Catégories
Uncategorized

Qui peut juger de votre méthode d’accouchement?

L’apparition des médias sociaux et des blogues et forums de toutes sortes ont permis à d’innombrables mères d’aller chercher du soutien et de se rapprocher de gens qui vivent la même chose qu’elles.

Cependant, ce nouveau mode d’échange et de communication a aussi favorisé le jugement d’autrui, la prise de position et l’expression de l’opinion de chacun.

En d’autres termes, auparavant, les futures mères se retrouvaient face aux opinions de la famille et la belle-famille. Désormais, c’est la planète entière qui peut remettre en question leurs décisions.

De plus en plus de femmes préconisent le retour à l’accouchement naturel, que ce soit en milieu hospitalier ou à la maison. Par contre, ces idéaux ont donné lieu à des comparaisons malsaines entre femmes.

Ainsi, celle qui a recours à l’épidurale, à la médication ou la césarienne ne le fait pas de façon « naturelle ». Celles qui ont donné naissance par voie vaginale et sans médication se donnent donc le droit de regarder les autres de haut.

Rappelez-vous néanmoins que l’accouchement est une décision très personnelle et intime. Elle ne devrait jamais faire l’objet de comparatifs et encore moins de jugements.

Catégories
Uncategorized

L’épidurale augmente la durée de l’accouchement

Science World Report affirme que de nos jours, ce sont la moitié des femmes aux États-Unis qui demandent l’injection, afin de se soustraire aux douleurs de l’accouchement.

Dre Yvonne Chenge et ses collègues de l’Université de Californie à San Francisco ont analysé les données de 42 268 femmes qui ont accouché entre 1976 et 2008. Ils ont simplement comparé la durée de l’accouchement parmi celles qui n’avaient pas reçu l’épidurale et celles qui en avaient bénéficié.

Les chercheurs ont constaté une différence moyenne de deux heures au terme de leur analyse. L’accouchement d’un premier enfant pour les femmes sans épidurale prenait environ 3,3 heures, contrairement à celles ayant reçu l’injection, qui accouchaient en moyenne en 5,6 heures.

Les résultats se sont avérés similaires lors des accouchements de seconde grossesse. Les femmes avec épidurale prenaient environ 1 heure et 21 minutes, contrairement à 2 heures 54 minutes avec injection.

L’épidurale permet certes à la mère de se reposer lorsque l’accouchement est long et pénible, mais surtout, il permet d’enrayer la douleur. Cependant, les femmes doivent se rappeler qu’il y a certains risques, entre autres une chute soudaine de pression artérielle qui peut affecter le bébé.

Les résultats sont présentés dans la revue Obstetrics & Gynecology.

Catégories
Uncategorized

S’administrer son épidurale soi-même?

On propose depuis peu une nouvelle façon d’accoucher : la femme déciderait elle-même de sa dose d’épidurale ainsi que du moment de l’injection.

Selon Radio-Canada, des médecins suggéreraient fortement cette nouvelle méthode, car elle faciliterait l’accouchement. La femme aurait la maîtrise sur l’administration de son épidurale à l’aide d’un bouton.

Cette façon de faire diminuerait les interventions médicales. En effet, après avoir observé 270 accouchements, on a remarqué que la dose d’épidurale utilisée était moindre chez les femmes ayant décidé elles-mêmes le moment de l’injection.

Mentionnons que parmi les participantes, le tiers avaient le pouvoir sur leur injection de l’anesthésique à l’aide d’un bouton.

On aurait aussi remarqué que dans le cadre de cette méthode, les forceps et les ventouses avaient été moins souvent utilisés, ce qui rend les naissances moins traumatisantes pour les bébés.

Bien que plusieurs médecins affirment qu’il n’existerait aucune différence entre les deux façons d’accoucher, des chercheurs sont des partisans de cette nouvelle méthode et l’ont confirmé lors du récent congrès de la Société de médecine fœtale maternelle à San Francisco.

Catégories
Uncategorized

Hausse des décès par épidurale

Si les morts reliées aux anesthésies générales ont chuté dans les dernières décennies, il semble que plus de femmes décèdent des suites de l’épidurale.

C’est que ce que suggère une récente étude parue dans Obstetrics & Gynecology.

On a remarqué que de 1979 à 2002, les décès par tout type d’anesthésie lors d’une naissance ont chuté de 59 %.

Pourtant, ceux reliés aux anesthésies locales sont en augmentation. En effet, si l’on en a relevé 2,5 par million lors d’une césarienne de 1991 à 1996, ce chiffre est passé à 3,8 de 1997 à 2002.

La Dre Joy L. Hawkins, de l’École de médecine à l’Université du Colorado à Aurora, a dirigé la présente étude. Elle considère que ces données doivent être prises au sérieux.

Selon elle, une future maman peut maîtriser plusieurs éléments durant sa grossesse et peut ainsi mettre toutes les chances de son côté.

Ainsi, la pression sanguine et le contrôle du diabète sont primordiaux et peuvent cibler les femmes pouvant être vulnérables.

Toutefois, la Dre Hawkins rappelle que la mort lors de l’accouchement constitue un événement rare.

Catégories
Uncategorized

Les dernières statistiques en matière de maternité

Le rapport intitulé Enquête canadienne sur l’expérience de la maternité, publié hier (24 mars) par l’Agence de la santé publique du Canada, fait état des dernières statistiques concernant les femmes enceintes.

Parmi les conclusions, on apprend que le taux de césariennes élevé inquiète les autorités et que les futures mères devraient être mieux informées à propos des différentes options, comme les épidurales.

« Nous avons tendance à faire trop d’interventions pendant le travail et l’accouchement. Notre taux de césariennes est en hausse. Nous déclenchons, accélérons le travail et nous utilisons beaucoup l’épidurale », a déploré l’un des auteurs de ce rapport, la Dre Beverley Chalmers.

Selon l’agence fédérale, ce type d’interventions peut augmenter les complications. « Je pense qu’on devrait revenir à une approche plus naturelle. La technologie, c’est fantastique et c’est vraiment important quand les femmes en ont vraiment besoin. La question est combien de femmes ont besoin de tant d’interventions », a conclu la Dre Chalmers.