À la fin d’avril, chez les concessionnaires Hyundai, les calendriers ont fait un saut de millésime lorsque les nouvelles berlines Sonata 2009 ont fait leur entrée. Belle façon de souligner le vingtième anniversaire d’existence de ce modèle.
Étiquette : Essai routier
Pour l’instant, les consommateurs doivent se tourner vers le nouveau Yukon Hybride à deux modes de GMC. J’avais vraiment hâte de mettre à l’épreuve cette technologie, qui a été développée à grands frais par des constructeurs importants comme GM, Chrysler, Mercedes-Benz et BMW. La pièce maîtresse est une transmission incorporant deux moteurs électriques reliés à un bloc-piles.
Le Kia Rondo est un joli petit véhicule développé pour répondre aux besoins des jeunes familles, soit l’espace et l’économie. Même s’il est de petit gabarit, le Rondo a de quoi surprendre : le choix entre une version cinq ou sept passagers, un moteur quatre ou six cylindres et une longue liste d’équipements de série.
En 2009, le Forester sera remis au goût du jour et entrera dans le monde des multisegments, une catégorie dont la création lui revient presque. Cette troisième génération définit plus clairement les attributs d’un sport utilitaire avec la position de conduite haute, l’espace intérieur plus généreux et polyvalent ainsi que le confort, l’insonorisation et l’efficacité énergétique d’une berline.
Le Journey n’est pas un vrai véhicule sport utilitaire; on doit plutôt le qualifier de multisegment, le terme à la mode qui désigne un croisement entre deux types de voiture. Dans ce cas, Dodge mélange un sedan et un sport utilitaire.
Sans surprise, la nouvelle génération s’inscrit dans la nouvelle approche de Volvo en matière de design et de sécurité.
L’objectif de Lexus est d’offrir à la fois une voiture aux performances exceptionnelles sur les circuits de course et une séduisante routière. « La IS F est une nouvelle race de machines sportives conçue selon un processus de design et d’ingénierie entièrement nouveau chez Lexus, et donc digne de la nouvelle marque Lexus “F” », a expliqué Yves Gionet, directeur général de Lexus Canada.
En Amérique du Nord, le CX-9 représente un superbe défi pour Mazda, qui offre pour la première fois un véhicule dont le prix peut dépasser les 50 000 $. L’honneur remporté par ce dernier arrive donc au bon moment, car l’entreprise japonaise tente par tous les moyens de faire connaître son produit.
Le CX-9 est construit au Japon à l’usine d’Ujina, près du siège social de Mazda à Hiroshima. Il est développé à partir de la plate-forme globale de Ford, qui inclut le Edge ainsi que le Lincoln MKX. Cependant, cette plate-forme a été allongée afin que le CX-9 puisse accueillir une troisième rangée. Il se différencie aussi des produits Ford sur le plan de la motorisation : le CX-9 partage seulement la base de son moteur; le reste est développé et assemblé au Japon par les ingénieurs de Mazda. D’ailleurs, Mazda a déjà fait passer la cylindrée du CX-9 de 3,5 litres à 3,7 litres en 2008, un an seulement après sa sortie.
Le CX-9 reprend le design gagnant lancé avec le CX-7. Au premier coup d’oeil, le CX-9 nous apparaît comme un véhicule luxueux au caractère sportif. Le pare-brise fortement incliné et les ailes évasées inspirés des RX-8 et CX-7 contribuent à son allure sportive. L’aspect luxueux est renforcé par les roues de 20 pouces en aluminium poli, l’abondance de chrome, les phares stylisés et l’échappement double. La qualité d’assemblage est vraiment exceptionnelle : l’ajustement des panneaux est parfait et un soin particulier a été porté aux joints de soudure. Ce souci du détail fait la différence entre un véhicule qui vieillit bien et un autre qui accuse les années.
Cette version sport à traction intégrale, qui développe 291 CV, découle directement de l’expérience de Mitsubishi en compétition et en rallye international. Ici en Amérique du Nord, l’Evo concurrence directement la Subaru Impreza STI.
La première modification de la Lancer en Evo (la Evo 1) est arrivée en 1992 en Europe. Elle était alors équipée d’un moteur 2 litres turbo, d’une traction intégrale et d’une boîte manuelle à 5 vitesses. À l’époque, les modifications esthétiques étaient plutôt subtiles. Au total, neuf versions différentes de l’Evo ont vu le jour sans jamais que cette dernière mette les roues sur notre continent.
En 2008, l’Evo est enfin offerte chez nous, en plusieurs versions : la Lancer Evolution GSR, la Evolution MR et la MR Premium.
On peut reconnaître la Evo X grâce à ses roues exclusives de 18 pouces, sa calandre évocatrice, ses phares antibrouillard et son aileron massif. La version MR reçoit ses propres roues et son aileron est encore plus volumineux.
À l’intérieur, les sièges sport Recaro procurent un confort extraordinaire, peu importe le type de conduite. Le volant aussi est bien adapté à la conduite sportive avec sa base horizontale et ses boutons de contrôle bien situés. J’ai particulièrement aimé le super système de son Rockfort Fosgate de 650 watts, incluant un caisson d’extrêmes-graves.
Nissan a utilisé une variation de la plate-forme de la Sentra afin de développer le nouveau Rogue, cousin du EX35 d’Infiniti; elle est 40 % plus rigide que l’ancienne plate-forme du X-Trail.
En ce qui a trait au style, il est facile de voir que le populaire Murano a servi d’inspiration pour le design du Rogue. La carrosserie est tout à fait réussie et efficace, la calandre couvre tout le devant du véhicule et les phares sont repoussés de chaque côté, sur les ailes. La carrosserie est dégagée, et comme sur tous les véhicules Nissan, elle affiche le caractère sportif de la marque. Les belles roues de 17 pouces accentuent l’allure sportive du Rogue. J’ai aussi remarqué la qualité exceptionnelle d’assemblage des panneaux de caisse : l’ouverture est homogène partout sur la carrosserie.
À l’intérieur, j’ai constaté que l’espace est suffisant pour les passagers avant et que des efforts ont été consentis pour assurer leur confort. J’ai aimé les sièges, fort confortables. Lorsque ces derniers sont « chauffants », je puis vous confirmer que ça ne prend pas deux heures avant d’obtenir de la chaleur. Autre point positif, les boutons sont de bonne dimension et facilement manipulables, tout comme ceux qui sont placés sur le volant. Je ne comprends toutefois pas pourquoi Nissan a placé un petit écran numérique au centre de l’odomètre et du RPM. Il est beaucoup trop petit et renferme trop d’information. Ainsi, il est difficile de contrôler le niveau d’essence et les autres indicateurs ne peuvent être consultés sans détourner dangereusement les yeux de la route. La visibilité latérale fait aussi défaut, on doit jouer les contorsionnistes pour vérifier l’angle mort.