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La nouvelle vidéo de Kanye West est maintenant précédée d’un avertissement

Ce n’est pas rare, de nos jours, de voir des vidéos qui sont bannies dans certains pays, parce que jugées trop sexys, sexistes ou même violentes. Parlez-en à Rihanna, dont le clip pour S&M a subi ce sort dans plusieurs pays.

Toutefois, une vidéo qui risque de déclencher des crises d’épilepsie, ça, c’est une première.

C’est pourtant ce qu’en croit Epilepsy Action, un organisme britannique qui juge que le dernier clip de Kanye West, All of the Lights, contient beaucoup trop de scènes saccadées, ceci jumelé à l’utilisation massive de lumières clignotantes, ce qui pourrait déclencher des crises chez les gens qui souffrent d’épilepsie.

Dorénavant, lors de sa diffusion télévisuelle en Angleterre, la vidéo est précédée d’un avertissement.

« Avertissement : Cette vidéo a été identifiée par Epilepsy Action comme pouvant déclencher des crises chez les personnes souffrant d’épilepsie photosensible. Pour public averti. »

Même si le Web n’est pas soumis aux mêmes règles de censure, la vidéo présente aussi la mise en garde sur YouTube, où elle a été visionnée plus de 8 millions de fois. On peut la voir ici : bit.ly/gtgATh.

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L’enfant épileptique et la dépression de maman

Chez les femmes apprenant un diagnostic d’épilepsie chez leur enfant de 24 mois et moins, de 30 à 38 % souffriraient ensuite de dépression.

Or, on apprend dans Epilepsia que cet état de santé de la mère affecte grandement la qualité de vie de l’enfant.

Toutefois, les répercussions dépendent de l’entourage familial et des ressources d’aide dont elle dispose.

L’apparition de la dépression est commune chez les mères apprenant que leur enfant est épileptique. Une maladie chronique ou grave représente un très haut facteur de stress chez le parent.

Ce constat provient d’un récent sondage de l’Université de l’ouest de l’Ontario réalisé auprès de 339 femmes. Ces dernières avaient toutes un enfant faisant partie de la Health-related Quality of Life of Children with Epilepsy Study (HERQULES).

L’incidence de la dépression serait donc de 30 % si le diagnostic survient à 6 mois, de 32 % à 12 mois et de 30 % à 24 mois. À la base, 38 % des mères concernées sont à risque.

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Une bonne nouvelle pour les mamans épileptiques

Les résultats d’une étude attendue sur les effets de certains médicaments pris par les mères épileptiques sont très rassurants, pouvons-nous lire dans Neurology.

Des médicaments tels que la carbamazépine, la lamotrigine ou la phénytoïne ne causent aucun effet sur le QI du bébé lorsque la maman allaite.

Des chercheurs de l’Université Emory à Atlanta ont suivi 194 patientes épileptiques qui devaient prendre des médicaments pour empêcher leurs crises.

Sur les 199 bébés conçus par ces femmes, 42 % étaient allaités. Trois ans plus tard, des tests de quotient intellectuel ont été passés par tous ces enfants.

La différence était si mince que l’on peut la qualifier d’inexistante. En effet, le QI des enfants allaités était de 99 en moyenne, alors que celui des autres était de 98.

Toutefois, ceux dont la mère prenait du valporate, qu’ils aient été allaités ou non, avaient un QI plus faible.

L’Académie américaine de neurologie recommande donc d’éviter ce médicament durant la grossesse, pour cause de dommages aux capacités cognitives et d’autres problèmes de naissance.

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La malaria cérébrale en lien avec des troubles neuropsychiatriques

La plus importante étude jusqu’ici portant sur des enfants africains fait un lien entre la malaria et des problèmes de neuropsychiatrie.

Une étude menée par le Collège universitaire de la médecine ostéopathique parue dans The Lancet Neurology fait état de troubles subséquents à la malaria.

Cette situation affecterait des centaines de milliers d’enfants. Rappelons que la malaria cérébrale est une maladie sévère s’attaquant au cerveau qui touche près d’un million d’enfants, en majorité en Afrique subsaharienne.

Le taux de mortalité lié à cette maladie est de 15 à 25 %. Nous apprenons maintenant qu’elle peut aussi causer des séquelles telles que l’épilepsie, des troubles du comportement ainsi que des déficits moteurs, sensoriels et du langage.

En fait, 135 000 enfants de moins de 5 ans développent l’épilepsie des suites de ce type de malaria. Pour tirer ces conclusions, les chercheurs de l’étude ont observé pendant cinq ans une centaine d’enfants de Blantyre, au Malawi.

Les plus grands facteurs de risque de désordres subséquents ont été reconnus comme étant les convulsions et les très fortes fièvres. Les chercheurs recommandent donc que l’on soit plus efficace dans leur traitement.

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Les enfants de mères épileptiques réussissent moins à l’école

Une récente étude publiée dans Epilepsia nous en apprend un peu plus sur l’effet des médicaments antiépileptiques multiples sur le bébé à naître.

Celle-ci a été réalisée conjointement par deux universités suédoises. Les chercheurs ont suivi des femmes entre 1973 et 1986. Elles avaient toutes pris des anticonvulsifs pendant leur grossesse.

Ils ont ensuite regardé les résultats scolaires des 1 235 enfants nés de ces femmes, après qu’ils aient obtenu leur diplôme d’études secondaires. Les chercheurs ont pu les comparer avec ceux des autres enfants, qui étaient au nombre de 1 307 083.

Rappelons que la prémisse de cette recherche était de prouver que les médicaments pour maîtriser l’épilepsie avaient des effets néfastes sur l’enfant. On soupçonnait notamment des dommages cognitifs, des retards psychomoteurs et un plus faible quotient intellectuel.

Il en est finalement ressorti que les enfants ayant été exposés à certains traitements de la mère couraient plus de risques de ne pas terminer leurs études secondaires. Ils avaient aussi moins de chances de réussir avec une mention d’excellence.

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Une nouvelle chirurgie pour l’épilepsie

Une équipe de neurochirurgiens associée au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) ont perfectionné la chirurgie de l’insula, qui était autrefois considérée comme trop dangereuse, afin de mieux maîtriser l’épilepsie insulaire réfractaire.

Longtemps mis de côté dans le traitement de cette forme d’épilepsie réfractaire, ce type d’opération est encore rarement pratiqué en raison des risques de dommages à certaines structures importantes du cerveau, entraînant parfois la paralysie partielle et la perte du langage.

Neuf patients ont donc subi cette intervention avec succès. Les chirurgiens ont observé certaines complications transitoires comme une perte du tonus musculaire et de la dysphasie.

« Il s’agit de la première cohorte composée de patients traités principalement pour épilepsie réfractaire par cette technique depuis les travaux du neurochirurgien Wilder Penfield dans les années 1950 », a précisé l’un des neurochirurgiens, le Dr Ramez Malak.

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L’enfance difficile de Prince

People nous apprend que le chanteur Prince a souffert d’épilepsie durant son enfance.

En entrevue avec Tavis Smiley, sur les ondes de PBS lundi (27 avril), le chanteur a mentionné n’avoir jamais parlé de sa maladie avant, mais qu’il était né avec l’épilepsie.

« Je souffrais de convulsions lorsque j’étais enfant. Mon père et ma mère ne savaient pas trop quoi faire. Malgré leurs moyens limités, ils ont fait ce qu’ils pouvaient », a confié Prince.

Un ange aurait aidé la star à se remettre de sa condition. « Ma mère m’a raconté que je lui avais dit que je ne serais plus malade. Elle m’avait demandé pourquoi et je lui avais répondu qu’un ange me l’avait dit. Je ne me rappelle plus avoir raconté une telle chose. C’est elle qui me l’a dit », a-t-il ajouté.

Prince est en promotion pour son coffret LotusFlow3r.

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Le valproate, nocif durant la grossesse

Une recherche, publiée dans le New England Journal of Medicine, nous apprend que les femmes enceintes prenant du valproate durant la grossesse exposent leur enfant à des retards dans le développement de leur cerveau.

Selon la Dre Kimford J. Meador, professeure de neurologie à la Faculté de médecine Emory à Atlanta, le quotient intellectuel des enfants âgés de trois ans dont la mère a pris le médicament antiépileptique lors de la grossesse était inférieur de six à neuf points.

« Il y a un risque clair lié au valproate et les médecins ont une obligation d’en informer les femmes. Valproate a encore un rôle important à jouer pour traiter l’épilepsie, car les crises de certains patients ne peuvent être maîtrisées qu’avec ce médicament. Cependant, nous recommandons que les femmes épileptiques essayent tout d’abord un autre traitement », a mentionné la chercheuse.

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Nouvel étiquetage des antiépileptiques

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis ordonne aux fabricants de médicaments contre les crises d’épilepsie de modifier leur étiquetage. En effet, ils devront indiquer clairement la mention « danger : risques suicidaires ».

Cette recommandation fait suite à une étude clinique qui mentionnait que la hausse des pensées suicidaires augmentait dans un ratio d’un patient sur 500.

« Tous les patients qui sont traités en ce moment ou qui commencent un traitement antiépileptique, quelle qu’en soit l’indication, devraient être surveillés pour des changements notables de comportement, indice de l’apparition ou de l’aggravation de pensées ou de comportement suicidaires, et de dépression », a indiqué la FDA.

Les médicaments visés sont, entre autres, le Lamictal de GlaxoSmithKline, le Topamax de Johnson & Johnson et le Lyrica de Pfizer.

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Un médicament qui cause l’autisme?

Une étude, publiée dans la revue scientifique Neurology, nous apprend que le valproate, un médicament contre l’épilepsie, augmente le risque d’autisme chez le nouveau-né lorsque la mère en a pris lors de la grossesse.

Malgré ces résultats, jugés préliminaires par les experts, les chercheurs recommandent aux femmes enceintes de ne pas cesser de consommer leur médicament pour autant lors de la gestation.

« Tous s’entendent pour dire qu’une crise d’épilepsie est pire que de prendre le médicament. Alors, si le valproate prévient les convulsions, il faut continuer de le prendre » soutient le Dr Michael Goldstein, auteur principal de l’étude.