Encore aujourd’hui, il y a peu d’espoir pour les enfants atteints de tumeurs cérébrales, alors que la seule option efficace est souvent la radiothérapie.
Or, une nouvelle alternative pourrait bien faire briller une lumière au bout du tunnel, ont expliqué des chercheurs à la réunion annuelle de l’American Association for Cancer Research (AACR) à Chicago récemment.
En effet, le Dr Ian Pollack de l’Université de Pittsburgh, auteur de l’étude dont les données et les conclusions doivent être encore considérées comme provisoires, a démontré qu’un vaccin pouvait être bien toléré et avoir des réponses favorables, voire surprenantes, sur le système immunitaire des petits atteints d’un cancer du cerveau.
La majorité des 27 enfants participants à l’étude ont bien répondu au vaccin. Par voie de communiqué, le spécialiste explique : « Certains des enfants ont connu ce qu’on appelle une “pseudoprogression” après avoir reçu le vaccin, ce qui signifie que la tumeur a progressé temporairement et les symptômes de la maladie se sont aggravés, mais plus tard, la tumeur est devenue plus petite et la maladie s’est stabilisée ».
Devant cette première étude de ce genre, qui a permis de voir un rétrécissement des tumeurs dangereuses dans le cerveau de plusieurs petits, les chercheurs sont épatés et très encouragés par les résultats.
Bien que pour le moment, il soit impossible de savoir si ce vaccin pourra améliorer la qualité de vie et le taux de survie global, il devient tout de même un nouvel espoir considérable dans le combat de la maladie.
Un espoir pour traiter l’anorexie
Un nouvel espoir contre la dengue
La revue Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention rapporte que des chercheurs américains ont découvert une molécule sanguine qui pourrait permettre le dépistage précoce du cancer de l’ovaire.
Ce type de cancer est surnommé le « tueur silencieux » car il ne présente pas de symptôme avant d’être à un stade avancé, ce qui fait que le taux de mortalité est de 71 %.
Jusqu’à présent, il n’existait aucun moyen pour les médecins de diagnostiquer la maladie à un stade précoce. Mais la découverte de ce biomarqueur pourrait bientôt changer les choses, en permettant la création d’un simple test sanguin pouvant détecter la présence de tumeur cancéreuse de l’ovaire.
Il reste encore beaucoup de travail à effectuer pour en arriver à un test sanguin qui sera assez fiable pour être utilisé, mais ceci représente tout de même un grand espoir pour des milliers des femmes qui pourront éventuellement être sauvées grâce à une telle avancée médicale.