a aussi été une occasion pour constater comment les stéréotypes sont véhiculés et assimilés.

Reste à voir si le « boys club » ressortira plus fort du départ de Varda. « Si on regarde les épisodes, ça peut laisser croire qu’effectivement, ça peut se terminer en « boys club », analyse notre diva adorée. Par contre, ne pas sous-estimer Lysandre Nadeau. Lysandre Nadeau est une femme qui est brillante, qui connaît parfaitement le jeu. »

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Ton petit look

«Big Brother»: Rita Baga s’ouvre sur la marginalisation

Les drapeaux devraient être en berne aujourd’hui, parce que Big Brother Célébrités a perdu son étoile. Jean-François Guevremont, que le grand public a d’abord découvert sous les traits de son alter ego Rita Baga à Canada’s Drag Race, a en effet été éliminé de la téléréalité dimanche soir, au grand désarroi des fans de l’émission et de la drag queen. En entrevue avec HollywoodPQ, l’artiste est revenu sur son parcours, mais aussi sur les enjeux sociaux qu’on a pu observer avec Big Brother, en plus d’annoncer son premier gros spectacle à grand déploiement.

Tu es allé à Big Brother avec l’objectif de démocratiser l’art de la drag, ce que tu as clairement réussi, et aussi pour sortir un peu de ta coquille, montrer qui est Jean-François. As-tu le sentiment que c’est mission accomplie?

Comme je me suis fait éliminer parce que j’étais trop sociable, je dirais que oui! C’est une mission réussie et, en même temps, quand je dis « sortir de ma bulle », c’est que j’ai les mêmes amis depuis le secondaire, je travaille avec la même équipe pour mes costumes depuis longtemps, le même graphiste… Je garde mon cercle très fermé et je ne vais pas vers les autres. Ma peur à Big Brother, c’était de ne jamais avoir le temps d’être tout seul. Finalement, je suis embarqué dans le jeu, j’ai parlé à tout le monde tous les jours. La bonne femme était ben sociable!

Crédit:Bell Média

Qu’est-ce que ça te fait d’avoir réussi à rejoindre un public qui n’est pas nécessairement celui qui regarde des émissions de drag queen?

Ça me touche beaucoup, parce que je pense que j’avais une appréhension en arrivant là. Je me disais : « C’est sûr qu’il y a des gens pour qui c’est complètement aux antipodes de qui ils ou elles sont, peut-être que ça ne les rejoindra pas. » Mais ça a été toute une surprise. Depuis hier soir, tout ce que je vois passer… j’aurais jamais pensé avoir cette vague d’amour là.

Justement, ça te fait quoi de savoir qu’autant de gens voulaient que tu restes dans l’aventure?

Je me disais que je dois donner un bon show, parce que les colocataires de la maison me disaient : « Hey, tu mets vraiment de la vie dans la maison, t’es drôle! » Mais je ne pensais pas que ça allait rejoindre autant de gens. Ça a été une surprise, mais vraiment une surprise agréable. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai accepté de participer : d’arrêter d’avoir l’air de la bibitte qui est dans un bar que juste le monde qui tripe plus underground aime, de rendre ça accessible. […] Je pense que, pour ça, c’est mission réussie.

On a vite remarqué que Big Brother est devenue une microsociété, avec les hommes blancs au pouvoir dans la maison. Tu t’es toi-même retrouvé dans une alliance composée des deux personnes noires et des deux personnes issues des communautés LGBTQ+, en plus d’avoir reçu une insulte homophobe de la part de Marie-Chantal Toupin. T’es-tu senti marginalisé? 

Oui. Et ce qui est spécial, c’est que — pour garder un peu le bon fonctionnement de ma santé mentale — dans les 10 dernières années j’ai travaillé pour le festival de la Fierté, je travaille dans le Village aussi, mes amis s’identifient pas mal tous queer… j’ai toujours été dans un « safe space », si on veut. Là, je retombais en minorité, marginalisé dans un grand groupe. Je rentrais dans des patterns de quand j’étais plus jeune, des questionnements (est-ce qu’il faut que je change ma façon d’agir ou d’être?), et ça a pris quelques jours, j’ai même envie de dire quelques semaines, avant que le grand groupe réalise que c’est internalisé la façon dont les alliances se font, mais que c’est représentatif. […] C’est dommage, mais en même temps, je trouve que, dans une émission de divertissement, qu’on ait des conversations sur des enjeux de société à travers la loupe de cette émission-là, ça ne peut être que bénéfique ultimement.

T’attendais-tu à ce que ça puisse arriver, cette espèce de phénomène social là?

En toute honnêteté, non, parce que ce n’est pas l’environnement dans lequel j’évolue. Ça a pris une semaine avant que je constate qu’il y avait un clivage et je l’avais dit à Camille [Felton] : ça ressemble à ce qu’on vit en société. J’ai vu tous les épisodes sur Noovo et dans les choix de mots des fameuses personnes que les gens appellent  « les hommes hétérosexuels blancs cisgenres », on comprend que la notion de privilèges n’est pas acquise. Il y a beaucoup de dénis, beaucoup d’internalisation aussi. J’ai dit à mes amis hier en écoutant l’émission : « Il y a des gens qui n’ont même pas besoin qu’on leur réplique quelque chose parce que tout ce que ces personnes-là disent, ça suffit pour qu’on comprenne qu’on n’est pas au même niveau sur différents enjeux, qu’on ne pense pas du tout de la même façon. » On voit où certaines personnes sont rendues dans leur cheminement et on n’a même pas besoin de commenter quand il y a des propos comme ça qui sortent, parce qu’on comprend tout de la vision de ces personnes-là.

Crédit:Bell Média

Parlant de phrases qui ont pu te déranger, Emmanuel Auger avait donné une justification pour te mettre en danger. Il s’est finalement rétracté en disant que ce n’était pas la vraie raison. Est-ce que ça t’a soulagé quand il t’a dit que ce n’était pas vrai qu’il trouvait que tu ne te battais pas assez?

Ça m’a pris de court, d’entendre ça, parce que ça allait plus loin que se battre dans les challenges. On s’entend aussi que ça avait déjà été discuté que moi j’allais faire les épreuves en Rita, donc je ne fais pas juste prendre une douche et mettre un t-shirt; il y a une préparation de 90 minutes avant. Je trouvais ça faux, et après ça, ça a eu un impact parce que ça a résonné; il ne comprend pas que pour une personne qui est dans une situation où elle est plus marginalisée qu’une autre, avec des enjeux intersectionnels, la notion de bataille et de militantisme elle est ancrée, c’est notre quotidien. Venant — encore une fois — d’une personne hétérosexuelle blanche qui s’identifie homme, c’est sûr que ça résonne plus. Mais comme je l’ai dit souvent, je n’ai aucune animosité envers Manu, parce que j’ai toujours senti qu’il ne fait jamais rien pour attaquer quelqu’un, pour le dénigrer, le rabaisser ou le faire sentir inconfortable. Tout ça est fait de façon inconsciente et maladroite, pis il se sent toujours mal quand on lui dit après. Il y a une volonté de ne pas blesser, c’est juste que des fois, par ignorance et maladresse, il le fait.

Il y a une autre personne qui, pour reprendre tes mots, a pu être blessante par son ignorance, c’est Marie-Chantal. Tu as accepté ses excuses, mais on a senti que ça t’avait vraiment affecté. Avec le recul, comment vis-tu ça maintenant?

C’est sûr que je ne veux pas trop extrapoler là-dessus, parce que quand on parle d’événements qui sont néfastes pour quelqu’un et qu’on le ramène tout le temps, ça perpétue encore l’événement. Quand on fait des attaques qui sont personnelles, que ce soit à moi ou à quelqu’un d’autre, ça m’atteint d’une façon ou d’une autre. Ce que je lui ai dit, c’est ce que je pense. J’ai le pardon facile, mais j’ai une très bonne mémoire.

Qui va gagner la saison, selon toi?

Très dur à dire au tiers de l’émission. C’est sûr que je vois qu’il y a des joueurs qui sont très stratégiques, dont des joueurs qui ont fait en sorte que je suis en train de faire une entrevue avec HollywoodPQ aujourd’hui! Par contre, tout peut arriver et j’ai plus envie de répondre que les personnes très intègres dans l’émission et qui ont une grande force psychologique mériteraient de gagner. Plus que ça, j’ose pas me mouiller!

Tu vas te mouiller pour autre chose par contre, parce que Rita Baga va lancer un spectacle! Peux-tu nous en parler un peu?

C’est un spectacle solo de production qui n’est pas un spectacle dans les classiques de la drag queen. Mon but, c’est de faire une nouvelle proposition. Ça s’appelle Créature et j’aime bien un peu tout ce qui est science-fiction, fait qu’on va naviguer là-dedans. C’est un spectacle qui va avoir plusieurs disciplines et qu’on fait en collaboration avec la boîte Concertium, donc qui va durer minimum un an. Pour moi, c’est une façon de rentrer dans les grandes ligues. J’ai fait des centaines de spectacles à travers les années et j’en ai vu beaucoup, j’en ai booké comme directeur de programmation à la Fierté, alors je veux mettre la barre haute. Pour plusieurs personnes, ça va être leur premier spectacle de drag, donc je ne veux pas qu’elles aient l’impression qu’on peut voir la même chose dans un bar, par exemple. C’est un show de production, on met le paquet! Ça va être pour toute la famille et je pense que ça va être quelque chose de très beau qui n’a pas encore été fait au Québec. La première sera en octobre, une grande première à Montréal, et après ça, on a des dates en 2022.

Pour tout savoir sur la tournée de spectacles Créatures, rendez-vous juste ici.

Crédit:Courtoisie
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Rita Baga s’ouvre sur la marginalisation à «Big Brother Célébrités» et annonce son grand spectacle

Les drapeaux devraient être en berne aujourd’hui, parce que Big Brother Célébrités a perdu son étoile. Jean-François Guevremont, que le grand public a d’abord découvert sous les traits de son alter ego Rita Baga à Canada’s Drag Race, a en effet été éliminé de la téléréalité dimanche soir, au grand désarroi des fans de l’émission et de la drag queen. En entrevue avec HollywoodPQ, l’artiste est revenu sur son parcours, mais aussi sur les enjeux sociaux qu’on a pu observer avec Big Brother, en plus d’annoncer son premier gros spectacle à grand déploiement.

Tu es allé à Big Brother avec l’objectif de démocratiser l’art de la drag, ce que tu as clairement réussi, et aussi pour sortir un peu de ta coquille, montrer qui est Jean-François. As-tu le sentiment que c’est mission accomplie?

Comme je me suis fait éliminer parce que j’étais trop sociable, je dirais que oui! C’est une mission réussie et, en même temps, quand je dis « sortir de ma bulle », c’est que j’ai les mêmes amis depuis le secondaire, je travaille avec la même équipe pour mes costumes depuis longtemps, le même graphiste… Je garde mon cercle très fermé et je ne vais pas vers les autres. Ma peur à Big Brother, c’était de ne jamais avoir le temps d’être tout seul. Finalement, je suis embarqué dans le jeu, j’ai parlé à tout le monde tous les jours. La bonne femme était ben sociable!

Crédit:Bell Média

Qu’est-ce que ça te fait d’avoir réussi à rejoindre un public qui n’est pas nécessairement celui qui regarde des émissions de drag queen?

Ça me touche beaucoup, parce que je pense que j’avais une appréhension en arrivant là. Je me disais : « C’est sûr qu’il y a des gens pour qui c’est complètement aux antipodes de qui ils ou elles sont, peut-être que ça ne les rejoindra pas. » Mais ça a été toute une surprise. Depuis hier soir, tout ce que je vois passer… j’aurais jamais pensé avoir cette vague d’amour là.

Justement, ça te fait quoi de savoir qu’autant de gens voulaient que tu restes dans l’aventure?

Je me disais que je dois donner un bon show, parce que les colocataires de la maison me disaient : « Hey, tu mets vraiment de la vie dans la maison, t’es drôle! » Mais je ne pensais pas que ça allait rejoindre autant de gens. Ça a été une surprise, mais vraiment une surprise agréable. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai accepté de participer : d’arrêter d’avoir l’air de la bibitte qui est dans un bar que juste le monde qui tripe plus underground aime, de rendre ça accessible. […] Je pense que, pour ça, c’est mission réussie.

On a vite remarqué que Big Brother est devenue une microsociété, avec les hommes blancs au pouvoir dans la maison. Tu t’es toi-même retrouvé dans une alliance composée des deux personnes noires et des deux personnes issues des communautés LGBTQ+, en plus d’avoir reçu une insulte homophobe de la part de Marie-Chantal Toupin. T’es-tu senti marginalisé? 

Oui. Et ce qui est spécial, c’est que — pour garder un peu le bon fonctionnement de ma santé mentale — dans les 10 dernières années j’ai travaillé pour le festival de la Fierté, je travaille dans le Village aussi, mes amis s’identifient pas mal tous queer… j’ai toujours été dans un « safe space », si on veut. Là, je retombais en minorité, marginalisé dans un grand groupe. Je rentrais dans des patterns de quand j’étais plus jeune, des questionnements (est-ce qu’il faut que je change ma façon d’agir ou d’être?), et ça a pris quelques jours, j’ai même envie de dire quelques semaines, avant que le grand groupe réalise que c’est internalisé la façon dont les alliances se font, mais que c’est représentatif. […] C’est dommage, mais en même temps, je trouve que, dans une émission de divertissement, qu’on ait des conversations sur des enjeux de société à travers la loupe de cette émission-là, ça ne peut être que bénéfique ultimement.

T’attendais-tu à ce que ça puisse arriver, cette espèce de phénomène social là?

En toute honnêteté, non, parce que ce n’est pas l’environnement dans lequel j’évolue. Ça a pris une semaine avant que je constate qu’il y avait un clivage et je l’avais dit à Camille [Felton] : ça ressemble à ce qu’on vit en société. J’ai vu tous les épisodes sur Noovo et dans les choix de mots des fameuses personnes que les gens appellent  « les hommes hétérosexuels blancs cisgenres », on comprend que la notion de privilèges n’est pas acquise. Il y a beaucoup de dénis, beaucoup d’internalisation aussi. J’ai dit à mes amis hier en écoutant l’émission : « Il y a des gens qui n’ont même pas besoin qu’on leur réplique quelque chose parce que tout ce que ces personnes-là disent, ça suffit pour qu’on comprenne qu’on n’est pas au même niveau sur différents enjeux, qu’on ne pense pas du tout de la même façon. » On voit où certaines personnes sont rendues dans leur cheminement et on n’a même pas besoin de commenter quand il y a des propos comme ça qui sortent, parce qu’on comprend tout de la vision de ces personnes-là.

Crédit:Bell Média

Parlant de phrases qui ont pu te déranger, Emmanuel Auger avait donné une justification pour te mettre en danger. Il s’est finalement rétracté en disant que ce n’était pas la vraie raison. Est-ce que ça t’a soulagé quand il t’a dit que ce n’était pas vrai qu’il trouvait que tu ne te battais pas assez?

Ça m’a pris de court, d’entendre ça, parce que ça allait plus loin que se battre dans les challenges. On s’entend aussi que ça avait déjà été discuté que moi j’allais faire les épreuves en Rita, donc je ne fais pas juste prendre une douche et mettre un t-shirt; il y a une préparation de 90 minutes avant. Je trouvais ça faux, et après ça, ça a eu un impact parce que ça a résonné; il ne comprend pas que pour une personne qui est dans une situation où elle est plus marginalisée qu’une autre, avec des enjeux intersectionnels, la notion de bataille et de militantisme elle est ancrée, c’est notre quotidien. Venant — encore une fois — d’une personne hétérosexuelle blanche qui s’identifie homme, c’est sûr que ça résonne plus. Mais comme je l’ai dit souvent, je n’ai aucune animosité envers Manu, parce que j’ai toujours senti qu’il ne fait jamais rien pour attaquer quelqu’un, pour le dénigrer, le rabaisser ou le faire sentir inconfortable. Tout ça est fait de façon inconsciente et maladroite, pis il se sent toujours mal quand on lui dit après. Il y a une volonté de ne pas blesser, c’est juste que des fois, par ignorance et maladresse, il le fait.

Il y a une autre personne qui, pour reprendre tes mots, a pu être blessante par son ignorance, c’est Marie-Chantal. Tu as accepté ses excuses, mais on a senti que ça t’avait vraiment affecté. Avec le recul, comment vis-tu ça maintenant?

C’est sûr que je ne veux pas trop extrapoler là-dessus, parce que quand on parle d’événements qui sont néfastes pour quelqu’un et qu’on le ramène tout le temps, ça perpétue encore l’événement. Quand on fait des attaques qui sont personnelles, que ce soit à moi ou à quelqu’un d’autre, ça m’atteint d’une façon ou d’une autre. Ce que je lui ai dit, c’est ce que je pense. J’ai le pardon facile, mais j’ai une très bonne mémoire.

Qui va gagner la saison, selon toi?

Très dur à dire au tiers de l’émission. C’est sûr que je vois qu’il y a des joueurs qui sont très stratégiques, dont des joueurs qui ont fait en sorte que je suis en train de faire une entrevue avec HollywoodPQ aujourd’hui! Par contre, tout peut arriver et j’ai plus envie de répondre que les personnes très intègres dans l’émission et qui ont une grande force psychologique mériteraient de gagner. Plus que ça, j’ose pas me mouiller!

Tu vas te mouiller pour autre chose par contre, parce que Rita Baga va lancer un spectacle! Peux-tu nous en parler un peu?

C’est un spectacle solo de production qui n’est pas un spectacle dans les classiques de la drag queen. Mon but, c’est de faire une nouvelle proposition. Ça s’appelle Créature et j’aime bien un peu tout ce qui est science-fiction, fait qu’on va naviguer là-dedans. C’est un spectacle qui va avoir plusieurs disciplines et qu’on fait en collaboration avec la boîte Concertium, donc qui va durer minimum un an. Pour moi, c’est une façon de rentrer dans les grandes ligues. J’ai fait des centaines de spectacles à travers les années et j’en ai vu beaucoup, j’en ai booké comme directeur de programmation à la Fierté, alors je veux mettre la barre haute. Pour plusieurs personnes, ça va être leur premier spectacle de drag, donc je ne veux pas qu’elles aient l’impression qu’on peut voir la même chose dans un bar, par exemple. C’est un show de production, on met le paquet! Ça va être pour toute la famille et je pense que ça va être quelque chose de très beau qui n’a pas encore été fait au Québec. La première sera en octobre, une grande première à Montréal, et après ça, on a des dates en 2022.

Pour tout savoir sur la tournée de spectacles Créatures, rendez-vous juste ici.

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Laurence Bareil revient avec humour sur son « contrôle » de Big Brother

Dimanche soir, Laurence Bareil est devenue la deuxième exclue de Big Brother Célébrités. On peut dire que l’animatrice est passée de héros à zéro, puisqu’après une première semaine tout en contrôle, elle s’est finalement fait montrer la porte assez vite. « Les deux semaines ont été tellement différentes, nous confirme la principale intéressée en entrevue. La première semaine, j’étais comme : « La maison nous appartient! Nous avons le contrôle! Les Penne règnent en rois et maîtres! » Pis la deuxième c’était : « Ayoye, les gens me voient déjà l’autre côté de la porte. » »

Mais c’est « satisfaite, heureuse, en paix » que Laurence a quitté l’aventure, revoyant avec beaucoup d’autodérision le moment où elle a lancé à Maxime Landry une phrase rapidement devenue iconique dans nos coeurs : « On contrôle Big Brother ». « Quand j’ai vu ça, j’ai fait : « Onh! P’tit chat! » J’avais le goût de me prendre moi-même dans les bras! Dans Big Brother, t’entends pas tout ce qui se dit, tu fais avec l’information que tu as. Au moment où je l’ai dit, croyez-le ou non, je le pensais. C’est fou! », dit-elle avec un rire sincère.

Il faut dire qu’elle est vite devenue une membre importante de la vie dans la maison. Bien décidée à s’ « allier les gens par le ventre », elle s’est beaucoup impliquée dans la cuisine, entre autres, et a su se faire apprécier par les autres participants et participantes. Pas pour rien, d’ailleurs, que leurs témoignages suite à son départ l’ont beaucoup touchée. « C’est ça qui est bizarre aussi avec Big Brother. Une seconde, tu manigances, tu fais des stratégies, et l’autre seconde d’après, tout le monde est dans la cuisine avec un verre de vin. Il y a vraiment un décalage et ton cerveau est toujours en ajustement. Tu vas pas à Big Brother pour soigner ton anxiété et ton côté paranoïaque! »

Laurence s’est par ailleurs rapidement imposée comme une grosse joueuse… et ce n’est sans doute pas étranger à son élimination. « Ma crainte en arrivant à Big Brother, c’était de me retrouver sans alliance », confie celle qui a finalement formé un groupe dans le temps de crier « célébrités! » « Moi, je pensais que j’étais subtile dans tout ça, rigole Laurence. Tout le long où les gens m’ont trouvée stratégique, moi, je m’inquiétais de ne pas l’être assez. […] Je me disais : « Est-ce que je joue trop gros? Est-ce que je joue pas assez? » Je pense que l’erreur, ça a été d’être trop stratégique trop vite et de ne pas être subtile en le faisant. »

Ce qui lui a coûté sa place dans l’aventure, c’est cependant d’avoir accordé sa confiance à François Lambert, face à qui elle a commencé à avoir des doutes un peu trop tard. « C’est certain que j’aurais dû faire plus confiance à mon instinct. » Laurence se rappelle bien de sa discussion avec l’ancien Dragon, qui lui a dit dès le premier soir qu’il savait qu’il ne gagnerait pas, mais qu’il avait ce qu’il faut pour se rendre loin. « Moi, je ne le connaissais pas François, je ne l’avais jamais rencontré et il m’a dit : « Je suis à Big Brother pour redorer mon image. » Je ne pense pas que c’est ce qui est en train de se produire, mais je pense aussi que François est très à l’aise avec ça. Il a une nature très compétitive, c’est un gars qui aime gagner et ça, je l’ai compris trop tard. Je pense que ça faisait partie de sa stratégie de faire croire aux gens qu’il était là pour avoir l’air du bon gars. Mais je n’étais pas aussi naïve que j’en avais l’air! »

L’homme d’affaires joue fort et Laurence va dans le même sens que la première exclue de la saison, Geneviève Borne : « Il FAUT que François soit en danger, parce qu’il est clairement en train de berner tout le monde! Je pense que les gens doivent se réveiller et voir qu’il peut être une menace dans le jeu, parce qu’il est très fort. Mais François est peut-être en train d’oublier que c’est les exclus qui votent à la fin…! »

Malgré tout, l’animatrice ne ressent aucune rancune face à François, pas plus que face à Kim Clavel, qui lui avait promis son vote pour ne finalement pas lui donner. À ce sujet, Laurence comprend totalement la boxeuse et croit même qu’elle aurait fait la même chose à sa place, à une différence près : « je ne serais pas allée le dire à ma gang! » Une erreur qui pourrait coûter cher à la sportive, selon elle.

De son côté, même si elle a été très joueuse, Laurence estime qu’elle a eu un beau parcours bien propre. « Je suis contente de mon aventure, parce que malgré le fait que j’étais stratégique, j’ai pas été méchante ou mesquine… Il y a des mensonges blancs; tu peux faire semblant que tu ne sais pas une information. Mais pour moi, c’était pas fait avec méchanceté, et c’est pour ça que je suis contente, que je sors en paix de Big Brother. Mais aller convaincre les gens, ça, j’aime ça! »

Surtout, il semble que le moment était opportun pour Laurence, même si elle aurait certainement trouvé plaisir à se rendre loin. « Tu ne peux pas aller contre nature et, moi, je n’aime pas les confrontations; si on voit que ça va être un peu plus exalté dans la maison cette semaine, ben moi, je suis contente de regarder ça de chez nous! »

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Big Brother: Geneviève Borne s’ouvre sur son éviction et son surnom de « matrone du dodo »

Dimanche soir, une première personnalité a été éliminée de Big Brother Célébrités. Suite au challenge du véto survenu plus tôt cette semaine, Geneviève Borne s’était retrouvée mise en danger à la place de Marie-Chantal Toupin, et c’est l’animatrice qui a dû plier bagage plutôt que Claude Bégin après un vote unanime.

La première évincée de la saison a assez bien encaissé le coup. « J’ai cru que je pouvais naviguer là-dedans, mais c’est pas fait pour moi, nous confie la principale intéressée en entrevue. Je me suis retrouvée dans le tumulte, sans m’y attendre, dès la première semaine, et j’ai trouvé ça très difficile, donc je ne pouvais pas vivre ça une semaine de plus. »

« J’étais prête à partir. En fait, j’ai même dit à François avant le vote : « Si jamais c’est ex æquo et que tu dois trancher, garde Claude ». »

« C’est pas fait pour moi, parce que je ne suis pas capable d’être méchante, de mentir pis de parler dans le dos des gens, explique-t-elle. Ça, je le savais. Mais je me suis dit qu’il doit y avoir une façon de naviguer là-dedans en étant gentil et loyal. J’en ai regardé des épisodes de Big Brother; il y avait parfois des joueurs très corrects, qui faisaient juste ne rien dire, qui gardaient leur jeu et qui pouvaient avancer sans être méchants, sans trahir. »

Si on a pu avoir l’impression que Geneviève ne s’était pas beaucoup impliquée dans le jeu, elle considère que c’est plutôt l’image qui est ressortie à la télé : « J’ai fait plein de choses, j’ai eu tellement de conversations avec plein de monde… Mais il y a un resserrement qui se fait, parce que les journées ont 24 heures et ils ne montrent que 20 minutes à la télé, ce qui fait qu’ils trouvent un angle. C’est ce qui est arrivé avec l’histoire du dodo. »

Aaaaah, l’histoire du dodo! Ça a pris beaucoup de place dans les discours du patron de la semaine, François Lambert, et on pourrait dire que Geneviève Borne, qui est bien plus un oiseau de nuit que la « matrone du dodo », trouve encore la pilule un peu dure à arriver.

« On est arrivés dans la maison le vendredi 8 janvier, le matin, résume-t-elle pour remettre les pendules à l’heure. On a eu la grosse épreuve du patron de la maison. Après ça, visiter la maison, s’installer, manger… il se passe plein de choses. Le soir, on était dans le dortoir et on entend la voix de Big Brother qui dit : « Célébrités, vous serez réveillées demain matin à 7h30 ». Il était 2h30 du matin! J’ai dit : « Ben là! Dodo, dodo! » C’est tout! J’ai dit ça une fois! »

Une fois, c’était bien suffisant pour l’homme d’affaires, qui prouve déjà être un fin manipulateur. « François s’est emparé de ça quand est arrivé le moment de trouver une autre personne à mettre en danger. Je ne savais pas que ça avait été mal pris, ou pris au sérieux. Il a fait du millage là-dessus! « C’est la police du dodo, fait que je vais la mettre en danger! » »

« Il joue très bien, avoue-t-elle. Mais moi, j’aurais préféré qu’il me dise : « Geneviève, je te mets en danger parce qu’il y a des personnes dans ta chambre qui disent que t’es plate parce que tu veux que ça dorme le soir ». J’aurais pu me défendre comme ça! » Ironie du sort, Geneviève aura finalement veillé aussi tard qu’à son habitude, tenant debout même les plus jeunes.

« Je comprends que c’est un jeu, c’est correct. Mais je ne suis pas sûre que c’était nécessaire qu’il joue si dur que ça avec moi. Je ne suis pas sûre que je méritais ça », analyse-t-elle quand elle repense à la stratégie de François, qui n’est certainement pas devenu son bon ami durant son bref séjour dans la maison de Big Brother.

L’animatrice peut tout de même compter sur le karma pour avoir une douce vengeance, puisqu’à son avis, l’ancien Dragon court vers un mur : « Je ne pense pas que François peut rester très longtemps, parce qu’il joue sur les deux clans. Il est dans les deux équipes et les deux ne le savent pas. Ça ne peut pas durer longtemps comme ça et je ne sais pas comment il va s’en sortir… »

« J’aimerais que la personne qui gagne Big Brother soit une personne avec un grand coeur, comme Kim Clavel ou Emmanuel Auger, à qui l’argent ferait beaucoup de bien », conclut Geneviève, dressant un portrait du gagnant ou de la gagnante à des lieues de François Lambert!

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«OD»: Noémie et Vincent se confient sur leur victoire

Dimanche dernier, OD Chez nous présentait sa grande finale, couronnant comme couple gagnant les heureux Noémie Marleau et Vincent Beauregard, ensemble depuis le début de l’aventure. En entrevue avec HollywoodPQ, les vainqueurs de la saison se sont confiés sur la joie qu’ils éprouvent depuis leur victoire, leur amour et leur condo, mais aussi sur leur parcours rempli d’embûches, bien malgré eux, et sur la cyberintimidation.

La finale a coupé court dimanche et on n’a pas vraiment vu vos réactions à ce moment-là. Qu’est-ce qui s’est passé?

Vincent : C’était pas juste à la télé, ça a vraiment coupé vite. Le principe, c’était que les deux autres couples, qui ne gagnaient pas, devaient vraiment être séparés de nous au plus vite [à cause de la COVID]. Noémie et moi, on pleurait ensemble et les autres sont partis. Jay voulait nous parler, mais il ne pouvait pas… c’était vraiment tricky! Tout le monde est parti vite, ça a fini vite, vous n’avez pas manqué grand-chose.

Noémie : On a vécu le moment ensemble, mais on ne pouvait pas être avec notre famille, nos amis, les gens qu’on aime. Ça a terminé vite!

Comment vous êtes-vous senti en entendant Jay Du Temple prononcer vos noms?

Noémie : J’étais vraiment surprise, émue. C’était beau comme moment. Pour vrai, j’en perdais mes mots, c’était cave! Je pense qu’on a pleuré tous les deux, on est tellement contents et c’est tellement un cadeau du Ciel. Un gros merci à tout le monde!

Vincent : C’est un feeling spécial. Moi, j’étais vraiment, vraiment stressé toute la journée de dimanche. Noémie, elle a vu une facette de moi qu’elle n’avait pas vue encore. J’étais pas dans mon assiette, je ne parlais pas trop. J’étais un peu en game mode, mais j’étais juste dans ma bulle. J’anticipais le moment. Veut, veut pas, on espérait que ça se termine bien et, quand Jay sortait la photo de l’enveloppe tranquillement, tout le long je me disais : « C’est pas nous… » Et boum! finalement, c’était nous. Ça a été une maudite belle surprise.

Donc vous ne vous attendiez pas spécialement à remporter le grand prix, n’est-ce pas?

Noémie : Non, et c’est tellement un gros prix! C’est fou… à la fin, je demandais ce qu’on gagne, j’étais mêlée et je disais : « C’est ben trop d’affaires! » C’est incroyable comme sentiment, c’est beaucoup d’émotions.

Vincent : C’est surtout le fait que les deux autres couples qui étaient avec nous sont très solides. Je ne me suis jamais dit : « C’est sûr que c’est nous [les gagnants] ». J’avais toujours l’impression que Stacey et Jamie pis Carl et Andréanne avaient probablement autant de chances que nous.

Vincent, tu es un grand fan d’OD. Quand tu as gagné le diplôme, tu étais content comme si on te donnait ton doctorat. C’est évident que c’est un accomplissement pour toi d’avoir gagné, mais qu’est-ce qu’il y a de si particulier là-dedans à tes yeux?

Vincent : J’ai toujours écouté OD et évidemment que la finale est un moment iconique. Je l’ai tellement visualisée quand j’ai appris que je faisais OD, et en quittant ma famille, c’est comme si je m’en allais dans un tournoi ou dans un championnat mondial. Je ne me disais pas que j’allais gagner ou que je m’en allais jouer la plus grosse game de l’histoire. C’était juste genre : je serais fier de moi de sortir de là avec quelqu’un que j’aime et avec le prix. Et c’est ça qui est arrivé! Je suis fier de moi, mais je suis surtout fier de Noémie. Quand on a gagné, je lui ai dit : « Tu le mérites tellement ». C’est comme si je n’avais pas gagné, je le donnais beaucoup à Noémie. C’est tout en son honneur, elle a été incroyable et sans une partenaire comme elle, je ne me serais jamais rendu là.

Noémie, comment ça te fait sentir d’entendre des beaux mots comme ça et de voir que Vincent te donne tout ce crédit?

Noémie : Bien! T’sais, on s’aime beaucoup, mais aussi, tout au long de l’aventure, on s’est tellement épaulés. Vincent parle plus fort et tout ça, mais moi là-dedans j’ai grandi et j’ai appris de lui aussi. C’est correct de dire quand ça va pas, de dire quand tu n’es pas d’accord, ça ne fait pas de toi une mauvaise personne. Il dit ses points, mais il reste tout le temps affectueux. Je pense qu’on se respecte. On a vraiment vécu l’aventure ensemble; on a commencé comme des meilleurs amis, mais on est tombés en amour et les choses sont vraiment restées authentiques. Oui, c’est un jeu, mais on l’a vraiment vécu comme la vraie vie.

Parlant d’authenticité, Vincent, on a l’impression que tu as finement analysé l’émission avant de participer et que tu as reproduit les bons coups d’anciens candidats, comme parler à la caméra dans les toilettes. Est-ce que c’était ça, ta stratégie?

Vincent : Non, c’était pas de la stratégie! J’ai bien écouté les saisons d’OD et je me suis comme un peu inspiré des gens qui ont participé à l’aventure dans les années précédentes. Je pense que tout le monde l’a vu, j’ai une personnalité très extravertie, je suis à l’aise, pas gêné et j’aime ça faire des niaiseries, faire rire les gens. Je repense à Adamo qui avait amené ça, parler aux caméras, et moi, en m’engageant à Occupation Double, je me suis dit : « Crime, c’est une émission de télé, c’est le show le plus regardé au Québec, c’est l’expérience d’une vie, fait que tant qu’à y aller, je vais y aller all in. » Je me suis vraiment donné à fond, je me suis vraiment investi dans l’émission. Mais parler aux caméras, c’était vraiment naturel pour moi! Ça me faisait du bien de jaser parce que je savais qu’il y avait plein de monde qui m’écoutait derrière ça et je savais que ça allait vous faire rire!

Vous êtes aimés du public et étiez aimés dans les maisons, mais vous avez eu un parcours parfois difficile et généralement pour des raisons hors de votre contrôle. Il y a eu l’histoire de la tricherie, mais vous avez même été éliminés! Comment avez-vous réagi en revivant tout ça en voyant les émissions?

Noémie : C’était un mix d’émotions. On a commencé les émissions et c’était l’fun, on riait de nous un peu, de nos premiers cruchs du début. Quand on est arrivés au milieu des émissions, pour moi personnellement, ça a été extrêmement difficile. J’en ai pleuré. J’ai eu beaucoup de déception. On voyait un peu d’acharnement qu’on n’avait pas compris. On habite 24 heures sur 24 avec ces personnes-là, on les côtoie tout le temps… j’aurais tellement aimé savoir ce qui se passait et que ça soit fait différemment. C’était réglé dans les maisons, fait que de le voir dans le show et de le revivre, c’était plus difficile. Mais pour vrai, c’est sans rancune, c’était juste tough le milieu [du visionnement]. Et la fin était super belle parce qu’on le voit qu’on s’aime vraiment beaucoup, les finalistes. Je pense qu’on a vécu les émotions qu’on avait à vivre et là on peut passer à autre chose, parce que ça fait quand même assez longtemps.

Vincent : Juste le fait de voir ce qui se passe dans les autres maisons… moi, j’étais dans la maison mixte avec Noémie, je ne voyais pas ce qui se passait dans la maison des gars et dans la maison des filles. La tricherie, comment je l’ai vécue, c’est que je me suis fait un peu brasser à cause de cette histoire-là. Mais moi, je pensais que c’était juste ça qui faisait que j’avais eu de la merde. En écoutant les émissions, j’ai réalisé que Charles et Élo, malheureusement, depuis le début de leur relation, ils avaient vraiment quelque chose contre moi et contre Noémie. C’est ça qui a rendu ça plus tough, et vous allez le voir dans les OD Extra quand j’écoute les émissions… je m’énervais, parce que c’est venu me chercher. Je ne comprenais pas ce qu’on avait fait.

Vous n’avez pas de rancune, mais Vincent nomme spécifiquement Charles et Éloïse, donc comment voyez-vous votre relation avec eux à l’avenir? Et que pensez-vous de l’acharnement dont ils sont victimes en ligne?

Noémie : De les attaquer, je ne trouve pas ça correct. Ce sont des personnes qu’on a appris à connaître, elles sont entières et ce sont des bonnes personnes. Je pense qu’ils ont commis des actions, il y a eu des erreurs, mais moi j’ai eu mes excuses, Vincent a eu ses excuses et on est en paix avec ça. Le public est vraiment impliqué, mais je veux qu’il comprenne que ce sont deux bonnes personnes et que ça me fait de la peine qu’ils se fassent ramasser comme ça. C’est pas nécessaire. On est en paix avec ça et on veut que le public aussi soit en paix avec ça.

Vincent : À voir ce que Guillaume Pineault nous avait montré [des memes sur Charles], on s’attendait à ce que ça soit pire en sortant. On n’a pas encore vu nos réseaux sociaux, mais je suis pas mal sûr qu’il y a du stock en masse à leur égard. Mais t’sais, c’est sûr que j’ai été honnête à l’émission et que je leur ai dit en pleine face que ce ne sont pas deux personnes avec qui je vais entretenir une relation amicale, pis c’est pas méchant. Dans la vie, tu ne peux pas être ami avec tout le monde et c’est ça qui est ça, mais ça reste que ce sont deux personnes que je respecte. Ce qui se passe à OD, ça se passe à OD. On tourne la page.

Quels sont vos plans avec le condo? Et pour vous deux?

Vincent : Noémie est à Gatineau normalement, mais elle a quand même une base à Montréal. C’est sûr que dès que c’est possible d’emménager à Laval dans le condo, on va le faire. On va attendre de voir les indications pour ça, mais on veut vraiment y habiter. Moi, ça m’arrange beaucoup : je travaille à Laval et j’habite déjà à Laval. Je suis très familier avec la région! Noémie, elle, elle travaille de la maison la plupart du temps, donc pour elle, d’être à Laval ou à Montréal, ce n’est pas une grande différence. Un petit condo de même, ça se prend bien!

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«OD»: Kevin revient sur son commentaire peu élogieux sur Marjorie et Cintia

Grand chouchou du public à OD Afrique du SudKevin Lapierre est arrivé à OD Chez nous en lion. Le moustachu « roi de la jungle » a cependant essuyé le rejet de Stacey et de Julie-Anne avant de former un « couple » le temps de l’aventure avec Cintia. Mais son plan pour accéder au condo n’a finalement vraiment pas fait mouche, puisque la bombe latine est désormais en couple avec Marjorie et qu’il a finalement été éliminé dimanche. En entrevue, il revient sur son parcours et ses propos qui ont fait réagir les téléspectateurs et téléspectatrices.

Tu as joué très stratégique cette année. Crois-tu que ça t’a nui, au final?

Si ça m’a nui, c’est plus aux yeux du public, d’une certaine manière. Je ne pense pas que ça m’a nui en tant que tel; j’ai quand même été assez honnête avec mes propos. Cintia, moi je voyais vraiment juste une relation amicale plus qu’autre chose et c’est vrai que je ne voyais pas vraiment de potentiel en sortant de l’aventure.

Tu parles de ton image dans les yeux du public. Est-ce que c’est une façon de dire que tu ne t’attends pas à remporter à nouveau le prix du candidat chouchou? 

Haha! Même si j’avais mis des gants blancs cette année, je pense qu’il y a d’autres candidats qui méritent le prix du public. Il y a plein de belles personnalités qui ont brillé cette année et qui méritent de gagner à leur tour une belle petite bourse.

Crois-tu que tu vas rester ami avec Julie-Anne après l’avoir éliminée?

C’est une bonne question… C’est sûr que je suis très ouvert à ça, mais je ne sais pas si elle est rancunière dans la vie de tous les jours. Je vais attendre son appel, mais c’est pas moi qui vais faire les premiers pas. Je vais attendre à l’Heure de vérité en fait, parce que je pense que c’est du contenu à voir! Mais t’sais, amitié ou pas amitié, OD, ça reste un jeu. On est tous un peu stratégiques à notre propre manière. Rendu là, c’est la décision qu’on a tous prise (parce que ce n’est pas juste moi qui a pris cette décision-là). Au final, qui passait en dessous de la guillotine, cette soirée-là? C’était soit Marjorie ou Julie-Anne. C’est sûr que j’accorde un petit peu plus d’importance à mon amitié avec Kiari et si on éliminait Marjo, Kiari partait par défaut. En bout de ligne, c’est un consensus démocratique qu’on a eu!

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La production avait l’embarras du choix pour ta rencontre avec une « ex »! Es-tu encore en contact avec Camille Dufresne et Jennifer Nogue? Sais-tu pourquoi c’est plutôt Lysandre Nadeau qu’on a vue?

En fait, ce qu’on n’a pas vu dans les émissions, c’est que j’ai eu un moment avec Jen également. C’est sûr que quand on dit « ex »… il n’y a jamais eu de relation concrète avec aucune de ces trois filles-là. Mais oui, je suis encore en contact avec Jennifer. Camille, on s’est croisés une couple de fois dans des soirées où on avait des amis en commun. Je ne suis pas en mauvais termes avec aucune de ces filles-là, on s’entend tout le temps bien chaque fois qu’on se voit.

Donc tu es inscrit à À table avec mon ex pour le restant de tes jours?

Hahaha! Exactement! Je suis là pour les trois prochaines saisons, facilement!

Sur une note moins comique, tu as passé quelques commentaires sur la relation entre Cintia et Marjorie. Tu as dit entre autres que c’était « aussi fake que leur poitrine », et ce sont des propos qui sont mal passés. Peux-tu t’expliquer?

À ce stade-ci de l’aventure, leur relation est 100% stratégique, de la manière que je perçois ça. Les filles ont eu quand même quatre semaines pour développer quelque chose, elles ont même passé du temps ensemble dans la maison. Marjorie et Kiari étaient affichés en tant que couple à la prise de photo, qui était juste avant qu’elle parte en voyage [avec Cintia]. Je ne doute pas vraiment de l’authenticité des sentiments de Cintia, mais ceux de Marjorie, j’ai un peu de misère à y croire. Je comprends que le message a mal passé au Québec, mais faut comprendre aussi que je parlais avec deux boys. C’était des conversations de chambre de hockey, je ne lançais pas de flèche à personne et, au pire, je voulais juste faire rire du monde.

Tu dis que tu doutes des sentiments, mais remets-tu aussi en question l’attirance entre les deux filles?

Non, pas du tout! C’est un super beau message s’afficher avec une autre femme à OD et c’est un message que je prône. J’aimerais vraiment, vraiment, vraiment voir ça dans les prochaines saisons. Mais il faut qu’il y ait quand même un peu de véracité dans tout ça et j’ai l’impression que c’est plus à sens unique entre ces deux filles-là.

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Il reste cinq couples dans l’aventure. Lesquels vois-tu se rendre en finale? Et lequel vois-tu gagner?

J’aimerais vraiment ça que ce soit Patrick et Naadei, Jamie et Stacey et Carl et Andréanne en finale. Le couple pour lequel je voterais, je pense que ça serait Jamie et Stacey. J’ai vraiment apprécié mon temps que j’ai passé en tant que coloc avec Stacey, c’est une fille vraiment, vraiment cool. Dans le fond, j’avais raison d’avoir un oeil sur elle avant d’entrer dans l’aventure! Jamie, j’ai appris à le connaître. On partage plusieurs amis en commun, mais on s’était jamais vraiment connus avant l’aventure et on s’est vraiment bien entendus. J’ai vraiment hâte de revoir les deux en sortant de l’aventure.

Vous partagez une « ex » en commun Jamie et toi. Finalement, il n’y a pas du tout eu d’animosité entre vous, n’est-ce pas?

Aucunement! Au pire, s’il y avait de l’animosité, je pense que c’était peut-être plus de sa part, d’une certaine manière, parce qu’il voyait que j’étais une compétition. J’entrais dans l’aventure pour voler sa girl! En bout de ligne, quand je suis arrivé là-bas, je voyais qu’il y avait quelque chose qui se développait entre les deux et pendant ma date au spa avec Stacey, je n’ai pas senti de connexion.

As-tu des regrets face à ton parcours? 

Au début, quand Cintia a commencé à démontrer de l’intérêt pour moi, j’étais un peu réticent à ça. C’était elle qui me donnait des conseils avec Julie-Anne au début, on s’entendait super bien, elle me disait qu’elle avait un oeil sur Luis et sur Marjorie. Moi, j’ai jamais vu ça comme un potentiel amoureux. Du jour au lendemain, quand Julie-Anne a décidé de se matcher avec Jordan, Cintia et moi on s’est matchés. Pour moi, c’était plus un couple d’amis avec une attirance physique; on s’embrasse, on se donne de l’affection et c’est tout. Ça m’a dérangé un peu qu’elle dise qu’il faut qu’il y ait des sentiments parce que moi, en bout de ligne, c’est pas ça que je ressentais. Le regret que j’ai eu, c’est que j’aurais dû lui faire un peu plus confiance, me laisser plus aller dans cette relation-là dans mes sentiments.

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«OD»: Kiari aborde sa relation avec Marjorie et sa bromance avec Kevin

C’est avec l’idée de montrer le vrai Kiki que Kiari Gerba, ancien participant d’OD Afrique du Sud, s’est inscrit à OD Chez nousS’il a assez vite su déloger Luis Maxime dans le coeur de Marjorie, il s’est à son tour fait remplacer maintenant qu’elle forme un couple avec Cintia, ce qui a conduit à son élimination dimanche dernier. Mais sa bromance avec Kevin Lapierre, elle, est restée bien vivante tout au long de son parcours, sur lequel il revient avec nous dans une entrevue où il aborde également son ex et la stratégie dans la téléréalité.

Tu as voulu changer ton image en revenant à OD. As-tu l’impression que tu as réussi à le faire?

Je ne sais pas si j’ai réussi à le faire, parce que l’image de l’an passé, des fois, les gens s’en rappellent quand même. Mais je sais que le Kiari que j’ai vu à la télévision cette année, il est vraiment plus représentatif de ce que je suis dans la vraie vie. Fait que je suis quand même content de comment la production m’a montré et, au pire, s’il y en a qui ne veulent pas m’aimer quand même, ben ils ne m’aimeront pas! Moi, je les aime et ça ne me dérange pas.

Dimanche, on t’a vu dans une discussion houleuse avec Marjorie, mais tu ne t’es pas du tout laissé emporter et c’était tout le contraire de ce qu’on avait vu l’an dernier durant ta dispute avec Kevin. As-tu l’impression que tu as fait un travail sur toi entre les deux saisons?

Pour être 100% honnête, je dirais que quand je m’emporte dans la vie, c’est parce que j’apprécie vraiment la personne. La seule fois que je me suis emporté l’an dernier, c’était avec Kevin et c’est parce que je l’apprécie. Je voulais qu’on soit sur la même longueur d’onde. Avec Marjo, je ne me suis pas trop emporté parce que, pour vrai, je n’étais pas tant impliqué émotionnellement. J’ose croire que je m’emporte moins dans la vie que quand j’étais plus jeune! Mais pour être franc, je pense que c’est juste parce qu’il n’y a pas eu de situations qui venaient vraiment me chercher.

Tu as l’air d’avoir bien vécu ta « rupture » avec Marjorie. Est-ce que c’est parce que tu ne te voyais pas dans le futur avec elle?

La façon que j’ai vu Marjo dans l’émission, c’est sûr que pour moi, ça ne fonctionnerait pas dans la vie de tous les jours. La manière qu’elle a réagi à des situations des fois quand on était en couple, c’est sûr que c’était un turn off pour moi. Mais dans les moments plus intimes qu’on avait, hors caméra, j’ai vraiment vu une autre Marjorie et celle-là, on ne sait jamais! Je dirais que la Marjorie qui n’était pas devant les caméras, c’était vraiment une autre dynamique et j’ai hâte de voir la suite des choses, mais pour celle qu’on voyait à la télévision, ça serait un « non merci ».

Ce n’est donc pas impossible que tu « slide dans ses DM », comme vous dites?

Ah non! Ça sera à elle de le faire. Moi, je me suis fait flusher! C’est elle qui va devoir faire le travail, haha!

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Tu t’es fait « flusher », comme tu dis, pour Cintia. Kevin a été assez clair sur le fait qu’il croit que c’est une relation stratégique. Toi, qu’est-ce que tu en penses?

Je pense que leur relation est sincère par rapport à leur complicité, mais au point de vue amoureux, j’attendrais de voir. Il y a d’autres couples dans l’aventure, on a vu leur complicité vraiment se développer et avoir quelque chose de sérieux. Fait que pour que je croie à ce couple-là après seulement une semaine… il va m’en falloir un petit peu plus, mais je ne dirais pas que c’est impossible.

La relation entre Alex-Anne et LP est revenue sur le sujet à quelques reprises. Es-tu un peu amer que ton ex sorte avec un autre candidat de la même mouture d’OD?

Je dirais que je ne suis pas amer de ça, mais je suis quand même déçu. Parce que moi et LP, on avait une très belle relation. Il est venu à mon anniversaire, il est venu souvent chez moi… on avait même pensé déménager ensemble avec Jennifer. Fait que quand, un moment donné, je reçois un petit message sur Instagram qui dit : « Je suis avec ton ex, j’espère que t’es correct avec ça », je trouve ça un petit peu ordinaire d’un point de vue amical. Au bout du compte, si je peux, je vais me tenir avec des personnes qui me respectent un peu plus. Il y a plein de façons que ça aurait pu se faire et ça ne me dérangerait pas. Tu peux sortir avec mon ex, ça ne m’appartient pas et ce n’est pas la chose qui me dérange. La chose qui me dérange, c’est vraiment la façon que les deux l’ont fait, parce que je vois qu’ils l’ont fait dans mon dos, qu’ils n’avaient pas le courage de me dire les choses en pleine face et qu’ils ont été un peu hypocrites avec moi à plusieurs reprises. Je ne leur en veux pas. Il a le droit de vivre sa vie avec elle et elle a le droit de vivre sa vie avec lui. Et moi, j’ai vécu ma vie de plusieurs façons depuis!

Tu veux dire que tu profites bien de la popularité après Occupation Double? Clin d’oeil, clin d’oeil!

Haha! Il y a beaucoup de personnes qui essaient de consoler mon désarroi depuis ma rupture. Je pense qu’au bout du compte, je vais m’en sortir! J’y crois, haha!

Kiari, tu as voulu défendre ton ami au détriment des couples. Avec le recul, crois-tu que tu as bien fait, même si tu étais à contre-courant?

Je pense que les relations Occupation Double ont beaucoup de choses à prouver avant de montrer qu’elles sont vraiment réelles sur le long terme et à l’extérieur. Si je peux backer mon ami qui développe quelque chose d’une autre façon avec quelqu’un, je pense que c’est aussi valide que des gens qui sont peut-être stratégiquement en couple. Je ne peux pas vraiment le savoir, je ne suis pas dans leur tête. Je pense qu’à Occupation Double, les gens sont très conscients des caméras, très conscients de ce qu’ils veulent laisser transparaître. Quelqu’un qui veut plus croire aux couples aurait pu se dire qu’il va croire au couple de Marjo et Kiki et cette personne-là aurait été dramatiquement déçue quelques journées plus tard!

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Quand même, quels couples vois-tu aller en finale? Et quel couple vois-tu gagner?

Je dirais Carl et Andréanne. C’est le couple que je crois le plus en amour. Ça serait eux, si on veut couronner un couple gagnant qui est vraiment en amour. Si je réponds avec les personnes dont je suis devenu le plus proche dans l’aventure, je dirais Stacey. C’est vraiment mon amie, elle me fait vraiment rire à la télé avec Jamie, donc c’est sûr que j’aimerais bien ça qu’ils gagnent. J’aimerais bien voir Patrick et Naadei en finale.

Ce sont les mêmes couples que Kevin a nommés!

Je ne veux pas trop en dire, mais je pense qu’il y a eu des rapprochements entre nous dans la maison des exclus… Ça serait pour une autre entrevue, par contre. Il faut quand même que je garde du contenu pour plus tard! On s’en reparle, haha!

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«OD»: Julie-Anne et Jordan croyaient en leurs chances de gagner

La plus récente mouture d’Occupation Double voit naître plusieurs couples! Après Éloïse et Charles, ce sont Julie-Anne Ho et Jordan Beaulieu qui ont quitté ensemble l’aventure d’OD Chez nous. S’ils ont eu un parcours sans anicroche et qu’ils ont trouvé l’amour, ils leur restent une petite amertume à digérer, et c’est leur élimination précoce qui leur a coûté la victoire.

Votre sortie a été une surprise. En voulez-vous à Kevin, Naadei et aux autres personnes de la maison mixte?

Julie-Anne : Est-ce qu’on leur en veut? Peut-être pas. C’est sûr qu’on a été un peu amers au début, mais on sait que c’est un jeu. J’en veux peut-être un peu à Kev et Cintia. Les deux c’étaient mes meilleurs amis dans l’émission et, de ce que j’ai su entre les branches par après, mon élimination était prévue depuis une semaine. Dans le fond, ça s’est passé dans la soirée Titanic; Kevin aurait dit à Cintia qu’il me mettait dans l’enveloppe si la décision revenait aux mixtes. Cintia étant ma meilleure amie dans les maisons, j’aurais aimé qu’elle me lâche un quack… Donc c’est peut-être pour ça que je suis un peu amère.

Jordan : J’ai pas nécessairement une rancune envers Naadei, je comprends son point. J’ai quand même décroché de la game, je ne vais pas mentir. Au début, j’avais de quoi contre Jamie. Quand j’ai vu la délibération, je trouvais qu’il n’avait pas assez mis son pied par terre, qu’il n’a pas assez défendu ses points. Naadei, en disant qu’elle se pitcherait en avant d’un train pour moi, elle savait très bien que si Julie-Anne partait ce soir-là, moi aussi je partais, donc c’est pas parce qu’elle a dit ça qu’elle a défendu mes intérêts. C’était quand même très, très stratégique de leur part. Mais bon, on passe à un autre appel.

Jordan, tu avoues toi-même que tu n’es pas très bon perdant. Tu t’es retenu à ton élimination, mais qu’est-ce qui te passait par la tête?

Jordan : Je me suis tenu loin de la game, je me suis tenu loin de la bisbille pis tout. Comment Kevin se sentait par rapport à Julie-Anne et Cintia ou même la petite chicane qu’il a eue avec Cintia, moi, j’avais aucune idée de ça. Je me demandais toute la soirée de l’élimination pourquoi on n’avait pas un mot à dire là-dedans. C’est là que j’ai réalisé dans ma tête que si les mixtes allaient trancher, c’était peut-être Julie-Anne qui allait partir. C’est sûr que j’étais fâché un peu. Mais en fin de compte, moi je me dis qu’avec le jeu Qui a dit quoi, Kevin a vu ma délibération de la semaine d’avant quand Éloïse est partie et que moi je voulais mettre Cintia dans l’enveloppe. Il connaît ma game, je connais sa game; j’ai voulu mettre une personne dans l’enveloppe, lui a eu la chance de le faire. Je le voyais comme un rival, j’étais un rival pour lui. C’est lui qui a eu le dernier mot.

Julie-Anne : C’était très stratégique. Ils nous voyaient comme un couple fort, alors la première opportunité qu’ils ont eue pour nous mettre dehors, ils l’ont prise.

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Ce soir à 18h30, deux filles doivent quitter l’aventure ✨ #odcheznous

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Vous dites que c’était une élimination stratégique parce que vous étiez un couple fort. Est-ce que vous vous voyiez en finale? Vous imaginiez-vous gagner OD Chez nous?

Jordan : Absolument. Côté authentique, c’était très fort. Évidemment, c’était récent comme relation Julie-Anne et moi, parce que moi je suis arrivé à la deuxième semaine et elle à la quatrième ou cinquième semaine. Ça s’est fait quand même rapidement, mais c’était intense et on était juste bien ensemble. Je pense que ça s’est fait sentir dans les maisons pour tous les autres candidats qu’on était un couple fort. Évidemment, avec les followers que Julie-Anne a, peut-être que le vote du public aurait vraiment penché vers elle. C’est sûr que moi, je me voyais en finale et gagner, mais c’est un jeu.

Julie-Anne : Je pense qu’ils nous ont vus comme une menace. C’est juste que, quand on était dans le jeu, on n’était pas dans la game, on faisait juste vivre notre amour. Donc voilà, je pense que c’est ça qui nous a nui!

Vous formez un couple dans la vraie vie maintenant. Vous êtes-vous dit « je t’aime »?

Jordan : Pas encore. C’est pas qu’on veut pas se le dire, c’est qu’on veut que ce soit naturel. Ce qu’on vit à OD, c’est tellement intense. Avec le chalet des exclus, on a pris un pas de recul et on a appris à se connaître vraiment, du début, dans nos vies. Veut, veut pas, t’apprends à vivre avec la personne 24/7. Je pense que ça a vraiment solidifié notre relation parce qu’on a vécu des émotions en montagnes russes.

Julie-Anne : Je pense qu’on veut prendre notre temps parce qu’on veut apprécier chaque moment de notre relation. On ne veut pas se précipiter. J’ai le goût de vivre toutes les étapes, alors c’est ce qu’on fait.

Avec la pandémie, comment voyez-vous la suite?

Julie-Anne : J’appréhende un peu, parce que justement avec la COVID je ne sais pas comment ça va fonctionner. Je ne sais même pas si je vais pouvoir aller chez ma famille! Moi, j’habite seule, donc c’est sûr que ça me facilite un peu la vie, tandis que Jordan habite avec sa famille. Va falloir qu’on s’ajuste.

Jordan : C’est des logistiques auxquelles on n’a pas pensé encore. C’est sûr qu’on va vouloir se revoir, évidemment, mais il va falloir qu’on fasse des plans. On va prendre ça une étape à la fois. Là, j’ai juste hâte de voir ma famille, ça n’a aucun sens.

Julie-Anne, as-tu préféré ton expérience OD Grèce ou OD Chez nous?

Julie-Anne : En Grèce, on était à destination, donc l’ambiance était complètement différente. Vu que j’étais arrivée dès le début, j’avais fait le tapis rouge avec les filles et je trouvais qu’on avait une chimie beaucoup plus forte. On avait vraiment une ambiance de groupe, on a été avec les mêmes personnes du début à la fin, on a vraiment tissé des liens serrés. C’était pas la même chose cette année. Cette année, on dirait que je ne connais pas grand monde dans l’aventure! En fait, je connais juste Jordan et les filles avec qui j’ai cohabité. C’est différent, je me suis sentie moins à Occupation Double cette année parce que j’étais moins dans la clique. Sinon, par rapport à ma relation, c’est sûr que ce que je vis c’est très beau et je ne compare pas.

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Ce soir à 18h30, deux filles doivent quitter l’aventure ✨ #odcheznous

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Qu’est-ce que vous retenez de votre parcours?

Julie-Anne : J’ai trouvé l’amour, alors juste ça, ça me comble.

Jordan : Pour ma part, sans la COVID, j’aurais jamais pensé faire OD. Au début, j’ai vraiment hésité à faire le show, mais je ne regrette absolument pas. Tout le monde qui fait partie de la production, tous les candidats, j’ai adoré. Pour moi, c’était comme des vacances, mais c’était l’expérience d’une vie et ça va rester gravé dans ma mémoire à tout jamais. On dirait que j’ai le goût de retourner à la Montagne Coupée juste pour chiller! […] C’est sûr que la sortie a été plus vite que prévu, j’ai toujours dit que je suis un gagnant. C’est poche un peu, mais on passe à autre chose. Julie-Anne et moi, on est un couple et on a hâte de vivre notre vie de tous les jours.

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«OD»: Karine St-Michel a pensé quitter rapidement

Exclue dimanche dernier d’OD Chez nousKarine St-Michel a fait un véritable 180 degrés en cours de route. Si elle a commencé son parcours en vantant sa nouvelle maturité, elle a donné une tout autre impression un quart de seconde plus tard en offrant une crise assez mémorable. Mais celle qu’on connaît bien puisqu’elle a collaboré avec nous comme chroniqueuse (vous pouvez d’ailleurs lire ses textes ici) a finalement su montrer qu’elle avait effectivement évolué depuis OD Bali en prenant le reste de son aventure avec humour et légèreté.

Karine, on te connaît bien et on sait que tu as effectivement gagné en maturité, mais on va se l’avouer, ça n’a pas paru à ton arrivée! Peux-tu expliquer pourquoi tu as été plutôt explosive au début?

Ça a été difficile pour moi, parce que je suis une personne qui tolère très mal le rejet. J’ai un lourd passé d’intimidation, on le sait. Ça fait en sorte que j’ai des réactions qui sont extrêmement fortes quand ça vient au rejet et tout ce qui est en lien à ça, même si ce n’est pas ça réellement qui est arrivé. Je prends tout comme du rejet, vraiment vite. J’avais l’impression que j’avais vraiment changé sur ce point-là, que j’avais évolué, parce que je n’étais plus autant mise face à des situations de ce style-là. Là, je réalise que j’ai encore beaucoup de travail à faire là-dessus, mais ce qui a changé, c’est que ça a pris très peu de temps avant que je m’y fasse et que je tourne ça à la blague. Avant, c’était juste : je fonds en larmes et tout le monde est méchant! Je pense que c’est là que sont l’amélioration et ma prise de maturité.

Ça t’a aussi rappelé OD Bali et le rejet que tu avais vécu avec Karym, n’est-ce pas? Est-ce que ça t’a fait regretter d’être allée à OD Chez nous, au départ?

Oui, tellement! J’avais des appréhensions en arrivant là. J’avais tellement peur que ça m’arrive et je ne voulais tellement pas que ça m’arrive que le fait que j’aille l’impression que je n’avais même pas une chance de vivre quelque chose, j’ai pris ça comme une claque dans la face. Ça m’a rappelé ce que j’ai vécu et comment je me suis fait rejeter. On se rappelle, à Bali, je n’avais aucune idée que Karym s’en allait vers Shanie. Moi, il m’avait dit « je t’aime ». Dans ma tête, on était un couple stable, on revenait au Québec et on était ensemble.

Est-ce que ça t’a fait regretter d’être allée à OD Chez nous, au départ?

Je me suis dit : « Oh mon Dieu, c’est encore la situation qui me fait sortir le négatif de ma personne. Pourquoi je me suis mise là-dedans? » Donc oui, j’ai vraiment regretté. J’ai voulu quitter. La première semaine, j’ai rencontré la production hors caméra et j’ai dit que je quittais. J’avais commencé à faire mes valises! J’avais dit que j’allais partir à la place de Julie. Cette année, on a accès à une psychologue en tout temps. Automatiquement, quand on veut consulter, on peut. J’ai consulté une psychologue et ça m’a tellement fait du bien! Elle m’a dit : « Dans ta vie, quand tu vis du rejet, tu as toujours fui. » C’est vrai. Quand je vis quelque chose qui va me créer beaucoup d’émotions, je fuis, comme ça je ne le vis plus et j’ai l’impression que j’ai guéri, que j’ai changé, mais ce n’est pas réel. En me disant : « Cette fois-ci, je ne vais pas fuir et je vais affronter », eh bien, finalement, je ne regrette vraiment pas d’avoir fait OD.

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Tu as eu plusieurs petites maladresses, sans être mal intentionnée. Il y a eu l’affaire avec Naadei et Patrick, l’affaire avec Cintia et Kevin… Au final, ça a donné un peu l’impression par moments que tu avais un côté manipulateur. Crois-tu que des fois tu interprétais mal ce qui se passait et que c’est ce qui a généré des conflits?

J’apprends pas de mes erreurs! C’est clairement mon interprétation, ma perception. Je suis une personne qui est capable de me remettre en question et je suis capable de voir quand je fais une erreur. Ça, c’était une erreur, clairement. Je ne perçois pas bien beaucoup de choses, c’est vrai et je dois travailler là-dessus. Pour moi, tout est noir ou blanc et j’ai de la misère dans la zone grise. Je sais que c’est un défaut de ma part. Si tu n’es pas clair dans tes réponses, attends-toi à ce que je perçoive les choses à mon avantage. À la date FaceTime, on me voit poser des questions extrêmement claires à Naadei et ses réponses sont : « Je suis ouverte, je veux rencontrer tout le monde. » […] C’est une mauvaise perception, je m’en excuse et je me suis déjà excusée à Naadei, ça n’a juste jamais été montré.

Avec le recul, as-tu compris que Naadei essayait peut-être plutôt de te réconforter? 

Ouais, elle essayait de me faire rire, je pense. Elle essayait de me faire sentir moins prise dans le jeu et de mettre du positif dans mon expérience. Mais je continue de dire que Naadei restait ouverte à ce moment-là. Le fait que j’ai créé ce doute-là a fait qu’ils se sont rapprochés encore plus… Il faut essayer de voir le positif dans les situations et ça, c’en est, au final.

Crois-tu que ton amitié avec Cintia restera intacte?

L’histoire Kevin et Cintia, je ne me sentais pas bien d’avoir un peu trahi mon amie. Je n’avais pas pensé. Sur le coup [au party pyjama], je voulais faire rire et c’était sans malice. Après, je me suis dit que j’aimais Cintia et que j’allais être honnête avec elle. […] Je me disais que Kevin allait le dire à Cintia qu’il n’avait pas de sentiments pour elle et que Cintia allait penser que c’était à cause de la chicane, que c’était de ma faute si Kevin ne l’aime pas. Je me suis dit qu’il fallait qu’elle sache que ce n’était pas en rapport à ça et, en même temps, Kevin a quand même manqué de tact en le disant à tout le monde, sauf elle. Je me disais que mon lien avec Cintia est tellement fort, pourquoi je garderais ça sur mes épaules quand ça me pèse tellement lourd et que je ne suis pas à l’aise? Moi, je ne savais pas qu’elle avait de la rancune pour moi, elle ne m’en a jamais parlé et je l’ai vu dans les émissions. Ça m’a fait vraiment beaucoup de peine, ça m’a choquée. Je ne pense pas qu’on a réglé ça. Envoyer la décision de l’élimination à la maison mixte, je l’ai fait pour elle et elle ne le voit même pas comme ça. Cintia le savait déjà que Kevin voulait éliminer Julie-Anne et elle n’a rien dit. Si j’avais su, ça aurait été complètement différent. Je me suis sentie trahie, je me suis sentie comme une conne d’avoir pris son côté quand deux jours avant elle a dit qu’elle me détestait.

Tu as l’air d’avoir cheminé pendant ton séjour. Qu’est-ce que l’aventure t’a appris sur toi?

Il faut que j’apprenne et que je travaille à faire la distinction entre ce qui est privé et ce qui ne l’est pas. J’ai été élevée avec l’honnêteté comme la chose la plus importante. Il n’y avait rien d’autre, il fallait être vrai, honnête et ne pas cacher les choses. Mes parents m’ont toujours dit que je ne peux pas tromper quand je dis la vérité. Je pense comme ça, mais il y a des choses qu’il faut que j’apprenne à ne pas dire et il y a des choses qui sont privées. Ça peut être positif d’un côté, parce qu’avec moi tu as toujours l’heure juste, mais c’est très négatif pour d’autres personnes.

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Dimanche soir à 18h30, c’est le party POPPERS 🥂❣️ #odcheznous

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As-tu préféré ton aventure OD Bali ou OD Chez nous?

Je pense qu’il y a des côtés positifs à chacune des aventures! À OD Bali, j’ai eu plus de temps, donc j’ai vraiment plus connecté avec les filles, j’ai tissé des liens plus serrés avec plus de personnes. À OD Chez nous, j’ai tissé des liens peut-être un peu moins forts avec les filles, parce que j’ai eu vraiment moins de temps, mais avec Julie-Anne, mon lien est beaucoup plus fort que ce que j’ai tissé dans les six semaines à OD Bali. Je pense que je préfère OD Chez nous parce que c’est plus une vague de positif qu’OD Bali pour moi.