Une étude française menée par la généticienne Géraldine Viot confirme que les enfants conçus grâce à la fécondation in vitro sont plus enclins à souffrir de maladies ou de malformations, mentionne Le Parisien.
Sur les 15 162 bébés éprouvettes étudiés, on a constaté plus de maladies génétiques rares comme un cancer de la rétine, des malformations urinaires, génitales ou cardiaques et des angiomes cutanés, communément appelés taches de naissance.
Cette étude ne veut pas affoler les parents ni contester la méthode de conception. « Dans l’immense majorité des cas, tout se passe bien. D’ailleurs, plus de 75 % des enfants dont j’ai étudié les dossiers n’ont aucune maladie », mentionne la généticienne.
Maintenant, les chercheurs tentent de trouver l’origine des malformations chez les bébés éprouvettes. Elles touchent jusqu’à 3 % des cas.