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L’épilepsie reliée à la prématurité

Des chercheurs de la Stanford University soutiennent que la prématurité et l’épilepsie sont liées. Un bébé prématuré courra plus de risques d’être épileptique, une fois adulte, selon leur étude ayant porté sur 630 000 personnes.

Une naissance prématurée serait donc liée à une plus forte prévalence de l’épilepsie chez l’enfant qui était né prématurément, et cette corrélation peut être reportée à l’âge adulte, lit-on sur Medscape.

Parmi tous ceux qui avaient été hospitalisés pour une crise d’épilepsie, cinq fois plus de sujets étaient nés entre la 23e et la 31e semaine de grossesse. On parle ici d’un ratio de 0,15 % au total et de 0,7 % chez ceux nés prématurément.

Ce taux était encore plus important chez les sujets qui étaient nés légèrement prématurément, soit entre la 35e et la 36e semaine de grossesse, avec 0,25 %.

Même si le risque de devenir épileptique demeure faible, les chercheurs encouragent la vigilance quant aux bébés prématurés.

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Un traitement contre l’épilepsie infantile

On lit sur Medical News Today qu’un traitement contre l’épilepsie infantile affiche des résultats des plus encourageants. Le Zonegran® serait bien toléré par les enfants épileptiques qui ont des crises partielles et qui prennent aussi un ou deux autres médicaments spécifiques.

Une étude ayant porté sur ce médicament, la CATZ, a été effectuée auprès de 207 jeunes patients âgés de 6 à 17 ans qui présentaient les caractéristiques citées. Elle consistait en une analyse de l’efficacité et de l’innocuité du Zonegran®, lequel a été comparé aux effets d’un placebo.

Beaucoup d’espoir réside en ce traitement, car le critère d’évaluation principal de l’étude était la proportion des patients qui présentaient une réduction « supérieure ou égale à 50 % » de la fréquence des crises après 12 semaines.

Le médicament présentait déjà des résultats probants auprès d’une population adulte ayant reçu un récent diagnostic d’épilepsie, et il semble que les enfants atteints pourraient aussi bénéficier d’un tel traitement.

De nombreux enfants épileptiques ne peuvent encore profiter d’une maîtrise totale de leurs crises, et ils doivent prendre plus d’un médicament pour les réduire.

Mentionnons en terminant que 50 millions de personnes sont atteintes d’épilepsie dans le monde, dont 10,5 millions d’enfants de moins de 15 ans.

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L’activité cérébrale et l’épilepsie infantile

Selon une récente recherche parue dans Epilepsia, on a fait un grand pas dans la compréhension de l’épilepsie infantile. Grâce à l’électroencéphalographie intracrânienne, on arrivera bientôt à cerner la région du cerveau qui est en cause dans l’épilepsie.

On avait déjà soutenu, dans des études précédentes, que la résection d’une partie du cerveau pourrait réduire l’apparition de crises épileptiques.

Cela était encore impensable pour les enfants, car ces derniers ont très souvent un réseau épileptique beaucoup plus étendu que chez les adultes.

Or, l’avenir semble prometteur pour les enfants atteints d’épilepsie. Il semble qu’une telle chirurgie puisse devenir possible, si elle est réalisée à l’aide d’ondulations rapides. Une meilleure identification de la zone cérébrale atteinte permettrait une opération chirurgicale réussie.

Jusqu’ici, on a remarqué un effet bénéfique permettant de meilleures suites d’une crise d’épilepsie chez les jeunes patients de l’étude. Une nouvelle approche chirurgicale est donc envisagée.

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Un chien fournit une clé de l’épilepsie infantile

Des chercheurs viennent de trouver un gène de l’épilepsie chez le Lagotto Romagnolo, un chien truffier couramment employé pour la chasse, rapporte le PloS Genetics.

Il semble que cette découverte soit aussi importante pour le chien que pour l’humain. Chez le Lagotto Romagnolo, chaque troisième génération est porteuse du gène en question, le LGI2. Un test génétique a d’ailleurs été mis au point pour éliminer la maladie de la race.

Ce gène n’avait toutefois pas été, jusqu’ici, associé à l’épilepsie humaine. On parle donc d’un « nouveau gène candidat » pour l’épilepsie infantile. L’apport crucial de cette nouvelle recherche est toutefois de faire la lumière sur les mécanismes dirigeant le développement cérébral de l’enfant.

On découvrira donc, par le biais de cette récente découverte, de nouveaux éléments des bases moléculaires et de la transformation du cerveau, depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Ici, on parle d’optimisation de la structure et de la stabilité électrique jusque dans la vie adulte.

L’épilepsie est la maladie neurologique la plus courante chez l’enfant de 2 à 10 ans (0,5 %), survenant ainsi durant le développement le plus important des nerfs cérébraux. Elle est aussi la maladie du système nerveux la plus commune chez le chien.

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L’enfant épileptique et la dépression de maman

Chez les femmes apprenant un diagnostic d’épilepsie chez leur enfant de 24 mois et moins, de 30 à 38 % souffriraient ensuite de dépression.

Or, on apprend dans Epilepsia que cet état de santé de la mère affecte grandement la qualité de vie de l’enfant.

Toutefois, les répercussions dépendent de l’entourage familial et des ressources d’aide dont elle dispose.

L’apparition de la dépression est commune chez les mères apprenant que leur enfant est épileptique. Une maladie chronique ou grave représente un très haut facteur de stress chez le parent.

Ce constat provient d’un récent sondage de l’Université de l’ouest de l’Ontario réalisé auprès de 339 femmes. Ces dernières avaient toutes un enfant faisant partie de la Health-related Quality of Life of Children with Epilepsy Study (HERQULES).

L’incidence de la dépression serait donc de 30 % si le diagnostic survient à 6 mois, de 32 % à 12 mois et de 30 % à 24 mois. À la base, 38 % des mères concernées sont à risque.

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Les enfants de mères épileptiques réussissent moins à l’école

Une récente étude publiée dans Epilepsia nous en apprend un peu plus sur l’effet des médicaments antiépileptiques multiples sur le bébé à naître.

Celle-ci a été réalisée conjointement par deux universités suédoises. Les chercheurs ont suivi des femmes entre 1973 et 1986. Elles avaient toutes pris des anticonvulsifs pendant leur grossesse.

Ils ont ensuite regardé les résultats scolaires des 1 235 enfants nés de ces femmes, après qu’ils aient obtenu leur diplôme d’études secondaires. Les chercheurs ont pu les comparer avec ceux des autres enfants, qui étaient au nombre de 1 307 083.

Rappelons que la prémisse de cette recherche était de prouver que les médicaments pour maîtriser l’épilepsie avaient des effets néfastes sur l’enfant. On soupçonnait notamment des dommages cognitifs, des retards psychomoteurs et un plus faible quotient intellectuel.

Il en est finalement ressorti que les enfants ayant été exposés à certains traitements de la mère couraient plus de risques de ne pas terminer leurs études secondaires. Ils avaient aussi moins de chances de réussir avec une mention d’excellence.

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Le valproate, nocif durant la grossesse

Une recherche, publiée dans le New England Journal of Medicine, nous apprend que les femmes enceintes prenant du valproate durant la grossesse exposent leur enfant à des retards dans le développement de leur cerveau.

Selon la Dre Kimford J. Meador, professeure de neurologie à la Faculté de médecine Emory à Atlanta, le quotient intellectuel des enfants âgés de trois ans dont la mère a pris le médicament antiépileptique lors de la grossesse était inférieur de six à neuf points.

« Il y a un risque clair lié au valproate et les médecins ont une obligation d’en informer les femmes. Valproate a encore un rôle important à jouer pour traiter l’épilepsie, car les crises de certains patients ne peuvent être maîtrisées qu’avec ce médicament. Cependant, nous recommandons que les femmes épileptiques essayent tout d’abord un autre traitement », a mentionné la chercheuse.

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Un médicament qui cause l’autisme?

Une étude, publiée dans la revue scientifique Neurology, nous apprend que le valproate, un médicament contre l’épilepsie, augmente le risque d’autisme chez le nouveau-né lorsque la mère en a pris lors de la grossesse.

Malgré ces résultats, jugés préliminaires par les experts, les chercheurs recommandent aux femmes enceintes de ne pas cesser de consommer leur médicament pour autant lors de la gestation.

« Tous s’entendent pour dire qu’une crise d’épilepsie est pire que de prendre le médicament. Alors, si le valproate prévient les convulsions, il faut continuer de le prendre » soutient le Dr Michael Goldstein, auteur principal de l’étude.

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Une explication à l’épilepsie

Des chercheurs de l’Université de Vérone, en Italie, croient qu’une mauvaise interaction entre les cellules immunitaires et les vaisseaux sanguins du cerveau jouerait un rôle dans l’apparition de l’épilepsie.

Les travaux de la Dre Gabriela Constantin avec des souris ont démontré que les cellules immunitaires qui s’accrochent aux vaisseaux sanguins dans le cerveau provoquent une inflammation, qui contribue à provoquer des crises d’épilepsie chez les rongeurs.

Grâce à cette découverte, la Dre Constantin a espoir de trouver un traitement contre l’épilepsie qui pourrait modifier le système immunitaire.

À défaut d’être complètement guéris, les épileptiques, qui représentent 1 % de la population, peuvent prendre des médicaments qui permettent de diminuer la fréquence et l’intensité des crises.