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Un lien entre la schizophrénie et l’épilepsie

Pour la première fois, les chercheurs ont découvert un lien bidirectionnel entre la schizophrénie et l’épilepsie.
En effet, les personnes schizophrènes ont jusqu’à six fois plus de risques de faire des crises d’épilepsie.
 
L’équipe du China Medical University Hospital de Taichung croit que ce lien ferait partie des facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux.
 
Toutefois, les recherches doivent s’approfondir afin de mieux comprendre les mécanismes qui relient les deux maladies, mentionne la revue Epilepsia.
 
16 000 personnes schizophrènes et souffrant aussi d’épilepsie ont été suivies entre 1999 et 2008 pour arriver à ces conclusions.
 
Au Canada, on estime que 1 % de la population est touchée par la schizophrénie. Tout comme l’épilepsie, il s’agit d’une maladie complexe. Comme pour tout ce qui touche le cerveau, les experts continuent de faire des découvertes dans le domaine.

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Un traitement contre l’épilepsie infantile

On lit sur Medical News Today qu’un traitement contre l’épilepsie infantile affiche des résultats des plus encourageants. Le Zonegran® serait bien toléré par les enfants épileptiques qui ont des crises partielles et qui prennent aussi un ou deux autres médicaments spécifiques.

Une étude ayant porté sur ce médicament, la CATZ, a été effectuée auprès de 207 jeunes patients âgés de 6 à 17 ans qui présentaient les caractéristiques citées. Elle consistait en une analyse de l’efficacité et de l’innocuité du Zonegran®, lequel a été comparé aux effets d’un placebo.

Beaucoup d’espoir réside en ce traitement, car le critère d’évaluation principal de l’étude était la proportion des patients qui présentaient une réduction « supérieure ou égale à 50 % » de la fréquence des crises après 12 semaines.

Le médicament présentait déjà des résultats probants auprès d’une population adulte ayant reçu un récent diagnostic d’épilepsie, et il semble que les enfants atteints pourraient aussi bénéficier d’un tel traitement.

De nombreux enfants épileptiques ne peuvent encore profiter d’une maîtrise totale de leurs crises, et ils doivent prendre plus d’un médicament pour les réduire.

Mentionnons en terminant que 50 millions de personnes sont atteintes d’épilepsie dans le monde, dont 10,5 millions d’enfants de moins de 15 ans.

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L’activité cérébrale et l’épilepsie infantile

Selon une récente recherche parue dans Epilepsia, on a fait un grand pas dans la compréhension de l’épilepsie infantile. Grâce à l’électroencéphalographie intracrânienne, on arrivera bientôt à cerner la région du cerveau qui est en cause dans l’épilepsie.

On avait déjà soutenu, dans des études précédentes, que la résection d’une partie du cerveau pourrait réduire l’apparition de crises épileptiques.

Cela était encore impensable pour les enfants, car ces derniers ont très souvent un réseau épileptique beaucoup plus étendu que chez les adultes.

Or, l’avenir semble prometteur pour les enfants atteints d’épilepsie. Il semble qu’une telle chirurgie puisse devenir possible, si elle est réalisée à l’aide d’ondulations rapides. Une meilleure identification de la zone cérébrale atteinte permettrait une opération chirurgicale réussie.

Jusqu’ici, on a remarqué un effet bénéfique permettant de meilleures suites d’une crise d’épilepsie chez les jeunes patients de l’étude. Une nouvelle approche chirurgicale est donc envisagée.

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Découverte d’un gène responsable de l’épilepsie

Une équipe de l’Inserm a identifié le gène qui est responsable de l’épilepsie du lobe temporal, la forme la plus commune de l’épilepsie chez les adultes, qui survient après une attaque du cerveau, à la suite d’un traumatisme crânien ou d’une méningite par exemple.
 
Selon les Annals of Neurology, ce type d’épilepsie peut même survenir une dizaine d’années après le choc.
 
Un seul gène, le NRSF, est responsable de ces crises d’épilepsie. Il prend alors le contrôle des 1 800 autres gènes qui se dérèglent à leur tour. C’est ce qui cause les crises.
 
On a injecté à des souris des leurres chimiques afin de bloquer l’activité de ce gène et les chercheurs ont ainsi réussi à réduire le nombre de crises, en plus d’aider à la restauration de l’activité cérébrale.

Ceci ouvre la voie, dans le futur, à des traitements préventifs pour les personnes qui seraient victimes d’un choc au cerveau.

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Nouvelles preuves contre les médicaments antiépileptiques

Il semble hors de tout doute que les médicaments servant à empêcher les crises d’épilepsie comportent des risques s’ils sont pris durant la grossesse.

Une étude ayant porté sur 33 pays, publiée dans The Lancet, a confirmé les risques de défectuosités de naissance lorsque ces médicaments sont pris en début de grossesse. Elle est aussi la première à offrir une analyse multifactorielle des risques associés.
 
On a donc pu établir aussi un lien entre la prévalence desdites défectuosités et la dose prise par la mère. Ces découvertes seront bien entendu cruciales dans le traitement des femmes épileptiques qui veulent vivre une grossesse.
 
En plus de l’augmentation des risques en raison du dosage des médicaments, les chercheurs de la présente étude ont pu prendre en considération d’autres facteurs d’influence, comme l’historique familial et la gravité de l’épilepsie.

Ainsi, les risques de défectuosités de naissance étaient quatre fois plus élevés lorsqu’ils étaient jumelés à des malformations congénitales majeures déjà connues dans la famille.

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Conséquences de l’épilepsie infantile

On peut lire dans Epilepsia que les jeunes enfants vivant avec l’épilepsie accusent aussi un manque quant à leur cognition. Il semble que l’âge auquel survient la première crise d’épilepsie est également un bon indicateur du degré de cette déficience cognitive.

Dans le cadre de cette étude de l’Université de Tampere en Finlande, on a suivi 64 enfants âgés de 3 à 6 ans. Tous les participants souffraient d’épilepsie. Le but était bien de déterminer s’il y avait déficience et en quoi l’épilepsie y était en cause.
 
Il semble que les crises d’épilepsie survenant tôt dans la vie constituent un facteur prédominant de ladite déficience cognitive. Ici, les fonctions de la cognition ont été évaluées chez les jeunes participants selon une évaluation psychologique, des rapports des parents ainsi que des observations faites en garderie.

Les chercheurs de l’étude concluent que des programmes d’intervention suivis le plus tôt possible pourraient améliorer les capacités cognitives et psychologiques des jeunes enfants aux prises avec l’épilepsie.

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Des médicaments nouvelle génération sur la sellette

Une étude danoise parue dernièrement dans JAMA nous apprend que les risques pour le bébé ont été évalués quant à des médicaments nouvelle génération employés notamment pour traiter les troubles bipolaires et les migraines.

Ces médicaments antiépileptiques, s’ils sont ingérés durant le premier trimestre de grossesse, ne représentent finalement aucun risque de défectuosités de naissance majeures.
 
Mentionnons au passage que les mêmes médicaments, mais de la génération précédente, avaient présenté un lien avec les problèmes natals.
 
L’étude du Statens Serum Institut de Copenhague a porté sur 837 795 naissances ayant eu lieu au Danemark entre janvier 1996 et septembre 2008.

Les médicaments antiépileptiques nouvelle génération concernés sont la gabapentine, la lamotrigine, le lévétiracétam, l’oxcarbazépine et le topiramate.

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Le traitement de l’épilepsie influencé par le revenu?

Le Centre médical de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati a relevé que 58 % des enfants n’ont pas suivi leur traitement contre l’épilepsie durant les 6 premiers mois qui ont suivi le diagnostic. Ces données touchent 124 enfants âgés de 2 à 12 ans.

Il semble que la prise non régulière de leurs médicaments serait due à la situation socio-économique de la famille. Un triste lien a donc été fait entre la pauvreté et le manque d’accès aux médicaments.
 
Ce manque peut compromettre les résultats d’un traitement, en plus d’influencer l’interprétation médicale quant à la réponse aux médicaments, puisqu’ils ne sont pas, dans ce cas, pris sur une base régulière comme il se devrait.

Les résultats complets de cette recherche s’étant étendue sur six mois sont parus dernièrement dans le Journal of the American Medical Association.

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Un gène lié à la fois à l’épilepsie et l’autisme

L’équipe du neurologue Patrick Cossette du Centre hospitalier de l’Université de Montréal a découvert un gène lié à la fois à l’épilepsie et à l’autisme.
 
Il s’agit d’une première dans le domaine. On a constaté que dans une famille canadienne-française, les membres possédaient dans leur bagage génétique une mutation du gène de la synapsine, que ce soit ceux qui souffraient d’épilepsie ou ceux qui étaient atteints d’autisme.
 
« Ces résultats démontrent pour la première fois le rôle du gène de la synapsine dans l’autisme, en plus de l’épilepsie, et renforcent l’hypothèse qu’un dérèglement de la fonction des synapses par cette mutation est la cause des deux maladies. Aucune étude génétique chez l’humain n’avait jusqu’à date démontré ceci », disait le neurologue Patrick Cossette à la revue Human Molecular Genetics.
 
Rappelons qu’il existe de nombreuses formes d’autisme, mais dans près du tiers des cas, les personnes souffrent également d’épilepsie.
 
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Un nouvel outil pour détecter les crises d’épilepsie

Jusqu’à présent, pour déterminer la nature et les moments de crises d’épilepsie d’une personne, on enregistrait l’activité du cerveau avec un électroencéphalogramme, mais l’analyse de ces données n’était pas informatisée et prenait plus de temps.
 
Maintenant, une équipe de l’Université Concordia à Montréal a créé une méthode informatisée pour détecter les crises plus rapidement et de façon plus précise également.
 
L’algorithme peut vérifier les signaux électriques du cerveau des personnes et déterminer plus clairement quand survient une crise.
 
Les crises d’épilepsie sont causées par une perturbation de l’activité électrique du cerveau. La maladie se caractérise par des convulsions, une perte de conscience, une perception transformée et une respiration bruyante.
 
Ce problème touche environ une personne sur cent au Canada. Après la migraine, il s’agit de la pathologie neuropathique la plus fréquente au pays.