Catégories
Hollywood PQ

Éric Salvail aurait célébré en grand son acquittement et ça fait jaser

Depuis vendredi dernier, le nom d’Éric Salvail résonne sur les réseaux sociaux, particulièrement à travers des proclamations indignées, après que celui-ci ait été acquitté dans le cadre de son procès pour agression sexuelle, séquestration et harcèlement.

On découvrait ce week-end les réactions de Jean-Philippe Dion et Marie-Chantal Toupin, sans mots devant ce verdict. Pour certains, le cœur était toutefois à la fête. En naviguant sur Instagram, une story particulière a retenu l’attention du journaliste Hugo Dumas vendredi, jour où l’acquittement de l’animateur déchu a été déclaré. C’est en effet celle du conjoint d’Éric Salvail, aussi courtier immobilier, qui a fait réagir le chroniqueur, alors que l’on y apercevait plusieurs bouteilles de champagne (pas cheap du tout, il faut se le dire) vides avec l’inscription : « Parce qu’il faut célébrer parfois! »

Hugo Dumas, n’en croyant pas ses yeux, a partagé sa découverte sur Twitter, mentionnant : « Soit le copain d’Éric Salvail a fait des ventes records de condos cette année, soit il a un événement spécial à célébrer. » Disons en effet que ça prête à interprétation… et que le couple aurait peut-être dû se garder une petite gêne.

Plusieurs personnalités publiques ont notamment manifesté leur inconfort devant cette célébration au moment coïncidant avec la fin du procès de Salvail, ainsi que devant l’affirmation que cinq bouteilles, c’est peut-être beaucoup pour un couple en confinement.

Êtes-vous aussi bouche-bée que nous et que ces vedettes québécoises?

Catégories
Hollywood PQ

Jean-Philippe Dion réagit à l’acquittement d’Éric Salvail

Une onde de choc s’est installée deux fois plutôt qu’une cette semaine au Québec, alors que Gilbert Rozon a été acquitté de viol et d’attentat à la pudeur mardi dernier et qu’Éric Salvail a obtenu le même verdict ce vendredi au palais de justice de Montréal à l’occasion de son procès pour agression sexuelle, séquestration et harcèlement.

Tout comme plusieurs internautes et quelques personnalités, l’animateur et producteur Jean-Philippe Dion s’est exprimé franchement sur l’acquittement de l’animateur déchu sur sa page Facebook : « Aujourd’hui, la justice a décidé qu’Éric Salvail était non coupable. Le témoin n’était pas crédible. Ok, le juge a fait son boulot. Mais Éric Salvail restera toujours coupable d’avoir abusé de son pouvoir, d’avoir été manipulateur et d’avoir été grossier avec beaucoup de monde, dont moi. La justice n’aura finalement condamné aucun geste déplacé de Salvail. Choquant. Vivement 2021. »

Aujourd’hui, la justice a décidé qu’Éric Salvail était non coupable. Le témoin n’était pas crédible. Ok, le juge a fait…

Publié par Jean-Philippe Dion sur Vendredi 18 décembre 2020

En coulisses

Sur une note plus légère, celui qui produira la toute nouvelle mouture de Star Académie (découvrez les 60 aspirants Académiciens sélectionnés!) aura aussi la chance de coanimer le spécial télé Tout le monde ensemble le 28 décembre prochain à 19h30, sur les ondes de TVANoovoRadio-Canada et Télé-Québec, ainsi que gratuitement sur l’espace Yoop.

Le 28 décembre prochain, j’aurai la chance de coanimer le spectacle « Tout le monde ensemble » qui sera présenté en…

Publié par Jean-Philippe Dion sur Jeudi 17 décembre 2020

Catégories
Hollywood PQ

Au tour d’Éric Salvail d’être acquitté

Après Gilbert Rozon, qui a été acquitté de viol et d’attentat à la pudeur ce mardi, c’était au tour d’Éric Salvail d’obtenir le même verdict ce vendredi au palais de justice de Montréal à l’occasion de son procès pour agression sexuelle, séquestration et harcèlement.

« Le sort du litige porte essentiellement sur la crédibilité de l’accusé et du plaignant. Le fardeau repose sur les épaules de la poursuivante [Couronne] », a souligné le juge Alexandre Dalmau au moment de la lecture du jugement.

On rappelle qu’Éric Salvail a été arrêté par la police en janvier 2019, puis accusé pour des gestes qu’il aurait commis en 1993 à l’endroit de Donald Duguay. Ce dernier avait témoigné lors du procès, en revenant notamment sur un épisode dans les toilettes de Radio-Canada où Éric Salvail l’aurait agressé et séquestré.

De son côté, Éric Salvail avait plutôt nié les allégations du plaignant, en plus de soutenir qu’il ne travaillait plus pour la société d’État au moment des faits qu’on lui reproche. Rien n’indique cependant qu’il n’était pas sur les lieux au moment des faits qui font l’objet du procès.

En vue d’attaquer la crédibilité de la preuve de l’accusé, la Couronne avait par la suite soumis les déclarations de trois anciens collègues de travail d’Éric Salvail qui s’étaient confiés au Service de police de la Ville de Montréal sans toutefois porter plainte. Ceux-ci avaient rapporté avoir été victimes d’avances, de commentaires sexuels et d’attouchements inappropriés semblables à ceux qu’aurait vécus Donald Duguay. Ils n’ont toutefois pas témoigné en personne et la défense a choisi de renoncer à son droit de contre-interroger les trois hommes.

Le procès s’est conclu à la mi-novembre lors de la plaidoirie des deux parties. La Couronne avait notamment qualifié le témoignage d’Éric Salvail « d’invraisemblable et d’incohérent », allant même jusqu’à déclarer qu’il devrait être rejeté « dans son intégralité ».

Cependant, après avoir passé en revue les témoignages des deux parties, le juge Alexandre Dalmau a déclaré ne pas avoir cru en leur version, donnant ainsi le bénéfice du doute raisonnable à Éric Salvail.

« La preuve ne permet pas d’écarter la possibilité que le plaignant fabrique le récit. Il a peu d’égard pour la vérité, peu de choses permettent de distinguer le vrai du faux ».

On se rappelle qu’en mars 2020, une nouvelle plainte était déposée contre Éric Salvail pour avoir commis un geste inapproprié envers un massothérapeute au début de l’hiver dernier.

Catégories
Potins

Procès d’Éric Salvail: le tribunal accepte d’entendre des témoins supplémentaires

Vendredi, l’animateur déchu Éric Salvail se présentait à nouveau devant les tribunaux. Accusé d’agression sexuelle, de harcèlement criminel et de séquestration à l’égard de Donald Duguay, avec qui il a travaillé à la Société Radio-Canada en 1993, l’homme de 51 ans voyait son procès se poursuivre au Palais de justice de Montréal et la cour autoriser le DPCP (Département des poursuites criminelles et pénales) à ajouter les possibles trois témoignages troublants d’ex-collègues ayant fait surface il y a quelques mois.

En juillet dernier, la Couronne avait demandé l’autorisation à présenter une contre-preuve lors du procès de Salvail, en vue d’attaquer la crédibilité de la preuve de l’accusé, ayant mentionné à maintes reprises lors de son témoignage qu’il « n’était pas le genre de personne à commettre les infractions reprochées », peut-on lire dans La Presse. « Je n’agresse pas les gens dans la vie », a-t-il notamment déjà dit avant que les trois nouveaux témoins se manifestent en vue de contredire sa version de « bonne réputation au travail ».

La réponse de l’appel de nouveaux témoins à la barre n’était toutefois pas garantie d’être positive, alors que les parties avaient déjà clos leur preuve. Voici la demande la Couronne que le juge Alexandre Dalmau a résumée vendredi au Palais de justice de Montréal avant de rendre sa décision : « Cette contre-preuve reposerait sur le témoignage de trois hommes qui allèguent avoir subi des commentaires, avances ou propositions de nature sexuelle, non sollicités et persistants de la part de l’accusé en milieu de travail. Ils décrivent également des gestes posés à leur égard par l’accusé pouvant constituer des agressions sexuelles. »

« Il est indéniable que l’accusé met sa personnalité en jeu, et ce, dès l’interrogation en chef. L’accusé souhaite laisser au tribunal l’image d’une personne n’adoptant pas ce type de comportement », a également souligné le juge Dalmau, avant d’exprimer : « Le contenu des témoignages proposés est probant à plus d’un égard. »

Le juge a donc confirmé que les témoignages seront présentés en contre-preuve, pour « tester la crédibilité de l’accusé ». Puisque les trois témoins n’ont pas officiellement porté plainte, Salvail ne fait pas l’objet d’accusation criminelle pour ces gestes allégués.

Le procès d’Éric Salvail devrait se poursuivre au début du mois de novembre.