L’aspirine active des enzymes
Grâce à un test non invasif, la prise de sang, les chercheurs de l’Hôpital général de Cheil, à Séoul en Corée du Sud, ont constaté que divers éléments de deux enzymes — qui peuvent être extraits du sang de la femme enceinte — indiquent le sexe du bébé dès cinq ou six semaines.
Avec ce test, qui est moins dangereux, les scientifiques disent qu’ils peuvent maintenant réduire de moitié l’attente des tests invasifs (extraire un échantillon de la poche amniotique qui protège le fœtus), qui exigent 11 semaines de grossesse pour identifier le sexe du bébé.
Le Dr Hyun Ryu Mee a déclaré que connaître aussi tôt le sexe est important si la mère est porteuse d’un gène du chromosome X qui peut causer une maladie comme la dystrophie musculaire ou l’hémophilie. Si le fœtus est porteur de la maladie, les parents pourraient choisir l’avortement plus tôt.
Toutefois, l’équipe fait une mise en garde : « Cette méthode pourrait aussi favoriser le potentiel de la sélection du sexe, surtout en Asie. Par conséquent, il devrait y avoir un examen attentif de l’utilisation de cet outil d’analyse dans les situations cliniques ».
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Les enzymes contre le gain de poids
Des chercheurs de la Warren Alpert Medical School of Brown University et du Rhode Island Hospital’s Hallett Center for Diabetes and Endocrinology ont identifié, sur des souris, une enzyme qui pourrait avoir un impact sur l’obésité.
Cette enzyme, IKKbeta, tonifierait le métabolisme en améliorant l’efficacité de l’insuline. Pour les scientifiques, ces résultats préliminaires, qui seront publiés en janvier dans Endocrinology, révèlent que l’IKKbeta pourrait être bénéfique contre l’obésité, la résistance à l’insuline, le diabète de type 2 et les inflammations.
Les souris soumises aux expériences étaient plus nourries, et malgré cela, gagnaient moins de poids que les souris non modifiées. Même si elles ingurgitaient plus de glucose, les souris transgéniques avaient plus d’énergie, sans prise de poids, ce qui tend à démontrer que leur métabolisme avait mieux absorbé le sucre.
Pour les chercheurs, il reste à comprendre comment l’IKKbeta permet au métabolisme de s’améliorer. À première vue, il semblerait que l’obésité et l’inflammation seraient toutes deux promues par une résistance à l’insuline. L’obésité demeure le plus important problème.