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Identifier les enfants à risque de développer l’épilepsie à la suite de convulsions

Selon une étude réalisée par l’autorité en santé américaine, National Institutes of Health, des imageries du cerveau effectuées quelques jours après qu’un enfant ait fait des convulsions fébriles prolongées peuvent révéler des lésions au niveau de l’hippocampe, une partie du lobe temporal en lien avec l’épilepsie.

3 à 4 % des enfants ont des convulsions fébriles lorsqu’ils font de la forte fièvre, et si cette condition est habituellement bénigne, les médecins croient qu’elle augmente le risque d’épilepsie.

30 à 40 % des enfants qui ont eu un ou des épisodes de convulsions fébriles durant 30 minutes ou plus développeront ainsi ce trouble neurologique plus tard.

Dans le cadre de l’étude, 191 enfants ont passé un test de résonnance magnétique quelques jours après des convulsions fébriles, prolongées ou non. Parmi ceux qui avaient fait des convulsions fébriles prolongées, 11,5 % présentaient des lésions à l’hippocampe, tandis qu’on pouvait observer des anormalités de cette structure cérébrale chez 11,5 % des enfants. Seulement 2,1 % des enfants qui avaient fait des convulsions simples avaient ces problèmes.

45,2 % des enfants ayant plutôt passé un encéphalogramme présentaient aussi des anormalités, et il y avait une corrélation entre les résultats des deux tests, ont noté les chercheurs, selon Medical News Today.

Les données ont été publiées dans la revue médicale Neurology.

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Lil Wayne victime d’une crise d’épilepsie

Récemment, Lil Wayne mentionnait qu’il souhaitait ralentir le rythme un peu pour se consacrer à son autre passion, le skateboard. L’artiste de 30 ans, qui a lancé les carrières notamment de Drake et Nicki Minaj, brûle la chandelle par les deux bouts.

Le résultat s’est d’ailleurs fait sentir lors d’un vol dans son jet privé, hier (25 octobre), le faisant atterrir d’urgence au Texas. Selon TMZ, Lil Wayne aurait été victime des symptômes d’une crise d’épilepsie.

Transporté d’urgence à l’hôpital local, il a été mis en observation pendant plusieurs heures avant d’obtenir son congé. Une source a mentionné qu’il « allait mieux » en soirée.

Il s’agit d’un incident similaire à celui qu’a vécu le magnat du hip-hop, Rick Ross, qui a récemment fait deux crises d’épilepsie en plein vol.

Par ailleurs, Lil Wayne affirme qu’il a enregistré 90 titres dernièrement pour Dr. Dre. Un peu de repos sera donc bienvenu.

« Je ne sais pas si vous savez comment travaille Dre. […] Tu ne sais jamais quelle chanson il choisira », a déclaré le rappeur.

Son nouvel album, I Am Not a Human Being II, sortira en novembre. Par la suite, si ses problèmes de santé persistent, l’artiste n’aura d’autre choix que de ralentir la cadence un certain moment.

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Un traitement contre l’épilepsie pour perdre du poids?

Un médicament, le zonisamide, vendu sous ordonnance et développé originalement pour traiter l’épilepsie, pourrait venir en aide aux gens qui désirent perdre du poids, affirment des chercheurs dans des propos rapportés par www.nlm.nih.gov.

Bien entendu, comme les solutions miracles n’existent pas vraiment en matière de lutte à l’obésité, cette médication devra être accompagnée d’un suivi par un spécialiste et d’une nutrition attentionnée.

Tout de même, des patients qui ont absorbé 400 milligrammes de zonisamide quotidiennement pendant un an ont perdu jusqu’à 7,5 livres, ce qui est au-dessus des moyennes enregistrées sur des patients qui ne comptaient que sur un régime et un programme d’exercices.

En contrepartie, certains effets secondaires ont été observés.

Le Dr Kishore Gadde, directeur de l’Obesity Clinical Trials Program du Duke University Medical Center à Durham, en Caroline du Nord, explique : « L’idée était de voir si l’on pouvait retrancher plus de poids si l’on associait un nouveau style de vie à ce médicament. Et la réponse est oui ».

Voilà une excellente nouvelle pour les gens aux prises avec des problèmes de poids qui voient leurs options non chirurgicales se limiter à très peu de choses.

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Bonne nouvelle pour les enfants épileptiques

Le deux tiers des jeunes atteints d’épilepsie myoclonique juvénile, qui touche les adolescents et les jeunes adultes, finissent par ne plus du tout avoir de symptômes de la maladie. De plus, 30 % d’entre eux pourront cesser tout traitement, selon une étude publiée dans la revue en ligne Epilepsia.

Ces résultats prouvent donc l’efficacité des traitements contre l’épilepsie de longue durée.

En fait, quelques facteurs peuvent prédire que les crises disparaissent. Par exemple, l’enfant peut avoir des crises généralisées au départ de l’épilepsie, qui sont souvent précédées de crises myocloniques et que l’on traite avec une médecine antiépileptique.

Aussi, l’un de ces signes est la rémission ainsi que la fréquence des crises généralisées pendant le traitement.

Cependant, à la fin du traitement, le patient soumis à de brefs éclairs lumineux auquel réagit le cerveau en envoyant des décharges est susceptible de subir d’autres crises dans l’avenir.

Généralement, l’étude a quand même permis de prouver que le traitement antiépileptique à long terme est efficace.

Rappelons qu’une équipe de l’Université Concordia à Montréal a créé une méthode informatisée pour détecter les crises plus rapidement et de façon plus précise. L’algorithme peut vérifier les signaux électriques du cerveau des personnes et déterminer plus clairement quand survient une crise.

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Des vaccins qui ne provoquent pas de convulsions chez les enfants

La revue Pediatrics publie une nouvelle étude mentionnant que si la dose du vaccin contre la rougeole ou la varicelle est administrée à un enfant âgé de 4 à 6 ans, il n’y a aucun risque accru qu’il fasse des convulsions fébriles durant les six semaines suivant la vaccination.

S’il y a convulsions fébriles — ce qui est plutôt rare pour un enfant de cet âge, mais qui peut se produire fréquemment chez un bébé de 18 mois qui a reçu les vaccins –, elles seront liées à de la fièvre et seront brèves. Elles ne pourront pas conduire à la mort ni à des lésions cérébrales ou à des troubles épileptiques.

En d’autres termes, le vaccin contre la rougeole ou la varicelle est sécuritaire pour les enfants de 4 à 6 ans, affirment les spécialistes.

Pour en arriver à cette conclusion, le Kaiser Permanente Vaccine Study Center a examiné les données de près de 87 000 enfants âgés de 4 à 6 ans ayant reçu le ou les vaccins, dans la même journée ou séparément.

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Grossesse : l’inhalateur pour prévenir l’asthme est-il dangereux pour bébé?

Malgré ce constat alarmant, le Collège royal européen des obstétriciens et gynécologues a exhorté les femmes à continuer de prendre leurs médicaments, en dépit de l’enquête en cours, et à parler à leur médecin si elles sont inquiètes.

La Dre Marian Bakker du Centre médical universitaire de Groningen, aux Pays-Bas, a d’ailleurs affirmé qu’il est encore difficile d’établir si des médicaments sont dangereux ou non pour le bébé pendant la grossesse.

En Europe, des milliers de femmes enceintes qui doivent prendre des médicaments pour contrer l’asthme, l’épilepsie, le diabète et la dépression sont le principal sujet d’une enquête appelée Euromedicat,dont les résultats devraient être publiés en 2013.

Près de quatre millions de naissances sont examinées de plus près pour connaître les effets de l’insuline, des inhalateurs pour l’asthme, des nouveaux antiépileptiques et des antidépresseurs ISRS sur les nouveau-nés.

Les dossiers médicaux sont appariés avec les registres nationaux d’anomalies congénitales chez les nourrissons, y compris les cas de fente palatine, de spina-bifida et de malformations cardiaques.

Rappelons qu’environ une femme sur cinq souffre de dépression et doit être traitée durant la grossesse. De plus, les inhalateurs pour la prévention de l’asthme, qui contiennent des stéroïdes, ont récemment été liés à un risque légèrement accru de troubles hormonaux et métaboliques chez les bébés.

Une enquête plus approfondie sur cette dernière révélation a toutefois été demandée par des spécialistes qui ont écrit dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.

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Épilepsie : un médicament pour contrer les crises d’absence

L’enfant est éveillé, mais il est dans un état second. Dans son cerveau, des signaux de haute fréquence se bousculent, viennent et repartent rapidement, et provoquent des crises d’absence des centaines de fois par jour chez les enfants atteints d’épilepsie.

Pour remédier à cette situation et permettre à ces petits d’être concentrés, d’avoir une vie normale et de réussir à l’école notamment, un nouveau médicament, appelé pour le moment Z941 Z944, pourrait être efficace.

Des tests sur des rats en laboratoire ont permis d’éviter 80 à 90 % des crises d’absence chez les rongeurs.

Les résultats de l’étude de chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique, publiés dans la revue Science Translational Medicine, laissent croire que le médicament pourrait avoir le même effet sur les enfants. Les premiers tests sur des cellules humaines clonées le prouvent déjà.

Selon des scientifiques australiens, une mutation dans les canaux calciques de type T du cerveau qui laisse entrer un flux trop élevé de calcium serait à l’origine des crises d’absence épileptiques.

Le nouveau médicament, qui peut être pris en comprimés, permettrait de bloquer le passage du flux.

Toutefois, des ajustements et des études supplémentaires devront être effectués pour que le médicament n’entre pas en conflit avec d’autres fonctions corporelles, comme le rythme cardiaque qui a besoin des canaux calciques.

Les médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie ne sont pas totalement aptes à gérer les crises d’absence et provoquent souvent des effets secondaires graves, comme de la somnolence et des troubles de la vision.

Outre l’épilepsie, il semblerait que la douleur chronique pourrait être traitée par ce nouveau remède.

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De plus en plus de troubles neurologiques chez l’enfant

Selon une étude de la Harvard Medical School à Boston, entre 1997 et 2006, les enfants atteints de troubles neurologiques ont pris d’assaut les hôpitaux pédiatriques américains et coûté cher au système de santé.

En 2006, ces enfants représentaient 5,3 % de toutes les hospitalisations et le tiers (29 % — 12 milliards de dollars) des frais d’hospitalisation dans les hôpitaux pour enfants.

Durant cette période, le pourcentage d’hospitalisations pour des troubles neurologiques dans les hôpitaux pour adultes a diminué, passant de 3 % en 1997 à 2,5 % en 2006, tandis que la proportion des petits patients, elle, a augmenté de 11,7 % en 1997 à 13,5 % en 2006.

Selon les chercheurs, cette augmentation infantile pourrait s’expliquer par un meilleur taux de survie des enfants atteints de troubles neurologiques.

En examinant les données médicales de 25 millions d’enfants enregistrés aux États-Unis, les chercheurs ont noté que l’épilepsie (52,2 %) était le diagnostic le plus répandu en déficience neurologique, suivie de la paralysie cérébrale (15,9 %). Quant aux nourrissons ayant des troubles neurologiques, ceux-ci ont augmenté de 5 %

Afin de répondre aux besoins de cette population de patients en pleine expansion, les chercheurs croient que les hôpitaux devraient trouver des solutions efficaces pour faire face à cette réalité, qui ne devrait pas être perçue comme un problème.

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PRRT2 : à l’origine de l’épilepsie infantile bénigne familiale?

L’épilepsie infantile familiale bénigne (EIFB) se caractérise par la survenue, chez des nourrissons normaux sans antécédents personnels, de crises répétées au cours de la première année de vie.

Ces crises débutent entre 4 et 8 mois. Elles sont brèves, répétées « en orages » pendant quelques jours ou semaines, sans modification du comportement.

La cause de cette anomalie génétique, encore méconnue jusqu’à ce jour par la science, pourrait être liée au gène PRRT2.

Les familles aux prises avec cette condition de vie sont toutes porteuses du gène, selon des chercheurs et généticiens l’Université de Melbourne et Florey en Australie.

Une variation dans la protéine du gène pourrait être la cause des crises chez le nourrisson. L’identification du gène et le traitement précoce pourraient influencer le futur des bébés atteints.

Certains des enfants atteints de l’EIFB peuvent développer, tard durant l’enfance ou l’adolescence, un trouble de mouvement inhabituel appelé paroxystique kinésigénique choréoathétose (PKC). Ce trouble de mouvements soudains peut gravement diminuer la qualité de vie.

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L’épilepsie reliée à la prématurité

Des chercheurs de la Stanford University soutiennent que la prématurité et l’épilepsie sont liées. Un bébé prématuré courra plus de risques d’être épileptique, une fois adulte, selon leur étude ayant porté sur 630 000 personnes.

Une naissance prématurée serait donc liée à une plus forte prévalence de l’épilepsie chez l’enfant qui était né prématurément, et cette corrélation peut être reportée à l’âge adulte, lit-on sur Medscape.

Parmi tous ceux qui avaient été hospitalisés pour une crise d’épilepsie, cinq fois plus de sujets étaient nés entre la 23e et la 31e semaine de grossesse. On parle ici d’un ratio de 0,15 % au total et de 0,7 % chez ceux nés prématurément.

Ce taux était encore plus important chez les sujets qui étaient nés légèrement prématurément, soit entre la 35e et la 36e semaine de grossesse, avec 0,25 %.

Même si le risque de devenir épileptique demeure faible, les chercheurs encouragent la vigilance quant aux bébés prématurés.