Le Devoir résume un article publié dans la revue Nature. Tim Inglis, un microbiologiste australien, déplore la réticence des pays à sacrifier du personnel médical pour éradiquer l’épidémie.
Les plus grands responsables de la paranoïa grandissante sont les médias, cela va de soi. Ils empoisonnent les tentatives pour déployer l’aide humanitaire nécessaire.
Selon Inglis, « les pays développés ne doivent pas avoir peur d’envoyer leur personnel médical pour combattre l’Ebola ». Il ajoute que « le risque en vaut la peine ».
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, somme les instances gouvernementales d’apporter l’aide requise sans tarder.
« Nous avons un urgent besoin que davantage d’équipes médicales étrangères formées se déploient dans la région. » Ki-moon parle de 5000 ressources qui proviennent de l’extérieur et qui pourront faire une rotation continue.
Toutefois, avec le régime de terreur qui sévit, les gouvernements versent de l’argent, mais certains ferment leur frontière, comme l’Australie et la Corée du Nord.
D’ici six mois, la menace sera bien plus grande pour les pays occidentaux, rappellent Inglis et Ki-moon.