« C’est vraiment une année qui donne de l’espoir, après des années plus difficiles », explique à l’AFP Amancio Lopez, président de l’association patronale du secteur Exceltur.
Au total, 60,4 millions d’étrangers ont visité le pays, du jamais-vu, selon les estimations de l’association, qui devraient être corroborées par les données du ministère attendues mardi prochain.
« L’année a été franchement bonne », confirme José Luis Mendez, trésorier de la Confédération espagnole des agences de voyages (CEAV), qui calcule un chiffre « proche de 60 millions ».
Le tourisme est un poids lourd de l’activité espagnole, au coude-à-coude avec l’automobile, chaque secteur apportant environ 10 % du PIB.
Sa performance, qui devrait classer l’Espagne comme troisième destination touristique mondiale, est donc une bonne nouvelle pour l’économie, tout juste sortie de deux ans de récession : « Nous pensons que le tourisme doit être une locomotive, comme il l’a toujours été, pour contribuer à l’amélioration de l’économie espagnole », assure Amancio Lopez.
« La situation a été clairement à l’avantage du tourisme de soleil et de plage, toutefois nous faisons face à des situations difficiles dans les autres zones qui reposent sur le tourisme national et qui n’ont pas pu bénéficier du tourisme étranger », renchérit Juan Molas, président de la Confédération des hôtels (CEHAT).
« Il ne faut pas oublier que 70 à 80 % de nos visiteurs choisissent les destinations de plage », ajoute-t-il. « C’est le grand défi à relever du tourisme espagnol : pouvoir commercialiser et faire connaître tous les produits touristiques du reste de l’Espagne ».