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L’épigénétique jouerait un rôle crucial dans le développement de l’homosexualité

La nouvelle recherche a montré que durant le développement du foetus, certains épimarqueurs spécifiques du sexe, qui devraient être « effacés » pour ne pas passer d’une génération à l’autre, sont parfois conservés de façon « antagoniste ».

Cela signifie que le foetus n’est pas complètement « protégé » de la variation substantielle de testostérone qui se produit durant la grossesse, selon le sexe du bébé.

L’épigénétique constitue une couche d’information supplémentaire reliée à nos gènes, qui régule l’expression de ceux-ci. Les gènes contiennent en quelque sorte des instructions, mais ce sont les épimarqueurs qui dirigent la manière dont ces instructions sont appliquées.

Même si les scientifiques croient depuis longtemps que l’homosexualité a une origine génétique, il n’a jamais été possible d’identifier un gène relié à la préférence sexuelle jusqu’à maintenant.

Un des auteurs de l’étude, Sergey Gavrilets, a affirmé que « la transmission des épimarqueurs sexuellement antagonistes est le mécanisme le plus plausible pour expliquer l’homosexualité humaine du point de vue de l’évolution », selon Science Daily.

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L’influence néfaste sur le foetus d’un régime pendant la grossesse

La prise de poids chez la future mère est une préoccupation commune lors d’une grossesse. Bien que l’exercice soit fortement recommandé, quoique de façon modérée, le régime ne constitue pas, pour sa part, une alternative à adopter.

Les résultats de l’étude du professeur Peter Gluckman de l’Institut Liggins, de l’Université d’Auckland, ont été confirmés hier (19 avril) à l’AFP. La corrélation entre le régime durant la grossesse et les risques d’obésité, de maladie cardiaque ou de diabète est si évidente que les chercheurs en sont demeurés sceptiques au début.

« C’est une découverte majeure parce que pour la première fois, nous disposons de données pour travailler sur le régime optimal pour une future maman », a déclaré Gluckman. Les scientifiques de Grande-Bretagne, de Nouvelle-Zélande et de Singapour ont effectué cette recherche relativement au nombre croissant de cas d’obésité chez les enfants de 6 à 9 ans.

Le phénomène, étudié sur le cordon ombilical de 300 bébés, consiste à démontrer l’influence de l’alimentation de la mère et de son impact sur l’ADN de l’enfant. Il s’agit d’un processus nommé « changement épigénétique ». 

En d’autres mots, le fœtus capte le manque de nutriments, dont les hydrates de carbone nécessaires pour l’énergie, et son métabolisme développe un mécanisme qui stocke les graisses plus facilement et conserve cette défense à la naissance.