Des chercheurs de la Brown School de l’Université de Washington à St-Louis ont constaté que l’augmentation du prix de l’essence affecte la santé.
Depuis 2007, le prix du pétrole est en constante hausse. Se faisant, les coûts reliés au transport des denrées alimentaires ont été affectés. Résultat, les consommateurs optent pour des denrées moins chères, souvent de moins bonne qualité.
Les problèmes de mauvaise nutrition, voire de malnutrition, n’affectent pas uniquement les pays pauvres ou du tiers-monde. Selon cette étude, tous les pays du monde sont touchés.
Et les chiffres ne mentent pas : le niveau calorifique a baissé de 8 % par rapport à avant 2007.
Les zones rurales ou urbaines sont affectées, et plus encore les familles ayant de jeunes enfants. Malheureusement, chez les enfants de moins de deux ans, un niveau calorifique trop bas peut affecter la croissance, créer des déficits cognitifs, restreindre l’apprentissage et réduire la productivité future.
La prochaine étape du groupe de chercheurs sera de vérifier si la hausse du coût du pétrole aura des impacts sur les micronutriments, particulièrement sur la consommation de vitamines B12, de fer, de zinc et d’acide folique.