Medical News Today traite de l’instauration nécessaire d’un protocole d’urgence uniformisé dans les écoles. Bien que les infirmières aient les dossiers des enfants à risque de réaction allergique grave (choc anaphylactique), d’autres ne savent même pas qu’ils ont des allergies.
À l’heure actuelle, les EpiPen (injection d’épinéphrine) ne sont pas courantes dans le système scolaire. Or, il s’agit de la meilleure intervention et la plus rapide lors d’une réaction sévère. Cela peut faire la différence entre sauver une vie ou en perdre une.
Au Wisconsin, aux États-Unis, Kathleen Murphy, professeure agrégée, a pris l’initiative de mettre en place ce type de programme d’urgence dans les écoles publiques de Milwaukee, avec un inventaire d’EpiPen pour les infirmières.
Le changement a été bien accueilli et est un succès. Pour que cette nouvelle méthodologie d’intervention d’urgence soit efficace, un protocole strict a été mis en place, ainsi qu’une formation pour tous les intervenants de l’école.
Tout intervenant scolaire témoin d’un choc anaphylactique peut donner une dose d’épinéphrine si le dossier du jeune est connu, alors que seules les infirmières peuvent intervenir auprès de tout nouveau cas.