La nouvelle recherche a montré que durant le développement du foetus, certains épimarqueurs spécifiques du sexe, qui devraient être « effacés » pour ne pas passer d’une génération à l’autre, sont parfois conservés de façon « antagoniste ».
Cela signifie que le foetus n’est pas complètement « protégé » de la variation substantielle de testostérone qui se produit durant la grossesse, selon le sexe du bébé.
L’épigénétique constitue une couche d’information supplémentaire reliée à nos gènes, qui régule l’expression de ceux-ci. Les gènes contiennent en quelque sorte des instructions, mais ce sont les épimarqueurs qui dirigent la manière dont ces instructions sont appliquées.
Même si les scientifiques croient depuis longtemps que l’homosexualité a une origine génétique, il n’a jamais été possible d’identifier un gène relié à la préférence sexuelle jusqu’à maintenant.
Un des auteurs de l’étude, Sergey Gavrilets, a affirmé que « la transmission des épimarqueurs sexuellement antagonistes est le mécanisme le plus plausible pour expliquer l’homosexualité humaine du point de vue de l’évolution », selon Science Daily.