Si la malbouffe est présente dans les environs du milieu scolaire et que les enfants y ont accès, il va de soi, la majorité préférera consommer ces aliments plutôt que des plats santé.
C’est Xuyang Tang et des équipes de l’Université du Minnesota et l’Arizona State University qui ont récolté les données de 13 000 étudiants de 33 écoles primaires et secondaires au New Jersey.
Le choix de la situation géographique est dû au fait que dans cette région, comparativement au 17 % de moyenne d’obésité chez les jeunes, ce taux s’élevait à 25 %.
Les résultats de la recherche, publiés par l’American Public Health Association, démontrent la corrélation entre l’augmentation ou la diminution de l’indice de masse corporel des enfants et la proximité de restaurants de malbouffe ou d’aliments santé.
Les spécialistes s’entendent sur la légère mais notable influence négative de la proximité d’établissements offrant des aliments gras ou caloriques.
En moyenne, chaque école comprenait, à quelque cent mètres, 2,75 dépanneurs, 3,68 établissements de restauration rapide, 0,34 point de vente d’aliments santé et 0,24 supermarché.
Selon MedPageToday, les chercheurs souhaitent poursuivre avec d’autres études longitudinales pour vérifier la relation cause à effet de cet environnement.