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Eric Lindros tente de calmer les parents de joueurs

Ce n’est pas la première fois que vous lirez ceci : un enfant doit pratiquer plusieurs sports pendant son développement d’enfant vers l’adolescence.

En pratiquant plusieurs sports, l’enfant peaufine différentes aptitudes/habiletés et ça le rend meilleur dans son sport de prédilection. Outre être blogueur, je suis également entraîneur au niveau élite dans le baseball mineur, et en travaillant souvent avec Derek Aucoin, il me martèle sans arrêt ceci : un kid ne doit pas pratiquer un seul sport. Il doit développer d’autres « sens » en pratiquant quelques disciplines.

À ce sujet, Eric Lindros en est un autre qui tente de calmer les ardeurs de certains parents qui ne dosent pas leur désir de voir leur progéniture se démarquer parmi les meilleurs. Ses parents rêvent plus fort que leur enfant, bien souvent. Ils rêvent à la LNH.

Sachez donner une pause à vos petits joueurs de hockey. Faites aussi jouer au baseball, au soccer ou au basket afin qu’il ne limite pas leur cerveau qu’au hockey. L’ancien numéro 88 des Flyers, qui a subi une multitude de commotions cérébrales pendant sa carrière étale une mise en garde aux parents :

En jouant 12 mois par année, on ne donne pas le temps au cerveau de grandir et de guérir! – Lindros

Lindros avance que de plus en plus de jeunes jouent pendant les quatre saisons, qu’ils font des camps de perfectionnement pendant la saison estivale… Tellement vrai. Qui ne côtoie pas des parents qui « saucent » dans le hockey 12 mois par année?

Pour bien imager tout cela, j’adore la comparaison qu’a déposée monsieur Lindros : Il a parlé d’un camion qui roule sans cesse, sans prendre le temps de passer au garage pour faire des réparations.

«Un jour ou l’autre, certaines pièces du véhicule vont se briser.» – Via TVA Sports

Enfin bref, que vous aimiez ou non Eric Lindros, il a raison sur toute la ligne à ce sujet. Souhaitons que le message qu’il livre lors de ses conférences ou de ses moments d’enseignement ne passe pas inaperçu. Écoutez-le et appliquez ce qu’il dit parce qu’il n’est pas dans le champ gauche.

En rafale

– Réussira-t-il à remplir une telle mission?

– Alexandre Daigle a 44 ans aujourd’hui.

– Une belle tradition.

– Will Bitten est en train de bien s’installer au sein de l’organisation du Wild.

– Mine de rien, le Dragon est un fanatique de baseball.

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Eric Lindros attaque Marcel Aubut

Ce ne serait donc pas les citoyens de Québec, la météo ou l’instabilité du dollar canadien qui aurait mené Eric Lindros à demander un échange presque immédiatement après sa sélection par les Nordiques de Québec, en 1991.

Il semble que Lindros ne pouvait en fait pas blairer Marcel Aubut, alors président et copropriétaire de l’équipe.

Alors que le numéro 88 sera intronisé au Temple de la renommée du hockey, l’occasion était belle pour les journalistes de revenir sur cette fameuse transaction.

« Ce qui a été révélé récemment a permis de voir les vrais visages. La décision était fondée sur des personnes. Ce n’était pas contre une ville, une province ou une culture. C’était en lien avec un propriétaire », lance Eric Lindros en conférence de presse téléphonique.

Rappelons que Marcel Aubut s’est vu forcer de démissionner de la présidence du Comité olympique canadien récemment après que plusieurs femmes aient rapporté des comportements inacceptables de harcèlement sexuel de la part d’Aubut, ce que le principal intéressé n’a finalement pas nié.

L’excuse semble faire l’affaire de Lindros, maintenant âgé de 43 ans. On peut cependant se demander comment un jeune de 18 ans pouvait déjà être au courant de toutes ces histoires à l’époque. On ne peut également pas oublier l’importance de ses parents, Bonnie et Carl, qui n’avaient pas de bons mots pour la ville et la province de Québec.

Chose certaine, tout se sera bien terminé pour les Nordiques à l’époque. L’organisation avait pu utiliser Lindros pour conclure une spectaculaire transaction à son avantage avec les Flyers de Philadelphie.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com