Les chercheurs ont observé le lien entre les habitudes alimentaires des bébés et leur QI à l’âge de huit ans pour en venir à ce résultat, publié en ligne dans l’European Journal of Epidemiology.
« Nous avons découvert que les enfants qui étaient nourris au sein à six mois et avaient un régime sain qui comportait régulièrement des légumineuses, du fromage, des fruits et des légumes à 15 et 24 mois avaient un QI plus haut de 2 points à l’âge de huit ans », explique la docteure responsable de cette recherche, Lisa Smithers.
De plus, les experts ont découvert que les préparations pour bébé données à six mois avaient un impact négatif sur le nourrisson, tandis que celles données à 24 mois pouvaient être bénéfiques.
« Il est important de considérer l’impact à long terme de la nourriture que nous donnons à nos enfants », ajoute-t-elle.
Rappelons qu’il n’y a pas que l’alimentation du bébé qui influe sur son QI. Quoique rare chez les enfants, l’apnée du sommeil peut nuire au QI de ces derniers et augmenter les risques d’hyperactivité.
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Pratiquer un sport de façon faible ou modérée, comme la marche, et avoir un régime équilibré n’a pas que des effets positifs durant la grossesse, mais aussi après l’accouchement, notamment en ce qui a trait à la perte rapide du poids de la mère.
En effet, il a été démontré dans une étude qui s’est penchée sur le cas de 49 femmes enceintes de 16 à 20 semaines que parmi celles qui avaient adopté une saine alimentation et avaient fait de la marche, surtout durant le second et le troisième trimestre de leur grossesse, 28 % se sont retrouvées à 4,4 livres de leur poids avant leur grossesse deux mois après l’accouchement, comparativement à 7 % chez celles qui avaient fait peu attention durant la grossesse.
Pour les besoins de l’enquête qui paraîtra en août dans le Medecine Journal & Science in Sports & Exercise, l’American College of Sports Medicine avait sélectionné au préalable un ensemble de femmes qui avaient toutes un poids santé avant leur grossesse. C’est en divisant le groupe en deux, et en faisant faire de l’exercice et un régime équilibré à certaines, qu’ils se sont aperçus que malgré un poids santé à la base, les résultats pouvaient grandement différer après l’accouchement.
Mentionnons toutefois qu’à la naissance, les bébés avaient tous un poids similaire, peu importe le groupe de femmes. Cela suggère qu’à court terme, le régime et l’exercice durant la grossesse ont peu d’impact sur le poids du nourrisson.
Les chercheurs rappellent que les futures mères devraient consommer seulement 200 à 500 kilocalories de plus par jour durant le deuxième et le troisième trimestre, et non « manger pour deux » comme le laissent croire certains.
« Apprendre à pédaler tout en gardant l’équilibre n’est pas une mince affaire bien sûr, mais c’est bien plus simple qu’apprendre à garder l’équilibre tout en pédalant », selon un article publié sur Slate.fr.
Alors que les petites roues, popularisées au début des années 1900 selon certains historiens, semblent depuis longtemps être la solution magique pour permettre à l’enfant de faire du vélo, des spécialistes dénoncent leur utilité superflue.
Selon certains, les petites roues seraient un handicap à l’apprentissage de l’équilibre, à la manipulation de la bicyclette et au développement de la confiance en soi.
Selon David Gordon Wilson, professeur d’ingénierie au MIT, les petites roues sont sans intérêt et nuisibles pour l’enfant. Il croit que les gens qui apprennent à faire du vélo devraient plutôt « suffisamment baisser leur selle pour pouvoir poser les pieds par terre et s’entraîner en descendant des pentes douces recouvertes d’herbe ».
À Paris et New York, la tendance est d’ailleurs aux draisiennes pour les bambins. Ces petits vélos bas en bois avec deux roues pneumatiques et sans pédales permettent à l’enfant de se propulser avec ses jambes pour avancer. S’il se sent basculer, le petit apprend rapidement à se retenir sur ses pieds.
Une fois l’équilibre assimilé sur deux roues, c’est à ce moment que la fonction des pédales entre dans l’aventure!
Des chercheurs de la revue Rutgers ont révélé de nombreux avantages pour les enfants qui mangent fréquemment en famille, comme l’apport accru en fruits, légumes, fibres et aliments riches en calcium et vitamines.
En effet, il a été démontré que plus une famille mangeait ensemble, moins les enfants consommaient des composantes alimentaires nocives pour la santé, comme des boissons gazeuses.
Bien que les chercheurs aient constaté un faible lien entre les repas en famille et le risque d’obésité, les enfants qui partageaient le repas avec leurs parents avaient tendance à avoir un indice de masse corporelle plus faible que les autres qui avaient l’habitude de se nourrir en solo.
Il a également été prouvé que le repas familial est un moment privilégié dans la journée pour fraterniser et discuter. La santé morale de tous s’en porterait d’ailleurs mieux la plupart du temps.
En Amérique du Nord, 40 % du budget alimentaire d’une famille typique s’écoule à l’extérieur de la maison (cafétéria, restaurants, etc.).
En plus de l’effet négatif sur le budget familial, ce choix de vie est mauvais pour la santé des parents et des enfants.
De plus en plus de familles ne mangent pas ensemble. Faute de temps, de volonté et d’outils, les repas familiaux sont souvent signes d’occasions spéciales et de vacances, maintenant.
Selon une étude britannique de l’Université de Nottingham, publiée récemment dans le British Medical Journal, un bébé qui mange avec ses doigts aurait une alimentation plus saine à l’âge adulte.
Parmi les 155 enfants examinés, âgés de 20 mois à six ans et demi, 92 bébés ont été sevrés grâce à la méthode nommée Baby led weaning (bébé se sèvre seul), qui consiste à laisser l’enfant manger seul de petits morceaux d’aliments solides à texture fondante. Les 63 autres ont été nourris avec des aliments réduits en purée, donnés à la petite cuillère.
Il semblerait que les enfants qui découvraient la nourriture avec leurs petits doigts étaient davantage attirés par les glucides, comme le pain ou les pâtes, alors que ceux sevrés à la petite cuillère préféraient les produits sucrés.
Ce constat permet d’établir une relation avec le surplus de poids. En effet, l’étude a démontré que 8 des bébés nourris à la cuillère ont fait de l’embonpoint, contre un seulement parmi ceux qui mangeaient avec les doigts.
Une étude américaine publiée dans la revue Pédiatrics révèle que les parents des enfants qui souffrent d’hyperactivité et de trouble du déficit de l’attention devraient être plus vigilants quant au type d’aliments que mangent leurs bambins.
Dans leur rapport, les chercheurs de la Faculté de médecine de Chicago expliquent : « Porter une attention plus soutenue à l’éducation des parents et des enfants pour qu’ils suivent un régime alimentaire sain, laissant de côté les aliments qui semblent prédisposer au TDAH (trouble de déficit d’attention avec hyperactivité), est peut-être le remède pratique alternatif ou complémentaire le plus prometteur pour traiter le TDAH ».
Malgré cette conclusion, les spécialistes semblent douter de certains régimes alimentaires populaires qui suggèrent de ne consommer que des produits exempts de colorants alimentaires rouge et orange, ou encore qui remettent en cause les régimes sans allergènes, comme les germes de blé, les œufs, le chocolat et le fromage.
Pendant 10 ans, 1364 femmes et mères ont été suivies par des chercheurs. Ces derniers ont conclu que les mères qui travaillent, à temps plein ou partiel, font preuve d’une meilleure santé physique et d’un meilleur bien-être que celles qui restent à la maison. Le risque de souffrir d’une dépression serait moindre également.
Certaines diront que rester à la maison pour élever sa famille ne peut avoir que des bienfaits pour l’éducation et le suivi scolaire des petits. Cependant, selon cette étude, les mères qui travaillent à temps partiel réussissent tout autant que ces dernières à s’investir auprès de leurs enfants. Le point qui avantage les professionnelles est qu’elles seraient plus aptes à offrir des occasions d’apprentissage à leurs gamins.
En résumé, les chercheurs disent que si l’on tient compte uniquement du bien-être de la mère, il est mieux que celle-ci sorte de la maison pour travailler. Pour ce qui est du bien-être de la famille, puisqu’il n’y a pas de différence entre femmes au foyer et professionnelles au sujet de l’éducation, il serait mieux de valoriser un emploi à temps partiel pour équilibrer le tout et faire le bonheur de tous!
Les détails de cette étude se retrouvent dans le dernier numéro du Journal of Family Psychology.
Une recherche dévoilée dans Alcoholism: Clinical and Experimental Research nous apprend que même des années après avoir cessé de boire, les alcooliques doivent lutter pour retrouver leur coordination et leur équilibre.
Cela démontre que l’abus d’alcool a un impact sur la coordination, et ce, pendant des années, même après l’abandon de la boisson.
L’étude, faite sur des gens sobres depuis quelque temps, a démontré qu’ils avaient du mal à marcher sur une ligne droite et à demeurer en équilibre les bras croisés et les yeux fermés.
Les chercheurs croyaient pourtant que l’équilibre était rapidement retrouvé après l’abandon de l’alcool.
Il y aurait même des risques permanents dans certains cas. Les recherches doivent donc se poursuivre, mais les premiers résultats démontrent clairement que la coordination et l’équilibre sont affectés à long terme.
Après un essai clinique, des chercheurs américains arrivent à la conclusion que la méthode Feldenkrais améliore l’équilibre et pourrait prévenir les risques de chute chez les personnes âgées.
La méthode Feldenkrais est un système d’éducation centré sur le mouvement. Plusieurs danseurs et artistes y ont recours. Cette méthode, apparentée au yoga, diminue les douleurs et les limitations et augmente le bien-être général des personnes qui la pratiquent ainsi que leur développement personnel.
Il s’agit d’une approche douce qui pourrait être indiquée dans les cas où les personnes ne peuvent plus pratiquer des activités physiques classiques ou encore ne sont pas intéressées par le sport.
Pour la présente étude, on a placé 47 personnes de plus de 65 ans dans deux groupes. Pendant cinq semaines, le premier groupe était inscrit à trois séances de Feldenkrais par semaine à raison d’une heure chaque fois. Les autres personnes étaient placées sur une liste d’attente.
Dans le groupe inscrit aux séances, les participants ont vu leur sens de l’équilibre s’améliorer de 15 %, tandis que le groupe témoin a connu une baisse de 7 %. On note également une petite amélioration de la mobilité chez le premier groupe.
Les chercheurs mentionnent donc que cette méthode pourrait prévenir le nombre de chutes chez les personnes âgées.