Des chercheurs ont découvert une protéine antioxydante qui protègerait les spermatozoïdes lorsqu’ils quittent les testicules pour continuer leur maturation et devenir fertiles dans l’épididyme.
Fragiles, ils sont sujets à des stress oxydants qui provoquent des dommages au niveau de la membrane et même jusqu’à l’ADN. Or, on a identifié une enzyme, GPx5, qui intervient à ce moment pour protéger les spermatozoïdes.
Des recherches menées sur des souris démontraient que chez les mâles qui n’avaient pas cette protéine, il y avait une augmentation des défauts dans le développement de la progéniture, plus d’avortements spontanés ainsi que plus de mortalités périnatales.
Si cela se confirme chez l’homme, on pourra envisager des diagnostics possibles et la correction de l’infertilité posttesticulaire. Cela permettrait également de protéger les spermatozoïdes lors de la décongélation avant l’insémination artificielle.