On lit sur Medical News Today qu’un traitement contre l’épilepsie infantile affiche des résultats des plus encourageants. Le Zonegran® serait bien toléré par les enfants épileptiques qui ont des crises partielles et qui prennent aussi un ou deux autres médicaments spécifiques.
Une étude ayant porté sur ce médicament, la CATZ, a été effectuée auprès de 207 jeunes patients âgés de 6 à 17 ans qui présentaient les caractéristiques citées. Elle consistait en une analyse de l’efficacité et de l’innocuité du Zonegran®, lequel a été comparé aux effets d’un placebo.
Beaucoup d’espoir réside en ce traitement, car le critère d’évaluation principal de l’étude était la proportion des patients qui présentaient une réduction « supérieure ou égale à 50 % » de la fréquence des crises après 12 semaines.
Le médicament présentait déjà des résultats probants auprès d’une population adulte ayant reçu un récent diagnostic d’épilepsie, et il semble que les enfants atteints pourraient aussi bénéficier d’un tel traitement.
De nombreux enfants épileptiques ne peuvent encore profiter d’une maîtrise totale de leurs crises, et ils doivent prendre plus d’un médicament pour les réduire.
Mentionnons en terminant que 50 millions de personnes sont atteintes d’épilepsie dans le monde, dont 10,5 millions d’enfants de moins de 15 ans.
Selon une récente recherche parue dans Epilepsia, on a fait un grand pas dans la compréhension de l’épilepsie infantile. Grâce à l’électroencéphalographie intracrânienne, on arrivera bientôt à cerner la région du cerveau qui est en cause dans l’épilepsie.
On avait déjà soutenu, dans des études précédentes, que la résection d’une partie du cerveau pourrait réduire l’apparition de crises épileptiques.
Cela était encore impensable pour les enfants, car ces derniers ont très souvent un réseau épileptique beaucoup plus étendu que chez les adultes.
Or, l’avenir semble prometteur pour les enfants atteints d’épilepsie. Il semble qu’une telle chirurgie puisse devenir possible, si elle est réalisée à l’aide d’ondulations rapides. Une meilleure identification de la zone cérébrale atteinte permettrait une opération chirurgicale réussie.
Jusqu’ici, on a remarqué un effet bénéfique permettant de meilleures suites d’une crise d’épilepsie chez les jeunes patients de l’étude. Une nouvelle approche chirurgicale est donc envisagée.
Ceci ouvre la voie, dans le futur, à des traitements préventifs pour les personnes qui seraient victimes d’un choc au cerveau.
Il semble hors de tout doute que les médicaments servant à empêcher les crises d’épilepsie comportent des risques s’ils sont pris durant la grossesse.
Ainsi, les risques de défectuosités de naissance étaient quatre fois plus élevés lorsqu’ils étaient jumelés à des malformations congénitales majeures déjà connues dans la famille.
On peut lire dans Epilepsia que les jeunes enfants vivant avec l’épilepsie accusent aussi un manque quant à leur cognition. Il semble que l’âge auquel survient la première crise d’épilepsie est également un bon indicateur du degré de cette déficience cognitive.
Les chercheurs de l’étude concluent que des programmes d’intervention suivis le plus tôt possible pourraient améliorer les capacités cognitives et psychologiques des jeunes enfants aux prises avec l’épilepsie.
Une étude danoise parue dernièrement dans JAMA nous apprend que les risques pour le bébé ont été évalués quant à des médicaments nouvelle génération employés notamment pour traiter les troubles bipolaires et les migraines.
Les médicaments antiépileptiques nouvelle génération concernés sont la gabapentine, la lamotrigine, le lévétiracétam, l’oxcarbazépine et le topiramate.
Le Centre médical de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati a relevé que 58 % des enfants n’ont pas suivi leur traitement contre l’épilepsie durant les 6 premiers mois qui ont suivi le diagnostic. Ces données touchent 124 enfants âgés de 2 à 12 ans.
Les résultats complets de cette recherche s’étant étendue sur six mois sont parus dernièrement dans le Journal of the American Medical Association.