L’adoption aurait certains impacts sur le développement du langage. Des chercheurs de l’Université McGill ont découvert que le langage se développait moins aisément chez les enfants étant nés dans un autre pays.
Par exemple, des bébés nés en Chine auraient un retard de langage comparativement à ceux nés en sol canadien, et ce, même si tous ces enfants grandissent au sein d’un environnement familial équivalent.
Le quart des enfants adoptés semblait aussi avoir plus de difficulté à comprendre la langue de leur pays d’adoption.
Selon les chercheurs, cette différence s’expliquerait par le fait que les enfants nés en Chine entendraient parler le mandarin durant leurs premiers mois de vie, pour ensuite se retrouver dans un environnement francophone.
Les résultats complets de cette étude sont parus dans Child Development.